Adena J’agrafe ce matin la béance sanguinolente de mon cœur déchiré en ouvrant les yeux. Je suis arrivée ici il y a deux jours et ce matin, le dépaysement, le vide m’aspirant jusqu’au vertige est omniprésent. Je sais que je vais devoir m’habituer à cette douleur hantée d’une ombre haineuse à l’encontre de son responsable. J’enfile une tenue de sport que je trouve dans le dressing puis je pars à la recherche de leur salle d’entrainement. Je prends un café et une viennoiserie à la table du salon désert sur mon chemin et je prends directement le chemin de la salle de sport que j’ai déjà eu l’occasion de fréquenter la veille. Je reprends vite goût aux familiarités et coutumes italiennes qui m’avaient un peu manqué je dois bien le reconnaître. Je suis les allées fleuries de la propriét

