IV-2

2071 Words

– Cette histoire, disait-il, remonte à 1904, époque où je m’occupais de ma grande affaire d’automobiles. J’avais les meilleures raisons d’espérer que le nom de Marcelin Breschet figurerait un jour à côté de celui des Renault, des Voisin, des Citroën, de tous les maîtres de la route. De mauvaises chances en décidèrent autrement. J’avais alors comme chef d’un de mes ateliers, dans une de mes usines, un certain Jules Gauthier, le père de ce Raymond Gauthier que tu as vu justement hier. C’est moi, je te l’ai dit, qui ai fait entrer ce jeune homme chez Gillequint. J’avais cru devoir m’occuper de lui à cause de la mort de son père, survenue dans mon usine à la suite d’une explosion. Elles étaient trop fréquentes à cette époque des débuts de l’automobile. J’arrive ici à l’aveu qui me soulagera d’

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