Chapitre 2: L’arriver chez l’alpha suprême

1868 Words
Angeline Le trajet dure plus de deux heures et je finis par m’endormir sur l’épaule de Sacha. Quand la voiture s’arrête, je me réveille et me redresse d’un coup. Ils descendent et attendent que j’en fasse autant. En descendant de la voiture, je regarde la grande maison, elle est magnifique. Avec un grand jardin qui l’entoure. Elle doit avoir au moins une vingtaine de pièces à chaque étage. C’est géant ! J’observe la maison avec étonnement. Et me tourne vers L’alpha. _ C’est vraiment votre maison ? _ Oui et ce sera la tienne aussi. _ Y a combien de personne qui vit là-dedans ? _ Mes deux bêtas ici présents, leurs familles et moi-même. Nous avons chacun une aile. _ Et… Et ma mère ? _ Elle nous a quittées en te mettant au monde… Il me tourne le dos et avance vers la maison. Je le rattrape et m’excuse de ma maladresse. _ Ce n’est rien, tu ne pouvais pas savoir. Viens, je vais te montrer tes appartements. _ Mes appartements ?? _ Cela a l’air de t’étonner ? _ Désolé de vous dire ça, mais je partage ma chambre depuis toujours avec les mêmes personnes. Je n’ai jamais eu de chambre à moi. _ Tu l’as à présent, une chambre, un salon, une salle de bains et un dressing privé rien que pour toi. On monte à l’étage et prenons l’aile est, il ouvre la double porte et me laisse entrer la première. Le petit salon est grandiose, tout a été refait à neuf et curieusement, tout est à mon goût. On entre dans la porte de gauche et là aussi la chambre et magnifique et à mon goût. La salle de bains et le dressing sont tout aussi charmants. _ Comment saviez-vous que ma couleur préférée était le bleu nuit ? _ Parce que je ne t’ai jamais quitté des yeux, ma petite Angeline. J’ai toujours gardé un œil sur toi. _ J’aurais préféré que vous ayez été avec moi. _ Moi aussi, mais dit toi qu’avec la guerre. Je voulais que tu sois en sécurité. Je dirigeai la guerre et je ne pouvais pas prendre le risque que mes ennemis sachent que j’avais un point faible. Mais en te cachant, tu es devenu ma force. Car je savais que je finirais par te retrouver. Maintenant, je voudrais apprendre à te connaître personnellement. _ Je veux bien aussi… Comment dois-je vous appeler ? _ Si tu me le demandais à moi, ce serait papa. Mais je suppose que tu le feras quand tu seras prête. En attendant, tu peux m’appeler Derek si ça te convient. _ Oui, je vous remercie. _ Angeline, tu es ma fille. Tu as le droit de me tutoyer. _ Je… _ Je comprends, quand tu seras prête. _ Merci… Les sœurs m’ont éduquée dans le respect des aînés, nous les vouvoyons et c'est tout à fait normal pour moi de vous vouvoyer… _ Je comprends… Je te laisse t’installer… Ah et je t’ai acheté quelques bricoles. Regarde ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas, on pourra l’offrir à tes amies de l’orphelinat. Quand tu auras fini, tu pourras me rejoindre en bas, je serais dans le salon. _ Bien, je vous remercie pour les présents. Je vais voir ça. Il sort et j’attends d’être sûr avant de sauter dans tous les sens et de courir vers le dressing. Il y a de tout, des robes, des jeans, des tee-shirts, des pulls, il y a une étagère remplie de chaussures. Chaque fois que j’ouvre une porte, je trouve des trucs merveilleux. Des sacs, des bijoux. Je m’avance vers le fond du dressing et vois une coiffeuse avec tout le matériel pour se faire une vraie beauté. Si je ne savais pas qu’il pourrait m’entendre, je hurlerais de joie. Je choisis plusieurs tenues, ainsi que quelques paires de chaussures et ensuite, je choisis des sacs et des bijoux. Une fois mes choix faits, je les prépare pour mes amies restées à l’orphelinat. Je choisis une tenue puis par prendre une douche et part rejoindre Derek en bas. _ Monsieur Derek ? _ Angeline, oublie le monsieur. Tu es très belle. _ Je vous remercie, j’ai préparé ce que je ne garde pas pour l’orphelinat. Pourrais-je leur apporter, moi-même ? _ Oui, c’est possible. Si ça peut te faire plaisir. Mais tu n’iras pas seule. _ Vous pourriez m’y accompagner ? _ Je suis navré, mais non, je dois recevoir les différents alphas de par le monde afin de savoir si tout se passe bien comme prévu. Cela durera au moins une semaine, je suis désolé. _ Ce n’est rien, peut-être que le fils de votre bêta comment s’appelle-t-il déjà ? _ Sacha, oui. Je vais lui demander de vous accompagner. Il est digne de confiance. Mais… Il ne peut rien y avoir entre vous. Tu en es consciente, je l’espère. _ Hein !!! Eu, je ne voulais pas dire qu’il… Derek, je le trouve gentil. Rien de plus, je vous le jure. _ Je ne disais pas ça contre toi. Sacha a déjà trouvé son âme-sœur et je ne voulais pas que tu te fasses de fausses idées. Quant à toi, je voudrais te garder un peu pour moi, avant que tu ne rencontres qui que ce soit. _ Eu… Derek, je n’ai que 17 ans. Je ne suis pas du tout pressé de rencontrer mon âme-sœur. _ J’en suis ravi. Bon, si nous allions passer à table, tu dois avoir faim. Ah oui, eu, on dîne tous ensemble et ce soir, je vais te présenter au reste de la