Le brusque changement

4584 Words
Nous avons été victime de ce changent qui s'est installé dans notre vie sans invitation. Nos habitudes devaient être changées. Nos vies étaient comme si elles n'avaient pas de sens. Tout était bizarres, ni tête, ni queue. Comment faire pour nous en sortir ? Le départ de notre petite princesse nous a vraiment bouleversé. Dans tous les sens et sur tous les plans, oui sur tous les plans. On était plus que deux dans la maison qui semblait toute grande, oui grande, beaucoup plus trop pour nous. Nos nuits étaient juste remplies de souvenirs et de larmes, elle nous manquait beaucoup à tous les deux. On s’était habitué à ses cris, sa voix, sa manière de nous réveiller les nuits juste par ce qu’elle avait peur. Comment est ce qu’une mère peut s’habituer au départ de son enfant. Nous n’avions pas cessé d’être des parents. Car être des parents pour notre petite princesse nous faisait profiter de caque moment, de chaque progrès, de caque éclat de rire, de caque moment de tristesse que nous avons imaginé même avant sa venue dans notre petite famille. Être ses parents étaient comme nous sentir justifier d’exister. Oui, l’aimer sans condition, sans calcul, sans limite. On peut donc imaginer à quel point perdre un enfant es à, n’en doutez pas, la pire épreuve qu’un être humain puisse rencontrer dans sa vie. Quand on perd son enfant, on ne cesse pas d’être parent mais on apprend à vivre le manque absolu. L’absence improbable de cet être que nous avons investi de toutes nos forces. Il nous fallait apprendre à vivre en absurdie, dans un monde dépourvue d’une partie de nous-même. Voir ma petite fille sans souffle, dans les bras de son papa m’a été insupportable. J’avais assisté impuissante à toute la scène, pire encore, en direct. Quelques consultations plus tard, j’avais oublié qu’en ouvrant mon téléphone, c’était le poteau de notre petite princesse qui apparaissait. C’était ça ma vraie souffrance. J’étais partagée entre fuir la réalité et ce désir profond de vouloir tout effacer, enfin de me rapporter de la personne qui me manquait le plus au monde et qui me manquera plus que tout au quotidien désormais. Et face à autant d souffrance, on ne peut témoigner que de que notre humilité et de notre respect immense induit par cette authente désarmante. Les mots qui pouvaient me soulager n’existaient pas. Mon habibi avait beau essayer de me consoler, e soulager, c’était sans résultat. Notre silence commun était alors comme un écho au vide, à l’absence, à l’absurdité de la vie. La célèbre chanson d’Éric Clapton * les larmes du paradis* est un témoignage poignant d’un père qui tente de gérer la perte de son enfant de son enfant. Son fils, âgé de 4 ans, meurt des suites d’une chute du 53 -ème étage par la fenêtre de son appartement. Les paroles qu’il écrira alors permettaient à mon mari et moi de comprendre l’’intensité de la culpabilité qui était la sienne : Je dois apprendre à être fort et à vivre car je n’ai pas ma place au paradis* Pour il n’avait pas sa place au paradis car il n’avait pas pu sauver son petit garçon, il n’avait pas pu empêcher la chute en question. C’était pour lui une plaie qui ne guérira jamais. Il s’interdisait alors tout espoir de se retrouver un jour à coté de son fils., dans cet au – delà au près de son fils. Finalement, il ne lui restait plus que cette chanson et ses paroles pour communiquer avec lui, pour lui faire comprendre, là où il est, tout l’amour qu’il a pour lui, tous ces mots qu’il aurait voulu partager avec lui. Quant à mon mari et moi, on savait qu’on ne pouvait pas empêcher ce qui est arrivé, mais on se sentait coupable d’être en vie aussi. Coupable de continuer à vivre. Une année s’est déjà écouler, une année qui a donné du relief à cette vie qui n’est plus. On imaginait notre petite princesse vivre et toutes ces choses qu’elle vivrait. Ses réussites scolaires, ses amitiés, ses premiers amours, ses rires, ses peines, ses joies alimentent l’imagination qui nous torturait tous les deux, mon habibi et moi. On n’avait parfois l’habitude de croisé un enfant né dans la même année comme rappel de ce que notre petite princesse n’a pas pu devenir. Alors, on réalisait