Chapitre 7

1997 Words
Le lit grinça légèrement et le matelas s'affaissa sous le poids des deux corps impatients, surtout celui de Bobbie qui se retrouva allongée sur le dos. Elle redressa néanmoins son buste pour suivre son bel amant qui tentait de se séparer d'elle afin de se redresser complètement. Il parvint difficilement à se détacher de sa belle Bobbie. – Non ! Pourquoi tu t'arrêtes ?! elle haleta plaintive et languissante tout en respirant lourdement. – Ne sois pas si pressée mon cœur. Tu sais à quel point j'aime prendre mon temps avec toi. Un sourire énigmatique aux lèvres, il commença par retirer les boutons de manchettes de sa chemise sans la quitter des yeux. Ce fut ensuite au tour de ses chaussures. Impatience et excitée comme jamais, Bobbie se rallongea en ayant la gorge asséchée par l'envie. Elle aurait pu en profiter pour se déshabiller elle-même mais elle préférait quand c'est Hakim qui le faisait car ainsi, elle avait droit à encore plus de caresses. Son homme joua des épaules et retira habilement son vêtement et le laissa tomber au sol en se fichant éperdument du fait qu'il allait se froisser. Ce fut au tour de sa ceinture et de sa braguette d'être ouvertes. Bobbie trouva cet ensemble de sons terriblement sexy. Sous la seule lumière de la veilleuse, sa peau hâlé avait l'air irréelle et unique. Laissant son pantalon sur lui, il revint vers elle en s'agenouillant de sorte que ses sublimes jambes joints se retrouvent prisonnières des siennes. Bobbie avait du mal à rester tranquille, elle voulait le toucher. Mais lorsqu'elle tenta de le faire, il coinça ses mains baladeuses au sommet de sa tête avant de lui chuchoter "non, contente-toi de savourer ceci." Il la libéra quelques secondes plus tard mais non sans un regard lourd d'interdiction. Elle obéit malgré elle tandis qu'il reprenait là où il s'était arrêté. Les doigts du roi se glissèrent sous la jupe de sa maîtresse dont les orteils se crispèrent aussitôt contre le matelas. Une série insoutenable de frissons la parcoururent de la tête aux pieds lorsque ses grandes mains effleurèrent le bas de son corps pour mieux la faire gémir. Il caressa sa peau laiteuse et satinée comme de la soie. C'était la chose la plus douce qui soit. Le chignon de la jeune femme était complètement défait et il admira la façon dont sa chevelure brune était répandue sur l'oreiller immaculée, la manière dont ses lèvres entrouvertes laissaient apparaître ses dents nacrées comme des perles blanches. Il se nourrit particulièrement de la vision qu'offrait ses mamelons gonflés sous le vêtement qu'il se retenait de déchirer en lambeaux. – Hakim ! Silencieux mais soucieux du bien-être de sa maîtresse, il retira complètement la jupe en la tirant vers le bas. À présent elle était en débardeur et en string écarlate. Savoir qu'elle portait une lingerie si coquine sous une tenue si sage le rendit fou. Il ne pouvait ignorer l'érection douloureuse qui tailladait son entrejambe. La brune se mordit la lèvre lorsque ses yeux scintillants se posèrent sur la grosse bosse qui déformait l'avant du pantalon de son homme. De part et d'autre de ses hanches généreuses, Hakim coinça ses deux index entre les cordelettes du sous-vêtement en dentelle et la peau satinée de son amante. Avec une lenteur calculée, il tira ensuite le triangle de tissu vers le bas. Elle l'aida en jouant des jambes. Il approcha ensuite son visage de l'entrejambe de Bobbie. Elle écarta instinctivement les cuisses afin qu'il puisse admirer ses belles lèvres humides et scintillantes de cyprine. Hakim embrassa l'intérieur de ses cuisses en la faisant geindre. Il était si proche de sa féminité qu'elle pouvait sentir son souffle s'écraser contre la peau mouillée et palpitante comme un second cœur. Effectivement Hakim avait les yeux rivés sur cette fleur recouverte d'une delicate rosée qu'il savait sucré pour y avoir goûté à de nombreuses reprises. Mais alors qu'elle pensait qu'il