Chapitre 5

617 Words
VALENTINA J’ai dû m’endormir, car quand je me réveille Vicente se trouve dans ma chambre. J’ai les yeux gonflés tellement j’ai versé de larmes. - Bonjour dit-il. - Qu’est-ce que tu fais ici ? Son regard glisse sur mon corps telle une caresse, s’attarde un moment au niveau de ma poitrine puis remonte vers mes yeux. - Où sont tes bagages ? Demande-t-il en regardant autour de lui. Je t’ai demandé de te tenir prête. - p****n, mais c’est une blague ? Il hausse les sourcils et me foudroie du regard. - Surveille ton langage. - Pourquoi ? Cela offenserait-il tes oreilles délicates ? À présent, il sourit, un immense sourire qui laisse apparaître une jolie fossette sur sa joue gauche. Il est désarmant, tout comme ses yeux, d’une couleur si douce. Il s’approche de mon lit et je me redresse. Il me rejoint et s’assoit au bord de mon lit, de nouveau son regard glisse sur mon corps. Je rougis j’ai l’impression qu’il me déshabille du regard. Je détourne le regard ne pouvant supporter son inspection. Il saisit ma mâchoire et tourne ma tête vers lui. Je le regarde dans les yeux. Il fronce de nouveau les sourcils, mais cela n’a rien de malveillant ni de calculé. Je pense qu’il me regarde vraiment. J’imagine l’image que je dois retourner, les cheveux emmêlés, les yeux gonflés et rouges d’avoir pleuré. - Surveille ton langage, c’est compris ? J’ai envie de lui dire oui, d’être gentille douce et obéissante, car il me fait peur. Même maintenant, alors qu’il sourit gentiment. Mais cet homme n’a rien de quelqu’un de gentil, bien au contraire. - Valentina ? Tu as compris ? Il resserre sa poigne et je déglutis. - C’est là que tu es censée me dire, oui. Oui monsieur si tu préfères. Suggère t-il. - Et si tu allais plutôt de faire foutre ? Il retrouve son magnifique sourire, et je sens un coin de mes lèvres se retroussé également. - Ah Valentina, Valentina, Valentina. Tu vas rendre cette expérience exceptionnelle. Dit-il révélant ses dents blanche parfaite. L’instant d’après, il m’attrape par les cheveux et me bascule le visage sur le matelas. Puis, il m’administre une fesser monumentale. Je ne sais pas ce qui est pire, la douleur vive ou l’horreur de son geste. Il me relève tout en gardant mes cheveux dans son poing. Je distingue le sang froid dont il dispose, quand il tire ma tête en arrière. Il me tord presque le cou. -Tu me fais…. - Est-ce que c’est compris ? - Oui ! Les larmes me montent aux yeux, à cause de la violence de son geste et de l’humiliation qu’il m’a infligée. - Bien. Il me libère et se lève. Aussitôt, je me masse le cuir chevelu à une main, tandis que de l’autre, j'essuie une larme qui dévaler ma joue. - Où sont tes sacs ? Réitère t-il. Je secoue la tête incapable de parler et morte de peur. Non, clairement cet homme est loin d’être gentil, il ne faut pas rigoler avec lui. - Comment ça ? Tu n’es pas prête ? Je t’avais dit que je viendrais à minuit et quart. - Je me suis endormie. Avoué je. J’ai l’air idiote, mais je n’ai rien d’autre à dire. - Ça ira pour cette fois. Je te laisse cinq minutes. Il s’éloigne vers la porte et l’ouvre. - La voiture t’attend devant pour t’amener à l’aéroport. - Où est mon père ? Pourquoi je demande cela ? Je n’en ai rien à faire où ce menteur peut-être. Je n’ai en aucun cas envie de lui dire au revoir. - Ton père ne peut plus rien pour toi maintenant, princesse. Cinq minutes.
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