Un réveil pas comme les autres

1782 Words
Je me réveillais au cri de mon réveil à six heures précise. Si mon téléphone ne coûtait pas si chers, il aurait explosé une bonne centaine de fois contre le mur. je déteste le matin. Pourtant aujourd'hui, je me sentais moins énervé que d'habitude. La première chose qui me venu en tête, fut le sourire de Mana lorsque je lui ai dit au-revoir en fin de journée. Elle m'avait prise dans les bras et remerciait de la journée au zoo. Puis la sensation de bien-être disparu rapidement. "pauvre petite... Subir une agression à un si jeune âge, ne pas avertir la police et avoir une vie qui semble déjà trop compliqué" murmurais-je je soupirais quand une voix répondit : "Je sais... Moi aussi ça me fais de la peine" je soupirais à mon tour "Pfff... C'est clair" Il y eu un silence. Mon cœur se mit à battre très vite, mon souffle se coupa et je me redressa d'un coup de mon lit, le regard en panique autour de moi. J’écarquillais les yeux et inspira d'un coup en bloquant ma respiration quelques secondes. Il était assis sur la chaise de mon bureau, tourné vers moi, la jambe détendu et le regard perplexe. Ses yeux bleus me fixer et sans prononcer un mot, il tendit la main pour me saluer. Le cri qui s'échappa de ma bouche à ce moment là me fit moi même sursauter et c'est avec les deux mains sur la bouche que je bloquais le son d'en sortir davantage. Il continuait à me regarder avec un sourire crispé quand j'entendis les pas de mon père monter l'escalier en courant. Je me précipitais sur Randy, lui attrapa la main et le jeta contre le mur derrière ma porte juste au moment où celle ci s'ouvrit. - Nana ! cria mon père essoufflait. Ça va ?! - Oui ! Tout va bien pardon ! repondis-je avec un sourire gêné. J'ai... J'ai cru voir un cafard. - Un... Bon sang ! Ne me fais pas une peur pareille ! J'ai cru que tu étais blessée ! - Désolé. C'est sortie tout seul. Tu sais que je déteste ces bestioles. - Ha... Oui. Repondis mon pére peiné. Ne t'inquiète pas, on ne vivra plus jamais avec des cafards... Je te le promets. - Tout va bien alors ! Rigolais-je pour lui redonner le sourire. La cafetière est réparé ? - Qu'est ce que tu crois ? je sais tout réparer. Descend vite, je t'en sers une tasse. - Ha... Je me prépare d'abord et j'arrive. - Tu te prépare avant le café ? - La peur du cafard a été plus forte que le café ! Rigolais-je encore. Je descend dans dix minutes. - Descend dans vingt. Choisis des vêtements pas froissés pour une fois. Il avait fais demi tour et je refermais la porte sur un sourire tendu. Je croisais son regard que je fusillais de tout mon être. - Joli pyjama. Rigola t-il en me regardant de haut en bas. - Les lapins roses te feront moins rire si tu ne t'explique pas dans les dix secondes. Il se racla la gorge et mis une mèche de ses cheveux gris en arrière. - Dix... Neuf... - Alors tu as peur de toutes petites bêtes mais pas d'un monsieur muscle ? - Huit... Sept... - Tu me dira, comme t'es minipouce, les cafards doivent te paraître énormes. Un peu comme s'ils avaient la taille d'un chat... En moins mignon. - Ok, un. Dis-je en attrapant ma batte de base-ball à côté de mon bureau. - J'ai besoin de toi ! Coupa t-il en se rendant, les deux mains en l'air. Je m'arretais dans mon élan. - Explique toi. Vite. - Tout est toujours une question de timing avec toi ? - Quand un mec que je connais à peine débarque dans ma chambre quand je dors, oui. Je pense que si tu tiens à avoir des enfants un jour, ta intérêt à arrêter de plaisanter. D'ailleurs comment tu es entré hein ?! Les mains toujours en l'air, il me montra la fenêtre du doigt. - Ne dors pas la fenêtre ouverte. - Elle était pas ouverte. - Tu as du oublier - Certainement pas. - Ok je l'ai un peu forcé après avoir tapé une bonne vingtaine de fois dessus. Ta un sommeil de plomb j'y peux rien. - Et la sonnette tu connais ? Tu sais ce bouton à côté d'un grand rectangle en bois qui sert à rentrer et sortir ? Il pouffa de rire et détendu ses mains. Il me souria et je posais finalement ma batte sur le lit. je m'adossais contre mon bureau et le toisais un bref moment. Il ne disait plus rien à présent et se contenter d'attendre que je finisse de le juger. Il n'avait visiblement pas l'intention de me faire du mal et son comportement semblait plus être celui d'un enfant maladroit. Bien qu'à cet instant... Ses yeux bleus me déstabilisé. Je ne savais pas si c'était leurs beautés lagon qui lui donnait cet air innocent ou si je le trouvais juste mon beau garçon. Il portait un veston au col droit et un pantalon centré de couleur foncé. L'uniforme des étudiants de la faculté de droits. ça lui donnait un air pâle qui faisait ressortir sa peau blanche et ses cheveux