Pour l'amour de ma fille❤❤

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Marx Carlington était un magniac des affaires, un vrai tyran, un vrai connard que Mia détestait de toutes ses forces. Il était beau comme un Dieu certes, mais il était cynique pas étonnant qu'il soit encore célibataire et que sa fiancée l'ait quittée. Mia le détestait de toutes ses forces non seulement parce qu'il pensait que la place de la femme est à la cuisine et non à la barre, mais aussi puisqu'il cherchait à lui prendre tous ses clients. Il y a 2 ans de cela, la jeune femme venait de lancer son cabinet et comme elle était une avocate de renom, elle a été invitée dans un congrès. Le congrès des Carlington. Oui, le congrès a été planifié par le père de Marx, un grand et célèbre avocat actuellement à la retraite. Il avait invité l'avocat en chef de chaque cabinet d'avocats. Elle était heureuse d'y participer, car elle allait facilement se frayer un chemin dans la cour des grands. Il y avait une réunion et comme elle devrait ramasser ses longs cheveux rebelles et difficiles à coiffer, elle eut du retard. En rentrant dans la pièce, tout le monde était déjà assis. Les regards se dirigèrent sur elle... Elle prit du temps pour remarquer qu'elle soit la seule femme ici et qu'elle était la seule à porter un costume bleu roi... Tous étaient des hommes et en costume noir en plus... Elle se dirigea vers son siège un peu honteuse, mais elle, fut interrompue en vitesse par Marx qui lui demanda de lui apporter un café. Comme s'il était une servante... Elle avait préféré se maîtriser et elle alla chercher le café sans faire d'histoires. Elle l'a détesté depuis ce moment... Elle a déposé le Café bruyamment pour passer sa rage puis a rejoint sa place. Marx était surpris de réaliser qu'une femme était de la partie... Elle fit des recherches sur lui, pendant la soirée et découvrit qu'il était un fils à maman, pourri, gâté. Durant le congrès, seules des activités masculines étaient organisées. La jeune femme ne se sentait pas à l'aise, sans oublier que Marx semblait tout faire pour lui prouver qu'elle n'était pas à sa place. Elle le détestait encore plus pour ses raisons... La guerre est survenue entre eux durant une partie de Jeux d'échecs. C'était le seul activité-jeu auquel elle pouvait participer, car l'échec était plus ou moins mixte. Elle a voulu jouer une partie, mais Marx a fait entendre qu'elle devrait se refaire une beauté au lieu de jouer à ce jeu d'intelligence. Mia était énervée mais elle a simplement souri et l'a mise en défi. Elle avait gagné haut la main. Elle eut la paix, pendant le reste du congrès. Après cela, Marx voulant sûrement tirer sa revanche, commença à attirer les plus gros clients de la boîte de Mia. Au bout d'une semaine, elle avait perdu au moins 3 gros contrats. Elle était dépassée par la situation... Elle trouva l'opportunité de se venger quand un des employés des mines des Carlington a été viré sans un sou. De plus, l'employé avait des complications de santé à cause du travail dans les mines. La jeune femme avait un dossier solide contre lui, mais malheureusement, l'homme a vite retiré sa plainte, car l'entreprise lui avait donné une forte somme. La jeune femme était impuissante et dut abandonner. Marx savait que Mia allait gagner, car elle était bien plus qu'une adversaire de taille. Elle était une grande et compétente avocate. Le dossier était trop solide pour soudoyer le juge. Mia avait fini par ne plus avoir affaire avec eux...

Mia décida de se présenter à ses bureaux. Elle allait se rendre à l'entreprise... C'était de la pure folie... Elle savait que Marx n'allait jamais lui rendre sa fille, mais elle voulait quand même essayer. C'était riducule... Qu'allait-il bien lui dire ? Coucou, je sais bien qu'on se déteste, mais tu es le tuteur légal de ma fille et je veux la récupérer. C'était une catastrophe... Marx ferait sans doute tout pour l'humilier à nouveau... Sa Hannah. Elle se haïssait d'avoir agi de la sorte durant sa jeunesse. Elle se haïssait d'avoir échangé sa fille contre quelques années de débauche. Sa fille avait le pire des pères adoptifs du monde et pas étonnant qu'elle ait un comportement pourri, gâté. Seigneur... Faites-moi payer mes erreurs d'une autre façon. Ce matin-là, elle se leva et se prépara pour se rendre à L'entreprise des Carlington. Elle était nerveuse et avait le ventre noué. Elle avait un rendez-vous avec lui dans la matinée. Elle avait parlé avec sa secrétaire et non avec lui, mais il a dû être surpris quand il apprit que Mia voulait lui parler. Elle soupira et finit par abandonner son éternel costume pour une robe bleu roi. Elle attacha ses longs cheveux en un chignon strict puis elle regarda son reflet dans le miroir. Elle voulait ressembler à une femme, une femme comme toutes les femmes, mais elle avait encore l'allure de l'avocate redoutable qu'elle était. Elle voulait simplement sa fille... Rien de plus...