par la même occasion que le mal que le manque ne disparaitra jamais. Le réel n’est plus qu’un couloir qu’on emprunte alors avec tant de peine et de douleur. Mais qu’on fuit par nécessité. En n’essayant de fuir la réalité, on s’était perdu nous-même et les reflets se faisait voir dans notre couple, on s’éloignait encore plus. Moi, je cherchais par tous les moyens de faire évacuer ce que j’avais dans le cœur. Du vous, au moindre petit problème, je m’énervais grave et je me défoulais sur mon habibi. J’étais en larme pour la moindre petite chose. Quant à Ethan, il portait tout ça sur lui-même. Sans jamais parler, sans jamais crier, il semait la différence. Mais même un ballon finirait par se dégonfler si on ne cesse de mettre de l’air, aussi minime que soit la quantité. Alors, tel ce ballon, mon habibi tendait vers son heure de dégonflement. Chérie, il faut qu’on discute sérieusement de tout ça. D’accord, je t’écoute Je ne te comprends plus, je ne sais même plus comment ou quoi faire pour te rendre heureux Comment ça ? Tu te fâches pour un rien, tu pense toujours que je suis contre pour un rien. . . Je vois, donc c’est moi qui suis le problème ici ? Je n’ai pas dit ça, désolé que tu le comprennes comme ça Alors comment voulais-tu que je le prenne ? Je voulais juste dire que tu ne te tortures pour rien, ce n’est pas en t’infligeant tout ce mal que notre princesse reviendra Ah bon ? donc ça ne te fait rien qu’elle ne soit pas là non plus ? Si mais il faut que tu saches qu’ il y’ a un temps pour tout ose, oui un temps pour toute chose : un temps pour naitre et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher, un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour embrasser et un temps pour s’éloigner des embrassements, un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter, un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour parler et un temps pour se taire, un temps pour haïr et un temps pour aimer, un temps pour la guerre et un temps pour la paix Ok. . . traduction, s’il te plait Chérie, regarde-moi dans les yeux s’il te plait, ce qui est arrivé est arrivé pour une raison que nous tous ignorons. Alors je pense qu’on doit essayer d’aller de l’avant, nous pouvons faire d’autre enfant, certes, nous ne sommes plus autant jeunes que ça, mais les cieux nous ferons encore grâce, si on le désire. . . Je suis désolée, mais je me demande si je pourrai encore avoir d’enfant, déjà que pour avoir Mica, ce fut tout un tas de problème, maintenant comment allons-nous faire ? L’amour est la meilleure des armes de défense. . . Tu sais, je m’en veux grave, car à part tristesse, douleur et j’en passe, je n’ai rien pu te donner, même un enfant, j’ai vraiment échoué en tant que femme. . . Je savais que c’était quelque chose de comme ça qui te faisait agréer de la sorte Ecoute moi chérie, tu es une femme, une vraie. Je te dois tout ce que j’ai et ce que je suis. . . alors sors toi cette idée de la tête s’il te plait Tu dis ça juste pour me soulager, mais nous savons tous les deux la vérité Viens là, voilà ce que je te propose, une petite virée romantique, loin de tout ça, rien que tout et moi, comme en lune de miel. . . Et on fera un enfant là-bas ? Si c’est ce que tu désires. Mais je veux que tu le fasses par ce que tu le désires, pas par ce que tu te sens coupable de quoi que ce soit J’ai vraiment envie d’un enfant, c’est vrai Alors, on en fera Alors, on a fait la petite virée, c’était vraiment ce dont nous avons besoin, loin de la maison des souvenirs et tout. À notre retour, je n’étais certes pas encore enceinte mais je me sentais libérer d’un gros poids qui pesait fort sur moi. On avait retrouvé notre vraie joie de couple. Mais cela n’a pas duré quand je me suis vue mutée dans un autre pays. Chéri, je ne sais plus quoi faire de cette mutation, je pense que je vais abandonner le boulot Non, je pense que c’est un signe de l’univers pour t’amener loin de tout ça Et toi ? que vas-tu devenir car une fois là-bas, je ne pourrais être là qu’une fois tous les deux mois Je sais, ne t’inquiète pas pour moi, je vais m’en sortir. Merci beaucoup, mon habibi à moi, je t’aime fort. Je t’aime aussi J’avais vraiment