Partie 2

1163 Words
Debout à l'arrêt de bus depuis presque 1 h de temps, l'attente a été très longue, j'étais trop fatiguée et je sentais plus mes pieds. Je savais que j'étais déjà en retard, la poisse être en retard dès son premier jour de stage.  Je voulais appeler à l'entreprise pour leur dire que j'accuserai du retard, mais je me suis rappelée que je n’avais pas enregistré le numéro de Lamine mon maître de stage (drôle non). J'étais trop énervée faut que je me lève beaucoup plus tôt la prochaine fois. Ce n'est que 15 minutes plus tard que le bus daigne à se pointer, dire que le temps de passage de deux bus d'une même ligne devant un arrêt est de 30minutes. Pff je vais plus prendre cette ligne, me disais-je, non seulement il avait pris tout le temps du monde avant de se pointer, mais aussi il a fait le tour de Dakar. Quel itinéraire ! Arrivée au bureau je tombe à pique sur le directeur qui, jusqu'à présent je ne me suis pas encore entretenue. Tout est passé entre les mains de Lamine - Bonjour Monsieur dis-je timidement - Bonjour Mlle Baldé Comment-allez-vous ? -je vais bien M., je suis désolée le bus était...... Lui en me coupant. -Ne vous inquiétez pas je comprends, vous pouvez gagner votre bureau - Merci Monsieur... Une fois dans mon bureau, j'ai déposé mon sac et fit le tour des bureaux pour saluer mes collègues puisque j'étais la dernière à arriver. Je suis rentrée dans le bureau des femmes j'ai lancé un Salam collectif (Il y avait Ndoumbé qui est la chef du département, Safy chargée de l'organisation et du logement des séminaristes et Dieyenaba leur assistante) puis, je me suis retournée vers safy pour la niaise un peu avec son petit ventre naissant. La grossesse l'embellit en tout cas. J'appréhendais ma rencontre avec M. Diop je connaissais toujours pas son prénom on me l'avait juste presenté comme étant M. diop. Arrivée devant la porte, je toquai et  on m'invita à rentrer, je pénétrai dans le bureau en baissant la tête. À ma gauche il y avait Maurice qui me taquinait en me disant que si j'avais mal dormir ou bien, sûrement à causes de mes cernes que j'ai essayés de cacher avec un peu de maquillage. Ma nuit d'hier n'était pas des meilleurs. Ensuite Mme Ndiaye Fatma Sanè en face de la porte, ah cette dame, je l'apprécie trop elle est trop belle, et en fin le fameux M. Diop mon coeur battait la chamade en allant vers lui. Je lui tendis la main, il l'a saisi en se levant (il aime trop ça aussi) - Mlle Baldé comment vous allez - je vais très bien et vous - je vais bien aussi - Merci Pendant tout ce temps, il ne me quittait pas des yeux, je baissais les miens de temps en temps pour fuir ce regard qui en disait long. J'étais en sueur alors que la climatisation dégageait de l'air froid. Il a dû remarquer mon trouble et a libéré ma main en me souhaitant une bonne journée que j'ai répondu par un merci accompagné d'un sourire simplement. Je suis sortie en pressant le pas hâte de me remettre de mon et de me mettre au travail. J'ai croisé Lamine, qui m'avait interpellé au passage, celui la je l'avais oublié. Il me demandait pourquoi je ne suis pas venu dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner, il croyait que j'étais restée dans mon bureau par timidité vu que je suis nouvelle je lui répondis juste que j'étais en retard.... À la pause on se regroupait tous pour manger comme dans les familles sénégalaises. Tout le monde au tour d'un plat déposé sur une table basse. Même le Directeur mangeait avec nous. Quelle modestie dis-je intérieurement. J'ai eu la malchance de m'asseoir en face de M. diop, il m'intimidait, j'étais  sûr que j'allais rien manger. Pendant tout le repas on se jetait des regards furtifs et à chaque fois qu'il parlait il me regardait. J'étais un peu mal à l'aise parce que je n’aime pas qu'on me regarde quand je mange. Après quelques minutes, je me suis levée en lançant un merci presque inaudible. - Do agne ( Tu ne manges pas) Soukeyna, me dis-Ndoumbé - Tu es en régime rajoute le Directeur - Non j'ai bien mangé merci J'aime beaucoup ces moments on dirait une famille. Après le déjeuner moi, Dieyenaba et Amy la comptable étions dans le jardin, nous discutions de tout et de rien. Je me suis sympathisé avec elles puisque nous sommes de la même génération, le courant avait très vite passé. J'étais en train de manipuler mon téléphone quand cette phrase  attira mon attention. Amy :  Wa dieyenaba tu as vu Assane ce matin comment il m'a parlé on dirait qu'il s'est disputé avec sa femme... - Moi : c'est qui assane - Amy : c'est M. Diop comme tu l'appelles. Tu aimes trop dire les Mrs. Mmes..... (tout en gesticulant) C'est vrai que j'ai gardé cette appellation je ne me suis pas beaucoup familiarisée et aussi par respect et que personne ne m'a défendu de l'appeler ainsi. Ah comme ça il s'appelle Assane, j'aime bien ce prénom. Mais attend elle avait dit sa femme. Il est marié lui. En faite il n'avait pas l'air, de toute façon, c'est pas important il a droit à 4 femmes Je me suis intéressée tout de suite à leur discussion peut être j'aurai plus d'informations sur lui, me disais-je, Dieyenaba: mo koku d dafa bari aye djiko (il a ses humeurs lui) mais peut être, c'est vrai ils ne sont pas en bon terme ces temps-ci. Ça alors.... -Amy : c'est la raison pour la quelle elle vient plus ici. En plus elle venait ici souvent, disais-je au fond de moi. Dieyenaba doit être proche de ce couple pour savoir s'ils sont en bon terme ou non. Je parlais plus je me contentais de les écouter. Je ne voulais pas poser de questions pour ne pas éveiller de soupçons À la descente on se disputait sur qui va monter avec qui pour rentrer faut dire que la moitié du personnel est véhiculé. Tout d'un coup, je vois M. Diop ou Assane arrivé avec sa démarche d'athlète, du haut de ses 1m90 faut dire que c'est un bel homme, on voyait ses tablettes bien dessinées à travers sa chemise blanche bien repassée. Moi : je rentre à Ouest foire, je ne pense pas que quelqu'un d'entre vous passe par la ba, dis-je Ah ça tombe bien parce que je dois me rendre à l'aéroport, je suppose que c'est sur ton chemin dis M. Diop en déverrouillant sa voiture Moi : Oui, c'est exact, répondis-je toute gênée Lui : Je vous dépose alors Moi : Ah je ne veux pas vous déranger Lui : Ne vous inquiétez pas, ça me fait plutôt plaisir Moi : Merci Ah ça promet.........  
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