allait poser ses lèvres sur sa vulve, il remonta vers son ventre et l'embrassa au niveau du nombril. Bobbie poussa un petit râle de frustration qui le fit sourire tout contre sa peau. Il plongea son regard dans le sien. – J'ai toute la nuit devant moi pour te déguster. Il laissa ses doigts frôler ensuite les côtes de la femme sous lui tout en faisant monter en ascension le bas du débardeur qu'ils finirent par ôter ensemble. À présent Bobbie était entièrement nue pour lui. Ils joignirent sensuellement leurs bouches. Tout en tenant son visage dans une de ses mains, Hakim de débarrassa du reste de ses vêtements. Bobbie soupira de bonheur en sentant sa lourde érection peser sur son ventre. Mais ce n'était pas suffisant, elle voulait l'avoir en lui. Il la tortura encore plus en enfonçant un doigt en elle pour faire de doux vas et viens au cœur de son intimité. Bobbie lui sanglota, versa une larme et griffa le dos. C'était si bon mais insoutenable à la fois. – S'il-te-plaît, elle le supplia en gesticulant lascivement des hanches pour qu'il continue ou s'arrête, elle ne savait tout simplement plus. – Qu'attends-tu de moi ? Supplie-moi et tu l'auras. – Tu sais ce que j'attends de toi, tu l'as toujours su alors je t'en prie, ne me fais plus attendre et viens ! La vision de Bobbie était brouilla par les larmes d'impatience. La chaleur régnant dans la peau était infime par rapport à celle que dégageait son corps nu. Elle paraissait si agonisante, si désespérée. On aurait pu croire que c'était Hakim qui dominait, lui qui avait le pouvoir. Mais c'était elle, c'était Bobbie qui tenait le cœur de cet homme entre ses mains, elle qui le rendait ivre de désir. Le souverain l'aida en accrocher ses jambes autour de sa taille et il se laissa enfin chuter dans l'abysse qu'était sa féminité. Elle était si étroite qu'il dû forcer un peu le passage mais il y alla avec assez de douceur pour ne pas lui faire mal. Avec elle, il n'oserait jamais de la violence et de la brutalité. Écartelée de l'intérieur, Bobbie poussa un râle fortement aigu en renversant la tête en arrière. Son intimité épousa la belle hampe de son amant avec une troublante perfection. Ça faisait si longtemps. Quatre semaines pour être exact mais pour chacun d'eux, c'était synonyme d'une éternité. Le cheikh ne cessait d'embrasser son amante tout en lui donnant de fougueux coups de reins en plein cœur de son sexe si accueillant. À travers leurs lèvres entrelacées, leurs langues se taquinaient avec acharnement. Bobbie lacérait la peau dorsale et cuivré de son amant tout en gémissant son prénom. De son côté, Hakim lui murmurait de tendres paroles dans une langue qu'elle ne comprenait pas. Peu importe après tout car c'était excitant et elle devinait aisément ce que ces propos reflétaient. Leurs unions charnelles avaient toujours eu quelque chose de profond et de spirituel que eux-mêmes n'arrivaient pas à cerner, le genre d'étincelles qu'on ne ressentait que lorsqu'on s'unissaient à l'être fait pour nous. Sans crier gare, Hakim se retira. Elle n'eut pas le temps de se plaindre qu'il la retourna sur le ventre avant de se renfoncer dans ses profondeurs intimes. Bobbie crut se liquéfier sur place en subissant ses ardents et puissants coups de boutoir. La tête plongée dans son cou et sans toutefois l'écraser de son poids, Hakim grogna sourdement au creu de son oreille avant de lui mordre sensuellement la jugulaire. Il s'empara de sa mâchoire et lui fit tourner la tête dans sa direction avant de l'embrasser avec une fougue incomparable. Le roi empoigna un des seins de la jeune femme qui se consumait d'extase sous lui et le pétrit avant d'en pincer le téton. Ses coups de reins s'intensifièrent en se mêlant à leurs râles, gémissements et grognements. Bobbie décida de prendre le dessus car elle aimait voir son visage d'habitude si fermé se tordre de plaisir. Elle chevaucha le balafré et s'empara de son membre viril. Elle le caressa de toute