peur d’y aller, pas par ce que je pensais que mon habibi me sera infidèle à mon absence, loin de là, mais par ce que je me disais qu’il avait aussi besoin de moi après tout ça. Mais le devoir m’appelait quelque part d’autre, après tout, je suis la grande Jayden, celle qui est née pour se faire une place dans le monde. La vie personnelle ne devrait pas du tout m’empêcher de marquer selon mon destin et ça, mon habibi l’avait compris bien même. Le départ était prévu pour un mois. Et avant ce mois, j’ai tout fait pour essayer de tomber enceinte, mais sans résultat encore. Alors je partis sans aucune grossesse. Les premiers moi furent difficile, pas sur le plan du travail, non. . . mon habibi me manquait fort. Certes, on s’appelait à plus de trois fois par jour, mais ça ne faisait qu’aggraver ma nostalgie. Mais je n’avais jamais vécu quelque chose de comme ça dans le passé. Entre le désir de me retrouver dans ses bras et celui de l’entendre. Je voulais juste qu’il me serre pour que je dors, mais c’était impossible vu qu’on était déparé par des milliers de kilomètre Chéri, tu me manques, je ne sais pas comment faire pour m’en sortir Je t’assure ce n’est pas facile pour moi aussi, mon trésor Je verrai si je peux avoir un petit moment pour rentrer et faire un petit moment avec toi D’accord, mais ne force rien, ça va aller pour moi Si ça ne va pas, je pense que je vais démissionner et voir si j’arrive à avoir quelque chose là-bas, près de toi Non, ne fais pas ça, il y’ a une raison qui t’a amené là-bas, tu as une mission alors tu dois l’accomplir Hum. . . mais ça sera encore plus facile avec toi mais comme ça, c’est encore difficile, trop même Tu sais ce qu’on va faire, on va faire un appelle vidéo, comme ça tu me verras en face Huu . . . mais tu ne pourras pas me serrer contre toi, alors que c’est ce dont j’ai vraiment envie à l’heure là Je vois, alors voilà ce que je propose, tu vas te coucher, mettre ta main sur le coussin et t’imaginer sur ma poitrine. Mais, le coussin ne sera jamais comme toi, aussi tendre et doux Si, tout dépendra de ton degré d’imagination D’accord, je vais faire comme ça C’est déjà bien, n’oublie pas de me faire une photo Ça marche, donc je te laisse, tu dois te reposer Tu me manques déjà, sans même te raccrocher Je t’aime fort On en était qu’à un mois et poussière, mais ce mois ressemblait à une éternité. Et tout cela faisait partie de ma mission. Les jours passaient et ce n’était pas facile de me voir priver de tout ce que mon habibi avait l’habitude de me faire. Alors dans mon inconscient, je m’étais mise à chercher quelque’ un qui pouvait me faire la même chose. Sans même le savoir, j’étais vraiment en train de devenir une infidèle toute bien faite. Quant à Ethan, il était très fidèle et s’en sortais vraiment bien mais moi, j’étais en train de devenir quelqu’un d’autre que moi-même je ne comprenais pas. Je travaillais sur un projet et on avait un partenariat solide qu’il ne fallait perdre sur aucun prétexte. Celui qui était chargé de diriger l’autre programme partenaire travaillais dans les mêmes locaux que nous pendant un bon moment. Il ne faut pas oublier que j’ai été mutée là-bas pour le même projet, donc c’était ma mission principale et je devais travailler en étroite collaboration avec monsieur Yaël. Je l’appréciais beaucoup car il était dans le domaine bien avant que moi, donc j’avais beaucoup à tirer de ses expériences dans le domaine. Quant à lui, il appréciait bien ma façon de travailler et ma personnalité, ou du moins c’est ce qu’il disait. Je perlé de lui à mon mari : Chéri, tu sais que mon co- directeur là est vraiment cool ? Ah bon, c’est un homme alors Oui, mais ne t’inquiète pas, il ne t’arrive même pas à la cheville en tant qu’homme Hum. . . regarde moi celle là, ne prends pas ça pour de la jalousie, mais fais beaucoup attention avec ces gens là Promis, je le ferai Sérieux, surtout avec une belle dame comme toi, ils ne peuvent qu’avoir des idées derrière la tête C’est compris chéri, compte sur moi pour tout cela. À peine cette discussion que je reçois l’appel de mon assistante Souny, j’espère que tu vas bien Oui, madame, et vous ? Ça va aussi, désolée de te déranger, mais