Un amour difficile

Prologue

Tout se passe à l'époque où les chroniques f*******: étaient à la mode. Tout le monde se rappelle des fameuses chroniques. Ces merveilleux récits à l'eau de rose version street. Ces histoires ont bercés la plupart des filles de cité. On les dévorait, on attendait chaque partie avec impatience, commentant, likant. Ce n'était pas La Belle et la Bête mais la Belle et le Voyou. Les standards étaient revus. Pas de grande sérénades, pas de princes charmants, des déclarations d'amour maladroites mais pour une fois les héroïnes nous ressemblait plus ou moins. Alors on s' identifiait. Que celle qui n'a jamais rêvé du thug love en lisant une chronique jette la première pierre? On se laissait rêver et on s'imaginait pouvoir vivre les même histoires. Chacune d'entre nous a rêvé d'être aimé aussi fort que dans les chroniques où tout semblait parfait. Chacune de nous a rêvé de mariage, même à à peine 13 ans. Chacune d'entre nous a rêvé de "tombe lové d'un voyou". 

Pourtant en grandissant on se rend compte qu'on nous a bien eu. La vie n'est pas aussi facile et la cité pas aussi réductrice. "Aaliyaah l'algérienne-congolaise-russe-brésilienne-colombienne aux cheveux frisés, au teint tisméey soin et aux yeux bleus" n'existe pas. "Sorayaa la marocaine-égyptienne-syrienne-palestinienne aux yeux verts qui ressemble à Kim K. qui tombe amoureuse du grand dealer de la cité qui vient toquer à sa porte pour demander la main à son père dés le lendemain" n'existe pas non plus. 

Si la vie était un Kiwi, ça se saurait! 

Et puis, les chroniques étaient remplies de stéréotypes! Une fille de cité est vraiment obligé de finir sa vie avec un dealer ? Et puis y'a t-il que des dealers dans nos cités ? Bon OK je vous l'accorde il y en a 99,9% *rires* je blague. Mais vraiment si on essayait de voir plus loin que les stéréotypes? 

La vie a la cité n'est pas plus différente qu'ailleurs. Il y a du bon, du mauvais. Parfois on rit, parfois on pleure. Mais on est là, tous ensemble, dans le partage, avec nos valeurs et nos mélanges de cultures parce qu'à la cité ce qui prône c'est la diversité. Et ça, c'est le plus beau. 

Aujourd'hui les chroniques sont passés de mode mais me voilà en train d'en écrire une pour rendre hommage au style littéraire *oui oui, clairement un style littéraire* qui a animé notre jeunesse, enflammés nos nuits f*******:, teinté notre vision de l'amour. 

Mais cette chronique ne sera pas une chronique parmi tant d'autre. 

Elle sera différente. Elle est fictive mais peut tout à fait être réelle. Loin de tout les clichés ou de tous les bobards auxquels ont a eu droit, "Amour, Gloire et cité" est l'histoire d'une vie, de la vie. C'est pas une histoire qui arrive que sur le net, c'est une histoire qui peut arriver, à toi, moi, ta cousine, ta copine, ta voisine, à tout le monde. 

"Amour, Gloire et Cité" c'est leur vie à eux, une b***e d'amis: Dalila, Khadija, Lisa, Maïnina, Sephora,Djibril, Farès, Redouane, Aziz et Pablo. 

En voici la première partie avec l'histoire de Dalila & Djibril.

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BONNE LECTURE LES LOULOUS