argentés. J'ai du le regarder trop longtemps lorsqu'il me demanda : - Tu me mates ou tu me juges ? - Ne prend pas tes rêves pour la réalité. Rétorquais-je du tac au tac. - Ce n'est pas mon rêve, ça aurait été gênant que tu ai le coup de foudre. T'es pas mon style de nana... Nanako. - Tellement prétentieux. Souflais-je. Si ta le temps de trouver des jeux de mots, Dis moi plutôt comment tu m'a retrouvé ? - Fujii Nanako. Il y a cinq Fujii dans cette ville mais un seul dans le quartier de notre fac. j'ai commencé par la. - Super, j'attire que les tarés... Bon venons en au fait. Tu veux quoi ? - Désolé. J'ai besoin d'un service et jusque là je n'avais personne à qui demander. - Un service qui t'oblige à rentrer par effraction ? c'est pas toi qui est en 3eme année de droit ? Il rigola gêné et s'asseya sur la chaise. - Tu pourrais garder Mana aujourd'hui ? - La garder ? - Oui. Après ce qu'il c'est passé hier, j'ai peur de la laisser seule. Je ne peux pas me permettre de rater une autre journée de cours. - Moi aussi j'ai cours. - Tu connais pas la fac de droit. C'est sur concours. Tout le monde se tire dans les pattes. si ta raté un cours, personne ne viendra te filer ses notes. Les redoublants font exprès de mettre le bordel sur certains cours pour qu'on rate des informations. C'est déjà un monde de dingue. - p****n de futur avocat. Je déteste ce métier. - Pourquoi ? - Des milliers de raisons mais la tout de suite, vos airs superieur comme si les autres metiers etaient moins important. Comme mes cours. Ils sont clairement moins important que toi visiblement. Bref. Met Mana à l'école elle sera en sécurité. - Pas cette année. Normalement j'ai un ami fidèle qui s'en occupe mais il a du s'absenter deux jours. C'est pour ça que Mana était seule hier. Je soupirais longuement. Dans quoi je me suis fourré encore ? je réfléchissais un instant. Cette pauvre petite n'est pas responsable de ce monde de fou et de sa vie. Mais si je m'implique aujourd’hui, je sens que j'ai pas fini d'en sortir et que les problèmes vont me tomber dessus. En plus il n'est pas toujours sympa... - Je te dis oui à deux conditions. - Lesquelle ? - La premiere, tu me diras toute la vérité sur votre situation. ce soir. Il y eu un silence. Ses pupilles me fixérent sérieusement comme pour évaluer le sérieux de ma condition. - Tu... Tu va me fixer encore longtemps ?! begayais-je gêné. - Je ne peux pas te le promettre ce soir. mais je te le promet dans un avenir proche. - Haaaa ça me soule ! Soupirais-je. Je vais garder ta sœur et je ne sais pas à quoi je dois m'attendre ?! - Tu dois la protéger... Mais surtout, la faire sourire, comme tu la fais hier. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas sourit. J'écarquillais les yeux. Sa voix était devenu tellement douce que j'en avais eu des frissons. La situation de Mana semblait beaucoup lui peser. - Je dois la protéger de quoi ? - Du monde extérieur. Soyez prudent si vous sortez. Rester dans des endroits bondés et passants. - Il faut m'en dire plus. - J'ai pas le temps la. c'est oui ou non ? S'impatienta Randy. - Tu as oublié la deuxième conditions. - Ha... Oui. Parle. Je faisais mon plus beau sourire, me pencha en avant pour le narguer et lui dit d'une voix plus aïgu : - Il faut que tu me fasse un compliment au moins une fois par jour si on est emmené à se revoir. - Tu es si prétentieuse... Râla Randy. - Ça c'est pas un compliment. Souriais-je pour l'embêter. - Ok. Tu as une belle poitrine. Pas trop petite, pas énorme. juste la bonne taille. Comme deux melons. Je ne sais pas par quelle couleur mon visage est passé mais il en a bien rigolé avant que je ne lui lance ma batte posé juste à côté. Sans surprise il l'a rattrapa au vol et me nargua à son tour en prenant appuie dessus. - Alors c'est oui ou c'est non ? me demanda t-il - ...D'accord. - Vraiment ?! Tu es d'accord ? - C'est pas pour toi abruti. c'est pour Mana... Je me sentirais mal de l'abandonner. - Merci. Il avait sourit. C'était un beau sourire sincère. On avait réglé l'organisation en une vitesse éclair et il ressortie par la fenêtre. Il enjambé à peine que je retenu un souffle. Il c'était retourné, le sourire aux lèvres. - Bah alors ? On a peur pour moi ? - On est au premier étage. Tu va descendre par où ? ... Comment tu es monté d'ailleurs ? - Comme ça. Il avait d'un coup pris son élan et sauta dans le vide. Je me précipitais à la fenêtre et l'aperçu dans le vieux sapins à deux mètres de distance. Il descendait aisément et me salua lorsqu'il toucha terre. Je restais bouche bée en l'imaginant faire le chemin inverse tout en forçant ma fenêtre. "Ce gars là en droit ?... on dirait Jackie Chan"
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