Alicia était émerveillée par tout ce qu'elle voyait, elles étaient allés au musée national et faisait des recherches avec le guide et ça depuis les 20 jours qu'elles venaient ici. Alicia était émerveillée et plaignait déjà son départ prochain. Elles avaient presque finis leur devoir mais Sarah plaignait toujours de ne pas avoir vu le frère du cheikh...
- Sarah, arrête de te faire des illusions. C'est le frère du Cheikh. Il est de sang royale et nous sommes juste de simples étudiants. C'est impossible que nous le voyons... Il sera sans doute envahi d'une horde de garde.
- Ouais mais le voir me suffirait seulement. Je veux le voir... Il a étudié hors de Jaipour et il a 27 ans. Il est tellement beau et de plus il ressemble tellement au cheikh mais lui il est toujours souriant... On peut même dire que c'est ça qui les différencie...
- Ouais mais si nous allons revoir notre devoir et ne plus parler de ces beaux gosses??
Sarah soupira et laissa tomber. Le lendemain elles ne se rendirent pas au musée mais elles se rendirent à des magasins pour faire des achats et c'est ainsi qu'elles rentraient à l'hôtel avec plusieurs parquets.
Alicia était entrain de surfer sur internet quand elle entendit Sarah pousser un cri strident avant de crier gaie et presqu'en hurlant:
- Demain la famille royale organisera une petite fiesta dans leur plage privée. Et si nous y allons? Oh mon Dieu je vais voir le frère du cheikh.
- Euh... Je te signale qu'il y aurait plein de monde et de plus ils ne seront même pas dans la foule ou dans l'eau, ils seront sûrement postés avec des milliers de gardes pour regarder les gens s'émerveiller devant eux comme s'ils étaient des dieux et moi je déteste ça...
- C'est faux. S'il te plaît arrête d'être pessimiste. En plus la majorité du peuple ne pourra pas y accéder car ils n'ont pas l'argent pour se payer ce luxe. Mais nous, oui...
Mais c'est injuste... Pourquoi??? Faire une plage privée à laquelle tout le monde ne pourra jamais avoir accès c'est égoïste... Malheureusement l'injustice est bien plus courant que la justice. Alicia soupira et regarda sa meilleure amie, les yeux pétillants et les mains suppliantes attendant une réponse.
- D'accord.
Sarah poussa un autre cri encore plus strident et là la jeune femme se demanda si l'hôtel n'avait pas entendu. Après tout, ce sont des vacances et elles allaient s'amuser comme des folles et en plus elle n'était pas du pays, elle n'a pas à pleurer pour eux. Mais ces pauvres gens...
Quelques minutes plus tard, on leur apportait le dîner et la jeune femme mangea tout en regardant un film à la télé. Quelques heures après le film, Alicia regarda Sarah qui dormait car cette dernière avait passé les dernières heures a essayé de trouver le bikini parfait. Alicia prit ses écouteurs et se passa un tee-shirt et un short avant de sortir de la chambre. Elle prit avec elle de l'eau car elle allait courir.
- Madame, voulez-vous qu'on vous emmène quelque part??
- Oh non merci. Je vais marcher un peu.
La jeune femme sourit au chauffeur avant de le quitter. Elle prend la route à pieds avec les écouteurs aux oreilles et elle regardait tout autour d'elle tout en regardant derrière elle pour mémoriser le chemin. Tout était splendide. Les maisons étaient espacés entre elles et étaient indépendantes. Certaines étaient des énormes villas d'autres des petites maisons avec du pure luxe. La jeune femme vit une petite place. Elle était magnifique mais personne n'était assise ici et la jeune femme s'approcha et s'assit tendrement sur un banc pour mieux analyser les lieux...
Quelqu' un la tapota l'épaule et Alicia enleva les écouteurs et regarda derrière elle... L'agent lui parla en arabe et comme elle connaissait cette langue, elle pouvait facilement lui répondre:
- Bonjour mademoiselle. Qui êtes vous? Cette place n'est sans doute pas autorisée pour vous.
