Je t'aime comme je te déteste

Cooper

L'après-midi passa vite. Monsieur était en réunion presque tout le temps. Moi, j'étais dans les dossiers. Certains étaient faciles à gérer et d'autres ont pris plus de temps. Je n'ai pas vu le temps passer. Un raclement de gorge m'interrompt. Je lève la tête et voit que c'est mon abominable patron.

Anna : Un problème

Angel : Ça fait 10 minutes que je vous attends !

Anna : Désolé, j'étais prise dans un dossier que je ne comprenais pas comme je ne voulais pas déranger MONSIEUR, j'ai dû me débrouiller seule et cela a pris du temps.

Je regarde l'heure et vois qu'il faut que l'on parte à l'interview.

Anna : J'arrive, le temps d'enregistrer et d'éteindre l'ordinateur.

Angel : Vous avez intérêt sinon j'y vais seul. Rejoignez-moi en bas dans 5 minutes maximum sinon, je pars sans vous.

Anna : D'accord Monsieur.

J'enregistre mon dossier et éteins mon ordinateur, prend vite fait mon sac et rejoins Monsieur à la voiture. En arrivant en bas, il est appuyé contre une voiture de sport et regarde sa montre.

Angel : Ah enfin, vous en avez mis du temps.

Il se met au volant de la voiture. Moi, je monte aussi dedans. Pendant le trajet, son téléphone sonne. Il répond avec le kit main libre.

Angel : Salut Coop qu'est-ce que tu veux.

Coop : Salut mon pote, tu es de mauvais poil dit donc ?

Angel : Oui, une journée de m***e et là, je vais avoir une interview. Tu sais comme j'aime cela. Tu voulais quelque chose ?

Coop : Ok, alors ça se passe bien avec ta nouvelle secrétaire, tu ne l'as pas encore mise dans ton plumard. Elle est bien f****e ou c'est un thon ?

Anna : hum hum

Coop : Tu n'es pas tout seul, elle m'entend ?

Angel : Heu, Coop, on est en voiture et t'ai en main libre. Mon assistante vient d'entendre ce que tu viens de dire. On en parlera quand je serais seul.

Coop : Bonjour Mademoiselle désolé. Ok, appel moi quand tu auras fini.

Le fameux Coop raccrocha. Angel fit comme si rien ne s'était produit. Il regarde la route.

Nous arrivons enfin sur les lieux. Nous sommes accueillies par un homme qui nous conduit vers les loges ou Angel va se faire maquiller. Je l'attends dans une salle d'attente. Il revient accompagner d'une femme. Ils font comme si je n'existais plus. Ils s'installent devant une caméra et commence l'interview. Elle lui pose des questions sur l'entreprise, sur lui, il y répond avec un grand sourire sauf pour les questions intimes ou il répond par d'autres questions. Elle lui fait des yeux de biches et lui, il lui fait un sourire ravageur. Ils me dégoûtent ces deux là. S'il n'y avait pas les caméras, je suis sûr qu'ils se seraient sauté dessus pour b****r. Une fois l'interview finie, ils retournent vers les loges. Ils réapparaissent tous les deux avec un grand sourire et viennent vers moi. La journaliste ne me dit même pas bonjour et me regarde de haut en bas avec un air de dégoût.

Angel : Rentrer chez vous en taxi. Nous nous allons boire un verre.

Anna : Mais ; ....

Angel : Quoi mais, vous pensiez que j'allais vous ramener chez vous, je ne suis pas un taxi.

Anna : Non je pensais que vous alliez au moins me déposer au bureau.

Angel : Et puis quoi encore démerder vous.

Anna : Grrr si j'avais su je ne serai pas venu, pour ce que cela m'a appris.

Angel : Pardon, en plus Mademoiselle n'est pas contente, c'est aussi votre boulot de faire des interviews.

Anna : Des interviews pour parler de l'entreprise oui, mais pas de jouer les jolis cœurs.

Angel : Vous êtes jalouse ou quoi ?

Anna : Moi jalouse alors là, mais pas du tout, c'est la meilleure allez donc la b****r, elle attend que cela, je suis sûr qu'elle a déjà le string trempé et encore si elle en met un ce que je ne suis pas si sûr. Je vous souhaite une bonne soirée de b***e à demain MONSIEUR.

Je sers les poings et m'en vais énerver. Mais quel c*****d. Dans ma tête, je l'insulte de tous les noms. Je n'es pas le choix que de rentrer chez mon oncle en taxi. D'ailleurs, je lui ferai rembourser, cela m'a coûté 80 dollars. J'arrive exténuer, il est 1 heure du matin. Je mange vite fait l'assiette que ma tante m'avait mise de côté dans le frigo et je pars me coucher. Je suis exténuée. Ma douche attendra demain matin.

Le lendemain après m'être lavé et préparer, je déjeune avec mon oncle et ma tante. Nous discutons un peu et mon oncle n'emmène au travail. J'arrive avant le démon. Je continue les dossiers que j'avais en cours. Je lui ai laissé ma note de taxi sur son bureau en lui notant que les frais pendant le travail était à sa charge. Monsieur est arrivé une demi-heure plus tard, nous avons fait comme s'il ne, c'était rien passer hier. Je lui ai apporté son café, lui ai dit son planning et donner les dossiers pour la réunion qu'il a ce matin. Il a bougonné pour le taxi, mais m'a remboursé.

Vers midi un homme arrive.

??? : Bonjour Mademoiselle, Monsieur Smith Cooper, Angel est-il revenu de sa réunion, on doit allez manger ensemble ?

