Chapitre 10 : Cocon émotionnel — Mon père... Il m’appelait toujours "sa lumière du matin". Sa voix était basse, un souffle. — Il disait que, tant que je souriais, rien ne pourrait le vaincre. Je croyais qu’il était invincible... Elle s’arrêta, sa gorge serrée. Riven tourna légèrement son visage vers elle, les coudes posés sur ses genoux, l’écoute dans le regard. — Tu étais tout pour lui, j’en suis sûr. Et tu le seras toujours. — Je l’ai vu mourir, Riven. Ses yeux… Il ne m’a même pas regardée. Il avait déjà perdu conscience quand je suis arrivée. Et Driven… il m’a vue. Il m’a vue le trouver. Et il n’a rien dit. Juste… ce sourire froid, cruel. Sa voix se brisa, et ses épaules se mirent à trembler. Riven s’approcha, lentement, lui tendant la main. Elle hésita, mais ses doigts vinrent

