CHAP. XXXVILe Carnaval de RomeQuand Franz revint à lui, il trouva Albert qui buvait un verre d’eau dont sa pâleur indiquait qu’il avait grand besoin, et le comte qui passait déjà son costume de paillasse. Il jeta machinalement les yeux sur la place ; tout avait disparu, échafaud, bourreaux, victimes ; il ne restait plus que le peuple, bruyant, affairé, joyeux ; la cloche du Monte-Citorio, qui ne retentit que pour la mort du pape et l’ouverture de la mascherata, sonnait à pleines volées. – Eh bien ! demanda-t-il au comte, que s’est-il donc passé ? – Rien, absolument rien, dit-il ; comme vous voyez, seulement le carnaval est commencé, habillons-nous vite. – En effet, répondit Franz au comte, il ne reste de toute cette horrible scène que la trace d’un rêve. – C’est que ce n’est pas autre

