Matricule 50820-17

2130 Words

Les premières années à Saint-Laurent-du-Maroni 1932 – 1933 Journée de travail, nuit de jeu, rêve d’évasion, éternel triptyque basique du forçat. À Saint-Laurent-du-Maroni, ainsi qu’à Cayenne, les transportés, condamnés aux travaux forcés pour crimes de sang, sont répartis en quatre catégories et tributaires de l’appréciation d’une commission d’avancement pour en changer. Les 3e classe, quasiment tous les forçats à leur arrivée, sont soumis à « la fatigue », c'est-à-dire employés aux besognes les plus pénibles, fréquemment dans des camps forestiers, ou aux corvées insalubres comme la vidange matinale, à l’aide d’une voiture à bras, des tinettes de la ville – le tout-à-l’égout n’existe pas à Saint-Laurent et Cayenne à cette époque – dont le contenu est déversé dans un champ d’épandage. Ap

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