sa longueur avant d'approcher le g***d au niveau de son antre rougi. Elle l'avala à nouveau en poussant un long couinement en signe de plénitude. Plus que jamais dévoré par le plaisir, le roi avait une vue impénétrable sur l'entièreté de l'anatomie de son amante dont il ne tarda pas à empoigner les fesses pleines et bombées afin de l'accompagner dans ses mouvements. Les mains posées sur son torse velu et aux pectoraux gonflés, sa chevelure brune tombant en cascade de part et d'autre de sa poitrine généreuse, sa peau luisante de sueur et le délicat parfum qu'elle dégageait, tout ça l'emmenait petit à petit vers la délivrance. Pourtant il aurait voulu que ça ne connaisse jamais de fin. Bobbie roula divinement des reins, ce qui lui fit perdre le contrôle. Les bouts des doigts enfoncés dans la chair tendre de ses hanches, il la maintint sur place avant de soulever son propre bassin. Bobbie poussa un cri d'extase si strident que tout l'immeuble avait sûrement dû l'entendre. L'agrippant par le fessier, il coulissait en elle avec aisance. Bobbie feula à travers les décharges de plaisir qui la traversaient et cambra son buste aux seins rebondissants. Ses cheveux la collaient de partout tellement sa peau était humide. – Regarde-moi. Elle s'exécuta aussitôt en rouvrant les yeux. Hakim était si beau, si indéniablement viril. – Tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais de l'effet. – Crois-moi, je le sais Hakim. Je le sais parce qu'il en va de même pour moi mon amour. Perdue dans sa contemplation, elle en oublia son propre o*****e imminent et lorsque ce dernier la fauche sans qu'elle ne s'y attende, le souverain s'autorisa à se libérer à son tour. Il fut pris par un délicieux vertige au fur et à mesure qu'il se libérait par saccades au cœur de sa fleur. Et quand tout fut fini, le corps épuisé de son amante retomba aussitôt sur lui. Hakim enfoui ses doigts dans ses mèches humides de sueur au même titre que les siennes. Leurs rythmes cardiaques semblaient ne jamais vouloir s'apaiser. Avec elle, c'était toujours aussi intense. Elle n'avait pas utilisé de filtre d'amour sur lui, et pourtant il était fou d'elle de jour en jour. Bobbie gloussa dans son cou, ce qui attira son attention. – Qu'y a-t-il de si drôle miss Wiggins ? – Je me disais tout simplement que mes voisins n'ont sûrement pas apprécié notre symphonie cacophonique. En effet les murs séparateurs n'étaient pas du tout épais et c'est justement pour cette raison que Bobbie préférerait jouer sa musique sur le toit en toute tranquillité. Ce soir, elle avait été un peu plus bruyante que d'habitude lorsque Hakim l'avait besognée. Demain, comment allait-elle regarder ses voisins en face ou même les saluer sur son passage ? Son visage s'échauffa. – Tu n'as pas à te préoccuper de leurs avis, Hakim déclara en devinant sa gêne. Ce qui s'est passé c'était entre toi et moi, personne d'autre. Il avait raison, se dit Bobbie en relevant le visage vers lui. Ce genre de moments n'appartenaient qu'à eux seuls. Sa façon de lui faire l'amour l'emmenait au paradis, un éden où ils étaient les seuls Adam et Eve. Elle rougit encore plus en remarquant qu'il lui souriait avec tendresse. C'était toujours étrange pour elle de voir ses traits sévères s'illuminer de la sorte dès qu'il se détendait. Elle approcha sa main de sa cicatrice et la retraça du doigt. Hakim tressaillit sous l'effet de ce toucher aussi aérien que apaisant. Elle priait pour qu'un jour il lui raconte l'histoire de cette balafre, chose qu'il refusait de partager avec elle pour l'instant. En attendant, cette nuit leur appartenait entièrement et ils comptaient bien en profiter. C'est ainsi que le cheikh renversa sa maîtresse sur le dos avant de capturer passionnément ses lèvres pour la énième fois de la soirée. Elle se laissa faire avec l'abandon le plus total parce qu'elle était folle de lui et de ses caresses.
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