dite moi, vous ne pensez pas qu’il se fait un peu tard pour un appel de travail. . . Désolée vraiment, mais c’est monsieur Yaël qui vient de m’appeler pour me demander votre numéro personnel Mon numéro personnel ? le même Yaël ? Oui, Mais je pense que ce n’est vraiment pas pour le travail. D’accord, alors comme ça, donnez-moi son numéro personnel à lui D’accord, je vais le faire tout de suite, je vous envoie son numéro D’accord, merci et bonne soirée Alors je l’ai appelé, je l’avoue, j’avais beaucoup de questions dans la tête. Pourquoi mon numéro personnel, vu que j’avais séparé mon numéro personnel pour ne pas mélanger ma vie personnelle avec ma vie professionnelle. Mais je voulais au moins l’appeler. Bonsoir vous, Bonsoir, vous allez bien ? Oui, Dieu merci, et vous ?? Ça va aussi, je suis Jayden Waw, la grande Jayden, je suis honoré, vraiment Bien, je vais droit au but, on m’a informé que vous cherchiez mon numéro ? Je voulais vraiment faire un peu plus connaissance de la Jayden en dehors du bureau. . . Je suis mariée, si c’est pour me faire la cour, et je ne suis pas du genre à sortir avec un autre homme que mon Je vois, mais d’après mes recherches, vous êtes aussi là dans le cadre du nouveau programme ? Oui, j’ai quitté ma famille rien que pour cette mission et rien de plus Non… je voulais juste vous inviter, juste en tant qu’ami, laissez-moi le faire, j’espère que vous n’y voyez pas d’inconvénient Non, mais que les choses soient bien claires, je ne suis pas en train d’exercer un mec, je suis déjà mariée, c’est juste pour collaborer avec quelque ‘un dans une simple relation amicale. . . Je ne pouvais entendre plus de la grande Jayden L’heure arrivée, il est passé me chercher, on est allé au cinéma ensuite on s’est arrêter dans un petit restau pour prendre quelque chose. On s’était bien amusé et il n’avait pas essayer de me draguer. On était dans la même société, mais lui il était sur un autre programme mais d’une autre nationalité. Après cela, je suis passée lui déposer pour rentrer. À peine rentrée que je lance un appel à mon habibi Chéri, je me suis vraiment bien amusée ce soir, je viens de rentrer maintenant même Ah bon, je vois que tu t’habitues maintenant, je te l’avais dit Oui, je suis sortie avec Yaël, un collègue de bureau Hum . . . un homme ? Désolée chéri, mais je peux t’assurer qu’il ne s’est rien passé Tu en es sur, je ne suis pas là-bas pour voir Chéri, je suis vraiment désolée Non . . ., je blague, je te fais confiance, crois-moi Cette phrase de mon habibi m’avait vraiment touchée et je me disais, je ferai tout pour ne pas briser cette confiance. Avec Yaël, c’était une amitié qui venait de voir jour. Souvent il passait à la maison, je préparai et on mangeait, souvent avec sa sœur. Mais il n’était pas encore marié, chose qui m’étonnait beaucoup grave même. Yaël, pourquoi tu n’es pas encore marié, avec ton âge, et je sais que ce n’est pas les moyens qui te manquent. Si, je ne manque pas de moyens, mais je n’ai pas eu de la chance avec les femmes. Elles m’ont vraiment rendues la vie difficile Ah, vraiment désolée, et l’enfant ? Jayden, j’aurai vraiment voulu en avoir, mais pas dans les conditions bizarres Tu as raison, j’espère que tu trouveras le meilleur un de ces jours, donne juste le temps au temps D’accord, et toi, je sais que tu es mariée, et. . . laisse-moi deviner, déjà quatre à cinq enfants … (un log moment de silence car je venais encore de me rappeler de tout ce qui c’était avec ma princesse) J’ai touché un point sensible, je suis désolé, ce n’était pas mon intention T’inquiète, j’avais une petite fille, elle aurait environ 8 ans cette année, mais la vie nous l’a enlevé entre nos mains, à mon habibi et moi Je suis vraiment désolée, Dieu sait pourquoi Voilà, bon, tu veux manger quoi ce soir ? Hum.... Il fallait trouver une femme, comme ça, c’elle qui allait cuisiner pour nous Sérieux faudra m’en trouver, j’en ai grave besoin même Mdr, vas voir là-bas si j’y suis. Avec Yaël, on se taquinait beaucoup, il avait vraiment réussi à intégrer mon monde et je lui faisais grave confiance même. Je parlais de lui à mon habibi à tout moment et il l’appréciait beaucoup. Mais depuis un