CHAPITRE 23 HUBERT PIRON ACCUEILLIT SON ANCIEN commissaire de section avec chaleur. Les deux hommes s’appréciaient depuis de longues années et avaient partagé bien des aventures. – Ah, Patron, ça fait plaisir de vous revoir dans ces murs ! – Je ne vous cacherai pas que le 36 me manque ! Et vous, comment ça se passe aux Stups ? – Un boulot de dingue. Et on n’est pas toujours aussi efficaces qu’on le voudrait. Notamment ces dernières semaines ! Pourtant, mes gars sont motivés. On a récupéré un jeune lieutenant qui en veut. Mais, en face, on a affaire à forte partie. Et sans doute des gens hyperprotégés… – J’imagine bien. L’ingéniosité de ces malfrats est sans limites. S’ils la mettaient au service d’une entreprise, le pays se porterait beaucoup mieux. – Voulez-vous un café, Patron ? –