- Ohw. Je me promenais juste. Je suis une étudiante en histoire et je suis venue en titre de touriste pour rédiger un devoir sur ce pays. Je réside à l'hôtel ******** *****.
- Ah je vois attendez moi. Quel est votre nom?
- Alicia Miranda Gérardhi.
L'agent se retourna et prit son téléphone et passa un appel. L'agent a vérifié que la jeune femme résidait bien à cet hôtel. Après l'agent s'excusa et s'en alla.
Alicia regarda l'agent s'en aller et comprit que cette Jolie place était interdit à tout le monde. Mais elle était tellement belle et propre en plus. Pourquoi cet écart entre les riches et les pauvres? De toute façon, cet écart existe dans tous les pays du monde et cela enerva la jeune femme... Si tout le monde était comme elle...
Elle souffla et se priva de ce luxe car elle ne se sentait pas bien de jouir de quelque chose alors que d'autres ne pouvaient pas. Elle continua sa promenade et remit ses écouteurs. Au bout d'une rue, elle tourna et vit au loin une poussière s'élever et elle comprit qu'elle était dans une zone de riche et là maintenant elle rentrait dans la zone des gens pauvres et des gens plus ou moins aisés. Les bruits s'élevèrent et elle pouvait déjà voir la misère se peindre sur ses murs poussiéreux. Elle marcha et bientôt elle arriva à un marché et de là, elle voyait la vraie réalité de Jaipour.
On vendait habits, parrures, bijoux, viandes, et autres dans une même et seule espace et les vendeurs peuvent toucher un morceau de viande et sans même se laver les mains ils vont toucher des saris ou des bijoux. Les gens étaient pressés et de temps à autre une petite dispute s'éleva et ajouta au bruit incessant qui y régnait. La jeune femme était debout au millieu du marché et regarda autour d'elle. Des enfants couraient avec des cerceaux, d'autres poussaient des charges bien trop lourdes en gros...c'était horriblement affreux...
- Paie moi mon poisson, sale petit voleur.
- Je n'ai pas l'argent... Prenez votre poisson.
- Tu n'as pas l'argent Heinh...
Le marchand se mit à frapper le pauvre petit et dans une petite course Alicia arriva près d'eux et prit le petit garçon avant de le passer derrière elle.
- Qui êtes-vous pour le défendre???
- Et vous qui êtes vous pour le frapper?? Avec une chose que vous utiliser pour la viande en plus...
- ce petit chenapan m'a volé du poisson et il va me le payer...
Il essaya d'attraper le petit mais la jeune femme le serra encore plus derrière elle.
- Regardez ce pauvre enfant! Tu sais sûrement mieux que moi que cet enfant n'a pas de quoi s'acheter une sucette voir payer un poisson et de plus il a sans doute sa famille à nourir ce soir et avec tous les problèmes qu'il a vous le frappez en plus. Et vous pensez que cela va le corriger au contraire il volera encore plus : du poisson, des bijoux, des saris, des parrures. Et demain le nombre de bandits augmentera.
La jeune femme sentit ses larmes couler puis elle regarda autour d'elle et dit plus haut:
- Et vous? Vous ne dites rien alors que ce petit garçon fait sans doute d'énormes travaux pour vous pour un rien d'argent et vous ne faites rien pour l'aider...
Alicia regarda le petit garçon et caressa son doux visage durcit par la misère et le poids du travail. Elle fouille dans sa poche et tira deux billets de 50 euros. Il se leva et tendit un au marchand qui le prit et l'empocha avant de s'en aller et elle tendit un au petit roux et lui dit en souriant:
- Prends ton poisson. Va et ne vole plus...
Elle regarda le petit garçon s'en aller en courant et elle eut le coeur gros. Un cheikh? mon c*l et regardez toute la misère sur leur visage. Sans doute, il se pavane dans les cours de son château en contemplant toute sa richesse. Mais à quoi ça lui sert sa richesse si son peuple croupit dans la misère???