certain moment, il avait commencé des comportements que je ne comprenais pas. Chéri, tu sais que Yaël commence à me regarder bizarrement quand nous sommes ensemble ? Ah bon, c’est normal, comment peut-on être proche de la grande Jayden et ne pas la désirer Arrête chéri, je ne blague pas, son comportement commence à m’énerver pour de vrai même D’abord, calme-toi, te connaissant, je sais que tu vas vouloir lui mettre à sa place, crois-moi, ça ne va pas t’aider D’accord, merci pour l’aide, mais dis-moi, tu n’es pas fâché ou quelque chose du genre Non, même pas, je te fais confiance, ne t’inquiète pas pour moi. D’accord, mais ne t’arrête pas de te prier pour moi pour que je ne te sois pas infidèle Crois-moi, c’est ce que je fais tout le jour Merci, tu es juste un amour, mon habibi à moi Et toi, la meilleure épouse du monde. Oui, je ne lui cachais rien, c’était l’une des forces principales de notre couple, ne rien se cacher.et il était mon premier conseiller en toute choses. Il me donna des conseille que j’ai suivie à la lettre jusqu’ au jour je me suis vue perdre dans un piège que nous avions décidé de tendre à Yaël. Vu qu’on était obligé de travailler chaque jour ensemble, il me fallait me maitriser pour ne pas avoir à perdre ma place mais ça commençait à devenir vraiment trop. Il ne cachait plus ce qu’il ressentait pour moi et c’était devenu vraiment gênant pour moi. Arrivé à un moment, on devait bosser jusqu’ au soir ou encore les samedis pour l’avancement des projets. Il profitait de ces choses pour essayer de me rapprocher le plus. J’en parlais à mon mari, et il me donna des stratégies en tant qu’homme pour m’en sortir. Je devais rentrer au pays pour un petit moment avec mon mari. Mais les choses ne sont vraiment pas déroulés comme je le voulais car le programme était vraiment chargé. Mon habibi et moi étions alors obligés de nous contenter des appels et des vidéos qu’on se faisait. Et la situation au bureau ne faisait de s’empirer du jour en jour. Oui, le monsieur se disait vraiment amoureux de moi. Une autre vérité, je me sentais de plus en plus faible devant lui. Oui, de plus en plus, je n’avais plus cette force de me défendre. Je vous l’explique : j’étais habituée à toujours avoir une épaule sur laquelle pleurer après une journée dure, une poitrine sur laquelle me reposer après un long moment de fatigue, une main pour me caresser quand je sentais le besoin. Tout cela, je l’ai carrément vu m’être enlevé en un clin, après 15 années, oui, 15 longues années passées à être chouchoutée comme un enfant par mon habibi. Et en ce qui était de me faire des choses, il s’y connaissait grave mon petit trésor inestimable. Et toutes ces choses commençaient à me manquer pour de vrai. Et voir quelqu’ un qui me proposait tout cela comme ça, sans rien demander avait vraiment commencer à me déstabiliser. Mais je me battais grave pour ne pas me laisser aller par des désirs qui n’en valaient vraiment pas la peine. Alors j’ai décidé d’abandonner mon travail. Oui, vous l’avez bien entendu, j’ai décidé d’abandonner mon travail et de rentrer chez moi, tout compte fait avec ou sans ce travail, je pouvais gagner ma vie. Chéri, comment vas-tu ? Juste que tu me manques et toi ? Tu me manques grave aussi et je dois te dire que je commence vraiment à te désirer jusqu’ ici Je t’avoue que c’est aussi pareil chez moi, quand je pense à tout ce qu’on faisait, à tout ce qui se passait, je suis vraiment hors de moi T’inquiète, tout cela prendre fin d’ici une semaine Comment ça, tu as enfin pu te libérer ? Non, j’abandonne la mission, chéri, je rentre au pays. Non, tu ne vas pas faire ça . . . pour quoi ? qu’est ce qui est arrivé ? laisse-moi deviner . . . Oui, c’est ça même, je n’arrive plus à rester dans la même localité que lui à plus forte raison, dans le même bureau que lui Je vois chérie, mais ce n’est pas pour autant que tu dois t’enfuir, désolé de te le dire mais ce que tu veux faire là, on appelle ça prendre la fuite Chérie, il me fatigue trop, et c’est vraiment devenu ennuyant au bureau Je te comprends, mais ce n’est pas à cause de lui que tu vas abandonner quelque chose pour la quelle tu t’es battu jusque-là. Hum . . .mais, mon