Pdv de Laurel...
Je gémis sans aucune retenue sous l'assaut sensuel et incessant des lèvres et des mains de Bryan sur chaque parcelle de mon corps nue.
Il me regarde actuellement comme si j'étais la huitième merveille du monde.
Mes joues rougissent sous son regard incandescant.
Il me dit d'une voix rauque
Bryan : " