Chapitre 8Le lendemain à l’aube, on vient tambouriner violemment à ma lourde. Un gus ouvre, me file un thé et un bout de pain, et m’invite à me magner le cul. J’avale sans grande conviction ce petit dèj loin d’être au top, et vais prendre une douche. Je me rhabille, et planque les seringues en catimini dans la salle de bain entre ma ceinture et mon pantalon. Elles sont petites, en plastique dur, tiennent bien, c’est donc la planque idéale, elles s’y insèrent parfaitement. On vient me chercher quelques minutes plus tard, m’annonçant que nous devons dégager au plus vite, et mon accompagnateur en profite pour me ligoter les paluches. J’avoue être un brin stressé avant cette opération pour le moins périlleuse. Le garde et bibi empruntons un couloir que je n’avais pas encore vu. Nous débarquons
