« Un soir qu’il feignait de dormir dans son petit lit, il entendit des pas lourds dans l’escalier, des hoquets et des rires de femme. La porte s’ouvrit et il vit se pencher sur lui, dans le halo de la veilleuse, une gorge nue et un masque pâle où luisaient des yeux sombres qui l’effrayèrent un peu. Cette dame sentait très fort le musc et, je pense aussi, le gin. Mais elle câlinait amoureusement le petit qui n’osait pleurer. Et elle chantonnait en baisant ses boucles : « — Mon beau petit d**k, mon beau petit d**k, dodo, l’enfant do… « Brusquement, le père était entré. D’un revers de main, il avait arraché le visage blanc, jeté la femme à terre et il la cravachait de son stick en cuir d’hippopotame, mâchant d’une voix sourde : « — Pourquoi touches-tu ce gosse ? Pourquoi touches-tu mon gos