Anna : Bonjour, Anna son assistante, non, il n'est pas revenu, il ne devrait pas tarder. C'est vous le fameux Coop.

Cooper : Désolé pour hier, je ne savais pas qu'il était sur haut-parleur.

Anna : Pour votre info, je ne suis pas du tout intéresser par mon patron et je n'irais pas dans son lit. Un arrogant comme lui, même pas en rêve. Pour ce qui est du thon, c'est à vous de voir.

Cooper : Vous avez de la répartie Mademoiselle, pour ce qui est du physique, vous êtes beaucoup mieux que toutes ces poupées siliconées.

Nous discutons avec Cooper le temps qu' Angel arrive. On parle de tout et de rien. Quand le démon est arrivé, il a fait la gueule parce que je discutais avec son ami. Il est parti directement dans son bureau.

Angel : Coop, laisse là travailler et arrête de lui raconter des conneries nous cri t-il depuis son bureau. Elle a du boulot.

Cooper : J'arrive, bonne fin de journée, j'espère que l'on se verra autour d'un verre un de ces quatre.

Anna : On verra, allez y, vous allez vous faire engueuler.

Cooper rejoint le démon dans son bureau. Moi, je prends ma pause et vais manger un sandwich dans le parc près du bureau.

Point de vu d'Angel

En retournant dans mon bureau après une réunion, je croise Coop qui discute avec mon assistante. Ils ont le sourire tous les deux, cela me met dans une colère noire de les voir rire ensemble. Ne me demander pas pourquoi, je ne sais pas.

Angel : Coop, laisse là travailler et arrête de lui raconter des conneries nous cri t-il depuis son bureau. Elle a du boulot.

Cooper : J'arrive, bonne fin de journée, j'espère que l'on se verra autour d'un verre un de ces quatre.

Anna :On verra, allez y, vous allez vous faire engueuler.

Quand, j’entends la réponse de mon assistante, j'ai un petit sourire au coin des lèvres que j'efface vite fait.

Coop, entre dans mon bureau et ferme la porte. Il s'assoit sur un des sofas.

Cooper : J'adore ton assistante. Au moins elle, elle a du plomb dans la tête, et ne cherche pas à t'avoir dans son lit. Quand tu ne la voudras plus, dit le moi.

Angel : Arrête, fou lui la paix. Que je le veuille où non, je n'ai pas le droit de la virer sur l'ordre de mon père donc, je fais avec. Tant qu'elle fait son travail et me laisse faire le mien tout me va. Au moins celle-là, il peut être sûr que je ne la mettrais pas dans mon lit.

Cooper : Tu me fais rire en disant cela, tu as une femme qui aime son travail, assez mignonne qui en a rien à foutre du fric et qui te supporte avec ton caractère de cochon. Il te faut quoi de plus ? Ne me dis pas qu'elle n'a pas son charme.

Angel : Elle est en cloque ça te suffit !

Cooper : Et alors, il n'est pas de toi, ce n'est pas parce qu'une femme est enceinte, qu'elle n'a pas d'envie et qu'elle n'est plus baisable. Moi j'en ferai bien mon quatre heures, dommage qu'elle ne veut pas de p******l. Tu devrais apprendre à la connaître, tu n'as rien à perdre.

Angel : NON, je ne veux pas m'emmerder avec une femme et un mouflet.

Cooper : Tu la repousses à cause du bébé, c'est ça ? Un enfant te révulse autant.

Angel : Je n'en veux pas, c'est tout. Si tu la veux, prend là, je te la laisse avec plaisir. Elle est fade, sans formes et un caractère de cochon.

Cooper : Tu en parles comme si c'était une chose. C'est une femme adorable, enceinte certes mais, qui a un cœur. Je comprends pourquoi elle t'appelle Lucifer. Pour une fois que tu as une femme avec de vraies formes et non du silicone. Avec la grossesse, elle va prendre de la poitrine, des fesses. Je pense même que cela va bien lui aller. Pour ce qui est du caractère, tu n'es pas facile à vivre non plus.

Angel : Arrête, fou moi la paix avec elle OK. On va bouffer ou pas sinon, tu me laisses travailler en paix.

Cooper : Ok on y va, mais réfléchi bien à ce que je t'ai dit.

Angel : On verra tant que tu me fou la paix.

Cooper :Au fait, tu ne m'as pas rappelé hier soir.

Angel : Non j'était occuper.

Cooper : Avec la journaliste ?

Angel : Je me suis pris la tête avant d'aller boire un verre avec la journaliste avec ma p*****e d'assistante et cela m'a mis sur les nerfs. Je n'ai pas pu apprécier la demoiselle qui m'accompagnais vu qu'elle n'a pas apprécié ce que mon assistante avait dit. On a juste bu un verre et je suis rentré chez moi.

Cooper : Ne me dit pas que ton assistante t'a cassé ton coup.

Angel : Si, figure-toi qu'elle a dit que la journaliste n'attendait que je la b***e, qu'elle avait le string mouillé et encore si elle en portait un devant elle. Cette dernière m'a soûlé avec ça au bar du coup, je me suis cassé.

Cooper : Ah ah et t'est rester sur la béquille, c'est ce qui t'a le plus vexer.

Nous sortons du bureau en passant, Coop souhaite une bonne journée à mademoiselle Sainte Ni touche.

Nous allons manger au restaurant près de la société. Nous avons mangé sans parler de mon assistante et tant mieux.