Chapitre 35 : La Libération Le claquement sec de la porte fit sursauter Élisara. Elle était en train de retirer sa cape noire, de retour de sa visite à Riven. Son cœur battait encore fort. Elle n’eut pas le temps de se retourner qu’elle sentit une présence sombre envahir la pièce. Driven. Il claqua la porte derrière lui. Son regard était glacé, ses mâchoires contractées. Il avança à pas lents, comme un prédateur prêt à frapper. — « Où étais-tu ? » demanda-t-il, la voix basse et dangereusement calme. Élisara se retourna lentement, droite et fière malgré la peur qui l’étreignait. — « Me promener. L’air était lourd. » — « Ne me prends pas pour un idiot, Élisara. » gronda-t-il, s’approchant d’elle. « Tu es allée voir ce misérable, n’est-ce pas ? » Elle soutint son regard sans flancher

