Mercredi 6 décembre 2006 Mylène rêva encore d’une cité mystérieuse entourée de fortifications en ruines, sur lesquelles déambulaient des promeneurs aux vêtements d’un autre temps, d’une église qui ressemblait étrangement à l’abbatiale Saint-Saulve. La brume se leva, noyant le paysage, figeant le décor. Le chant d’un coq déchira brutalement l’image. – Un coq pas très matinal ! songea-t-elle en jetant un œil sur l’horloge posée sur le marbre de la cheminée et qui indiquait 10 h 15. La jeune femme se leva, s’approcha de la bassine en émail placée depuis la veille sur une coiffeuse en acajou. Elle procéda à quelques rapides ablutions avant de se vêtir. Elle sortit dans le couloir et descendit l’escalier. Une délicieuse odeur de café flottait dans l’air. Elle se laissa guider vers la cuisine