couple est en danger Je sais chérie, mais vous avez travaillé ensemble sur ce projet qui est presque’ arrivé à terme, tu vas abandonner ça à cause d’un monsieur qui veut te montrer que tu n’es qu’une femme Tu as raison, je ne vais pas lui faire ce cadeau, il doit comprendre qu’il ne Mme fait pas peur Voilà, ça c’est ma femme Merci chéri tu es le meilleur des maris, celui dont toutes les femmes rêveraient d’avoir. Je t’aime et je serai toujours là pour toi, toujours et toujours, ne l’oublie jamais. Dans des genres de situation, on a vraiment toutes besoin, en tant que femme d’un homme qui nous comprend et soutient. Un homme qui a confiance en nous et qui est prêt à nous pardonner nos erreurs, peu importe leur ampleur. Oui, mon habibi, je l’avais, cet homme, à moi seule. Alors, j’ai suivi son conseil mais il me fallait aussi faire comprendre quelque chose à Yaël. Oui, il me fallait lui faire comprendre qu’il y’ a des limites qu’il ne fallait pas qu’il franchisse avec moi. Donc je suis restée à la maison pendant deux semaines, pendant deux longues semaines, je ne venais plus au bureau et je n’avais pas donner de nouvelle. Alors il m’appela Jayden, mais qu’est ce qui ne va pas ? Tout va bien, monsieur Alors comment justifie ton absence ? deux semaines sans permission ni explications Oui, car j’ai arrêté le travail. Arrêter le travail ? comment ça ? Comme ça, je ne veux plus travailler sur ce programme Et comment vas-tu expliquer ç au DG ? En lui disant la vérité, oui, rien que la vérité sur tout ce qui s’est vraiment passé Tu es vraiment sérieuse là, tu es une adulte là Oui, je suis sérieuse, aussi sérieuse que quand je vous dis que je m’appelle Jayden. Et oui, nous sommes adultes voilà pourquoi je ne veux pas faire de scandale Jayden, je veux vraiment te voir et après ça, tu feras comme bon te semble, mais je veux juste que tu m’écoute une derrière fois. Non, écrivez-moi en SMS ce que vous vouliez me dire C’est tout ? Oui, c’est tout ce que je peux faire pour vous. . . D’accord Je me disais qu’il avait maintenant compris la leçon car dans son sms, il me demandait pardon pour son comportement : Jayden, je veux juste demander ton pardon pour tout ce qui s’est passé, mais je ne sais pas moi-même ce qui m’a pris. J’avoue que je suis vraiment amoureux de toi mais je ne veux pas que cela fasse effet négatif sur notre travail. Je te l’avoue que nous faisons une excellente équipe de travail et je ne veux pas que tout cela passe en fumée juste à cause d’une bêtise de ma part. je te demande sincèrement pardon et je te promets par la même occasion que rien de tout cela ne va plus se reproduire. Alors, c’était bien, le lundi qui s’en est suivi, je me suis rendue au bureau et pendant une semaine, je pouvais voir qu’il avait vraiment changé. Et je suis rentrée, ce soir, à la maison après une longue journée toute fatiguant me prendre une douche avant de commencer à causer avec mon habibi C’était comment ta journée ? Trésor, c’était juste chargée fatiguant et j’en passe On dirait qu’on a ça en commun aujourd’hui, mais raconte moi D’accord, je devais présenter un nouveau projet à de nouveaux partenaires Ah bon, et c’est quoi la suite ? Ils ont beaucoup aimé le projet, bien trop même et sont pressés de signer avec nous. Ça ne pourrait autrement avec mon habibi, félicitation Merci, à ton tour maintenant, parle-moi de ta journée Hum. . ., c’était juste fatiguant aussi Juste le bureau, j’avais des documents à conclure et de nouvelles stratégies pour tisser des partenariats avec des associations féminines sur places Hum . . .j’imagine, et ta santé, j’’ espère que tu arrives à te reposer avec tout ce travail Oui, juste des migraines qui persistent encore et encore Faut vraiment te reposer, je t’en supplie, trésor, il le faut. D’accord, je vis le faire, accorde-moi juste cette semaine pour rattraper le temps que j’ai fait étant absente au boulot Juste une semaine hein Promis Je t’aime, bisou Je t’aime aussi mon habibi On pouvait rester causer des heurts, mais, on avait toujours envie de continuer. Quant à Yaël, il avait fait croire à un changement qui n’était qu’apparence.
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