meute qui vit ici. Demain, je te présenterai au monde entier. _ Qu… Quoi !? C’est une blague ? Vous voulez dire que je vais passer à la télé ??? _ Oui, à moins que tu ne veuilles faire le tour du monde, c’est facile avec les sorcières, j’en connais deux qui peuvent s’éclipser en un claquement de doigts. _ Non !!!! Derek, je ne peux pas !! Je ne sais pas faire ça !!! Je vais dire quoi ?? _ Ça se passera très bien, tu n’as pas à avoir peur. Tout le monde veut connaître leur princesse. _ Princesse ??? _ Et oui, tu es une princesse. C’est comme ça qu’ils te verront quand ils sauront que tu es la fille de l’alpha suprême. _ Comment avez-vous réussi à devenir l’alpha suprême ? _ En gagnant cette guerre, pour notre espèce. Je ne te cacherai pas que j’ai tué énormément de gens. Et nos ennemis me détestait. C’est un peu à cause de ça que j’ai dû te cacher aux yeux du monde. Seules les personnes les plus proches de moi connaissaient ton existence. _ Pourquoi maintenant ? On arrive à la salle à manger et je vois des dizaines de personnes qui nous regardent, mais je veux une réponse, alors je n’y prête aucune attention et attends qu’il me réponde. _ Je ne voulais plus perdre du temps. Comme je te l’ai dit, ta mère et morte en te mettant au monde et si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est uniquement parce que je lui ai promis de rester à tes côtés jusqu’à ce que tu n’aies plus besoin de moi. Mais… La solitude et dure. Ta mère me manque énormément et par moments, il me tarde de la retrouver. La seule chose qui me garde en vie aujourd’hui, c’est toi. On part s’asseoir et mon père attire l’attention de la famille, il me présente aux deux familles. Ils sont tous curieux et me posent mille et une questions. Je fais la connaissance des différents membres de la meute. Ils sont tous charmants et j’aime beaucoup Kiara la femme de Sacha. J’apprends qu’ils ont tous les deux 19 et 20 ans. Et qu’elle adore comme moi dessiné. Quand le repas se termine, je monte me coucher. Car Sacha m'a prévenu qu’on allait apporter les affaires à l’orphelinat dès sept heures. Car, il avait beaucoup de travail ici même. Je pars directement me changer et enfile un des pyjamas tout neufs. Et m’installe dans le grand lit, ça me change du petit lit que j’avais à l’orphelinat. On pourrait dormir à cinq dans ce lit. Je m’installe et tourne en rond durant plus d’une heure. Je n’ai vraiment pas l’habitude de dormir comme ça. Je finis par me lever et cherche de quoi m’occuper dans la grande demeure, je sors à l’extérieur et marche vers le jardin. La pleine lune éclaire de sa lumière le terrain, je n’ose pas aller trop loin, car j’ignore où sont les limite du territoire. Je marche, le long du lac admire la lune et les étoiles. _ Vous ne devriez pas vous promener seule la nuit mademoiselle, vous risqueriez de faire de mauvaises rencontres. Je sursaute au son de sa voix, il porte des vêtements sombres ce qui le rendrait presque invisible. Mais ses yeux transpercent la nuit comme deux sabres. D’un gris si métallique que mon cœur en loupe un battement. Je sens une chaleur montée en moi, j’ignore ce que cela signifie, mais je ne peux détacher mes yeux des siens. Je n’arrive pas à prononcer un seul mot. L’homme sort de l’ombre et s’avance vers moi, ne me quittant pas un seul instant des yeux. Il tend sa main et caresse mon visage, je ressens comme un électrochoc si puissant que j’en oublie de respirer… _ Mienne… Murmure-t-il. Qui aurait cru que je vous trouverais ici… Quelle est votre nom ? _ Angeline… _ Angeline… La fille de l’alpha suprême ? _ Oui, à ce qu’il paraît. Mais à qui ai-je affaire ? _ Je ne sais pas si c’est une bonne idée de vous le dire. _ Pourquoi donc ? _ Parce que je ne voudrais pas vous perdre à peine après vous avoir rencontrée. _ Pourquoi dite vous cela ? _ Je ne crois pas que votre père m’acceptera en tant qu’âme-sœur de son unique fille. _ Votre âme-sœur ? Alors c’est ça que j’ai ressenti ? Quand j’ai croisé votre regard… _ C’est le lien d’âme-sœur qui se crée, oui. Et si votre père, venez à l’apprendre. Je ne donne pas cher de ma peau… _ Mais pourquoi ? _ Peu importe, je vais vous raccompagner à vos appartements… _ Attendez… Dites-moi au moins votre prénom… _… Appelez-moi Angus. Je suis Angus à travers les couloirs et jusqu’à ma porte… Je l’ouvre et m’appuie sur l'embrasure, ne le quittant pas des yeux. _ Bonne nuit princesse. _ Bonne nuit, Angus… Et… Je suis sûr que nous trouverons un moyen. _ Je l’espère, mais s’il vous plaît n’en dite rien n'a personne pour le moment. _ Comme vous voulez. Bonne nuit… Je dépose un b****r sur sa joue et retourne dans ma chambre. Je m’allonge sur mon lit et repense à ses beaux yeux gris. J’ai trouvé mon âme-sœur. Qui aurait cru que je le rencontrerais ici même, le jour où j’arrive, Angus, j’aurais voulu en savoir plus sur lui… Moi qui disais ne pas être pressé de le rencontrer encore au matin auprès de Derek. Il me tarde de le retrouver à pressants…
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