Gabriel
Après notre jogging, Devon se rend à la salle de sport plus déserte que d’habitude délestée des hommes qui doivent rentrer incessamment et je remonte les allées caillouteuses pour ouvrir la clinique.
Il y a dix chambres confortables, équipées médicalement, une petite salle de radiographie avec des appareils coûtant une vraie fortune, deux salles d’examens, une pharmacie en plus de toutes les armoires pleines à craquer de matériel et de médicaments.
Les lits sont faits, tout est encore neuf, immaculé, silencieux.
Aaron m’envoie un message m’annonçant l’arrivée du convoi à la grille principale et je sors pour les attendre.
Deux énormes vans noirs finissent par apparaître dégageant des nuages opaques de poussière dans leur sillage.
Ils se garent en quinconce devant la clinique