Elle n'était jamais allée à L'entreprise des Carlington et n'avait vu les bureaux que sur internet. C'était énorme... Elle resta bouche bée. Elle devrait passer une éternité à travailler pour avoir une telle empire. Elle oublia pendant quelques instants son stress et sa peur... Elle comprenait maintenant pourquoi il était un tyran en affaire... La majorité des employés étaient des hommes. Elle aperçut quelques femmes que dans le secrétariat et l'accueil. C'était normal... Cet homme était contre la liberté du travail des femmes... Un frisson de dégoût la parcourut. Elle n'avait jamais voulu être dans une telle position. Elle le détestait trop pour avoir affaire avec lui sur un sujet d'une si grande importance... Elle avait tellement envie de revoir sa fille. Elle rêvait de la serrer dans ses bras, mais elle savait aussi que la lutte ne sera pas facile et même si elle était une adversaire de taille, elle risquait de perdre contre lui, car les papiers d'Hannah stipulait que Mia pouvait la reprendre qu'à ses 18 ans genre dans 10 ans... Elle ne pouvait pas passer tout ce temps loin de sa fille... C'était inconcevable...

- Bonjour Mdme... Puis-je vous aider ?

- Oui. Je suis Mia Dopson. J'ai un rendez-vous avec Maître Marx Carlington... Voici ma carte!

Mia tendit à la jeune employée sa carte. Elle farfouilla dans son ordinateur puis écrivit quelque chose dans son cartable...

- Je vous reviens tout de suite... Je vais voir Mr. Carlington... Asseyez-vous sur le siège d'à côté...

La jeune femme s'assit calmement. Elle ne savait même pas ce qu'elle allait lui dire... De toute façon, elle savait déjà comment cette histoire va se terminer : Marx va refuser de lui rendre sa fille. Et elle n'aura rien à dire, car elle savait pertinemment qu'elle n'aura rien pour le traîner devant la justice et elle perdra sûrement... C'était tellement énervant... La jeune femme impatientant déjà. Elle guettait le retour de la jeune femme, mais elle tardait un peu alors elle dut calmer sa nervosité et essayer de paraître un peu plus naturel...

Les bruits de talon venant lui indiqua enfin que la jeune femme était de retour... Elle regarda la jeune femme revenir vers elle. La jeune femme avait un tailleur assez court avec des talons hauts sans doute elle faisait partie des femmes qui veulent du patron...

- Je suis désolée. Mr. est en pleine réunion. Pouvez-vous patienter un peu ? Il serait libre dans une vingtaine de minutes...

La jeune femme acquiesça après tout, elle n'avait pas le choix. Elle avait du mal à trouver ce rendez-vous... Trouver un autre, sera bien plus compliqué. Elle serra son sac et réajusta les pans de sa robe... Elle fit un tour dans les toilettes pour réajuster son maquillage et comme, elle sortait des toilettes... Elle vit la silhouette de l'homme debout près de la réception. Le cœur battant, elle s'avança, mais une fois prêt de lui, l'homme s'en alla en un pas pressant, rapide. La jeune femme Fronça les sourcils, confuse. Elle questionna la receptionniste du regard...

- Je suis désolée Mdme... Mr. Carlington a une urgence et il doit rentrer rapidement. Il m'a demandé d'annuler tous ses rendez-vous donc puis-je vous renvoyer pour demain à cette heure ? Je suis vraiment désolée...

- Je comprends... Ne vous inquiétez pas ! Pas besoin... Je vous recontacterai... Merci beaucoup...