– Robert, je vous attendais pour partir, dit vivement Mme de Branefort. – Déjà ? fit-il en souriant. – Oui, je me sens malade, très malade. Il la regarda ; sa figure était décomposée, elle frissonnait. – Tu es en effet très pâle, dit-il ; je vais prévenir Thérèse. Va chercher Béatrix. Béatrix n’avait fait que changer de cavalier et s’envolait de nouveau. M. de Branefort alla vers le coin que sa sœur avait choisi ; elle y dormait du sommeil du juste, cachée à tous les regards par un quadruple rang de femmes. Il la réveilla avec ménagements et lui dit tout bas : – Nous partons. Mlle Thérèse se frotta les yeux, et consulta sa montre. – Pourquoi ? demanda-t-elle. – Clotilde est souffrante. – Oh ! c’est donc pour cela qu’elle a si peu dansé ; ce n’est pas comme Béatrix ; as-tu vu com

