La nouvelle vie

1578 Words
Chéri, j’ai vraiment mal au ventre Ça doit être le bébé, il doit être de se coucher sur un seul coté Toi là quoi, sérieusement, j’ai vraiment mal D’accord, tu veux qu’on aille à l’hôpital ? Oui, je ne veux vraiment pas prendre de risque, donc on va à l’hôpital D’accord, laisse-moi t’aider. . . On s’est rendu à l’hôpital car moi je ne voulais prendre aucun risque, du coup, je voulais qu’on analyse le moindre petit truc qui arrive à l’enfant. On avait associé ça à de la peur, mais je préférais être traitée de peureuse que de me retrouver avec mon enfant mal à l’aise. Madame, votre enfant va bien Vous en êtes sûr, il n’y a rien ? Non, il n’y a rien du tout, tout va pour le mieux. D’accord, Dieu merci Vous voulez toujours garder le s**e du bébé secret ? Oui on veut juste profiter de sa présence, et découvrir en même temps qu’on le tiendra dans notre main. D’accord, sinon vous pouviez être sur q’ il n’a rien, tous ces organes se développent bien et vous aussi, vous vous portez très bien. . . D’accord, chérie, on peut rentrer Oui, rentrons, j’ai grave sommeil même. On avait pris le chemin du retour et mon habibi n’arrêtait pas de me toucher le ventre et on pouvait sentir le bébé bouger aussi. J’étais heureuse à nouveau, tout avait un sens pour moi maintenant. Oui, tout, car j’avais mon mari et notre bébé était encours de route. Souvent, il me donnait des coups de pies tellement fort que son père me disait que c’était un garçon. Lais la fille aussi peuvent être fortes, donc ça peut belle et bien être une fille monsieur Ethan Si jamais c’est une fille, elle a intérêt à être aussi belle que sa maman mais surtout forte de caractère comme elle Moi, je voudrai bien que notre bébé hérite de ton cœur, ta sagesse et surtout ton état d’esprit et ton sens du pardon Bon, disons qu’il soit un parfait mélange de nous deux Voilà, c’est mieux, comme ça on l’appellera Ethan – Jayden Chérie, tu sais à quoi je pensais ? Non, sauf si tu me dis Je me disais qu’on laisse le choix du nom là aussi, le bébé viendra avec son nom C’est une très bonne idée, tu es toujours sage toi Alors, on avait décidé de garder le choix du nom du bébé pour quand il viendra. On était impatiente, déjà huit moi, plus qu’un moi. On avait déjà commencé à décorer sa chambre, en neutre vu qu’on ne savait pas encore et on avait une petite boite dans laquelle on gardait de l’argent pour ses habits et autres articles dont il aura besoin pour le premier jour. Tout était enfin prêt pour l’accueillir, alors, il suffisait juste qu’il prenne la route. Le temps arrivait, alors, mes deux mamans sont venues pour me tenir compagnie le temps de l’accouchement. Alors, j’avais presque la famille toute entière à mes coté. Quoi de plus merveilleux que ce que j’ai vivais en ce moment. Regarde-moi celle-là ? Safi, arrête de la déranger, elle a vraiment mal, toi-même tu sais que ce n’est pas facile (c’était ma belle-mère qui réprimandait ma mère qui trouvait que je faisais trop la fille gâtée) Non, Mariam, il faut qu’elle apprenne à supporter tout ça, je me dis qu’elle fait tout ça par ce qu’elle nous voit. Vraiment, laisse ma fille chérie, calme-toi, ça va passer D’accord maman Mariam, mais ça me fait vraiment mal. . . Essaye de te lever, on va t’aider à marcher un peu pour que ça passe D’accord, tenez-moi bien oh, j’ai de la peine à me tenir sur mes pieds. On peut s’arrêter maintenant, ça s’est calmé un peu Oui, un vrai coup de douleur venait de me taper. Elle se calmait et revenait. Se calmait encore et revenait, c’était pas du tout facile à supporter. Mais qu’est-ce que je ne ferai pas pour mon petit bébé ? alors je supportais de tout mon mieux. Je suis rentrée pur me doucher quand j’ai perdu les eaux. . . Trésor, j’ai perdu les eaux Sérieusement ? j’appelle les mamans tout de suite Jayden tu as perdu les eaux ? Oui, maman, ça vaut 10 minutes comme ça Alors, on se rend vite à l’hôpital . . . (Je ne pouvais laisser entendre que des soupirs) Courage ma puce, ça aller, courage Je pouvais lire de la peur sur le visage de mon habibi, il s’inquiétait vraiment pour moi. On est enfin arrivé à l’hôpital, mon habibi et ma mère me tenaient la main. Faites-la rentrer dans la salle D’accord, Mme Désolée, seule une seule personne peut rester avec elle dans la salle Toi, il faut rester mon fils, moi je sors Merci maman, c’est gentil de votre part... Vas-y chérie, tu peux y arriver, courage Pousse Mme, il est presque là j’ai sa tête Chérie, vas-y, tu y es presque Voilà, il est là, je l’ai Waw . . . chérie, nous avons une fille Une fille ? on est encore parents d’une fille Oui (répondait mon habibi avec des larmes aux yeux On l’a mise sur ma poitrine et elle ne faisait que crier. Ensuite, on lui a couper le cordon avant de la nettoyer et la donner à son père. Je voyais ensuite mes deux mères rentrer dans la salle toute joyeuse en me taquinant en leur qualité de grands-mères africaines. Donc, c’est tout ce que tu as pu nous donner ? une coépouse ? là où tu la prise, il n’y avait pas de garçons ? Mamans, c’’ est pour venir vous piquer vos maris, restez ici Qui, regardez-moi cette paresseuse-là, elle n’arrive même pas à se fermer la bouche, tais-toi là-bas C’est vrai, elle criait partout telle une griotte qui annonçait sa propre venue. Sérieusement, félicitations Jayden, elle trop magnifique Tu veux la tenir dans tes mains ? tiens ?? Hum. . . la longue attente, enfin, tu es là (s’exclama ma belle-mère en tenant l’enfant dans sa main) Odessa, chéri, le long voyage Oui, c’est un très joli prénom, Odessa Ma grande Odessa, bienvenue à toi C’était là le prénom que nous avons trouvé pour notre fille, Odessa. On est rentré à la maison le lendemain et son papa, accompagnée de ma maman se rendit au marché pour faire des achats. Elle était la photocopie de sa grande sœur, on se dirait même qu’elle était revenue sous un autre corps. C’était la joie totale dans la famille. Tout le monde voulait la tenir ou encore dormir avec elle. Le temps passait et les jours se succédaient. La petite grandissait aussi en âge qu’en sagesse. Elle était trop intelligente cette fille-là. On la voyait apprendre à ramper. Ensuite, à se tenir seule. Nous étions très heureux de l’accompagner à chaque étape de sa vie. On l’amène à l’hôpital chaque mois pour faire son bilan et tout allait vraiment bien pour elle. On arrêtait de remercier les cieux pour tout cela. . . M-am-an. . . Chéri, viens voir, Ody a prononcé son tout premier mot, et elle m’a appelé Hum . . . reprend, je veux t’attendre aussi. . . Vas-y Ody, parle Tu ne veux pas parler en présence de papa, ce n’est pas grave C’est la solidarité féminine ça Toi et ta mère, je ne vous parle pas oh Les années passaient et c’était vraiment la joie avec mes amours. Déjà, elle a cinq ans, et on l’a inscrit à l’école. Elle nous ramenait toujours de bonne note et nous étions fiers de l’avoir comme enfant. Elle ressemblait et à son et à moi-même sa maman, à la fois. Elle avait aussi le cœur de son père comme je l’avais souhaité. . . Je ne travaillais plu et je ne pensais plus travailler non plus. Je m’étais faite une nouvelle profession, oui, mère au foyer. J’aimais tellement m’occuper de ma princesse Ody et mon habibi que je me suis dite de faire ça toute ma vie et tout ça m’avait donné une idée. Habibi, je veux plus travailler, je veux juste être une mère au foyer Sérieusement ? c’est ce que tu veux ? Oui, déjà que nous avons été bénis, tu as très bon boulot et tu gagnes vraiment assez pour nous prendre en charge. Tu ne peux pas savoir combien je suis fier de toi, Trésor Je veux aussi mettre un orphelina sur place dont je m’occuperai moi-même Tu peux aussi compter sur mon aide, toujours. . . Je voulais aussi créer une association d’assistance au veufs et veuves démunis en image de notre princesse Michaëlla. Voilà ce que je te propose, on va créer une association qui portera le nom de Michaëlla et qui aura pour but d’assister les orphelins, les veuves et les veufs. Comme ça l’orphelinat sera au nom de l’association Voilà, c’est ce que je veux faire J’avais mis sur place l’association et je ne consacrais ma vie qu’à ma famille et l’association. Maman, viens voir, je ne sais pas ce qui m’arrive Quoi, qu’est ce que tu as à crier mon nom comme ça ? J’ai taché ma culote, c’est quoi ça encore. . . Waw, ma petite est devenue une femme, le combat commence. Oui, une autre femme venait de rejoindre le club. Une vie remplie de combat mais surtout de bonheur. Une autre petite fille qui a grandi, qui grandi encore et qui grandira en se battant pour réaliser ses rêves.
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