Chapitre deuxième

663 Words
- ...Cette réunion comme toutes les autres d'ailleurs vise à apporter de nouvelles perspectives susceptibles de faire avancer "La une des célébrités" . Réunis autour de la grande table ronde de la salle de réunion, Andréa et ses collègues écoutaient le discours d'Edmond sans broncher. Edmond était un homme de la cinquantaine, cheveux grisonnants, carrure sportive et plein d'entrain. Pas qu'elle ne l'aimait pas, mais il était tellement prêt à tout pour la gloire, même sacrifier ses employés ne lui ferait aucune gêne. C'était lui le fondateur de "La une des célébrités". - J'ai longtemps réfléchi et j'ai enfin trouver le moyen de faire progresser la plateforme, nous annonça t-il d'un ton légèrement soucieux Ils lui adressèrent tous des regards intéressés alors que l'un d'entre eux posa l'évidente question - Et de quoi s'agit-il? - Justement, j'en viens Mattéo... Vous connaissez tous comme moi Raphaëllo Pérez, ce influent créateur de mode italien pourtant mystérieux. Il foulera le sol new-yorkais demain à la première heure, une aubaine pour nous. Nous allons tenter de percer le mystère et écrire un article détaillé sur lui. Les reporter restèrent tous stupéfaits. Raphaëllo Pérez ??!! Jusqu'ici il avait toujours été réservé face aux médias, ne parlant que de ses créations fleurissantes mais sa vie privée, nada. On savait juste qu'il a perdu ses parents très jeune et qu'il était fils unique, cependant aucune trace de ses conquêtes, aucune trace d'une quelconque fiancée pourtant du haut de ses 25 ans, il ne cessait de faire la une des magazines de beauté qui le voyait comme «Le dieu grec aux cheveux blancs.» - C'est de la folie! À ce qu'il paraît, très peu de journalistes arrivent à lui arracher quelques réponses et même les plus intrépides n'ont jamais pus mettre sa vie privée à jour, s'exclama Elena, une jeune femme brune aux yeux bleus pendant que des murmures d'approbation s'élevaient dans la salle - Du calme Elena, du calme. Le reporter que je désire envoyer aura certainement moins de difficultés, dit l'homme aux cheveux grisonnants malicieusement en plongeant son regard vert dans le sien. C'est à ce moment là que la jeune femme prit conscience de ce qu'il disait: il allait l'envoyer faire l'article sur cet homme. - Quoi?! Non !!! s'écria t-elle d'un coup en se reculant sur sa chaise. - Tu sais bien que tu es notre porte la plus accessible, Andréa. Toute la table la fixait maintenant. En fait, la principale raison de la venue du célèbre italien à New-York est la signature d'un contrat de partenariat entre sa maison de mode, Pérez Vestiti et Perfect's design où elle était mannequin. - Mais enfin, je ne suis qu'un mannequin et il vient juste pour signer un contrat et rentrer, se justifia t-elle effarée. - Détrompes toi ma jolie. Il y aura certainement un défilé de mode ou une séance photo en son honneur, en tant que mannequin, le rôle principal te revient dans ce cas ci. En plus, il ne doit pas être ici pour moins d'une semaine. Parcourir tout ce chemin pour un ou deux jours, c'est quand même idiot même pour une célébrité fortunée. - Une semaine ?! Mais... - Fin de la réunion, tu sais quoi faire Andréa. Sur ce, bonne journée à vous. Il se retourna et sortit sans plus de cérémonie bientôt suivi par les autres qui paraissait tout aussi choqués que moi. Il ne resta plus qu'Emma et elle. - Oh ma chérie, tu peux pas savoir comme je suis désolée que ce soit toi qui ait à porter ce fardeau. Murmura son amie d'une voix triste - Mais comment vais-je y arriver Emma ? Souffla t-elle presque au bord de la dépression - Je te fais confiance Dréa Elle lui prit la main et lui sourit gentillement... - Merci beaucoup Emma, qu'est-ce que je ferai sans toi ? - Rien, bien sûr, se vanta la blonde sur un ton théâtral alors qu'elles riaient de bon cœur.. Bisous bisous bisous !
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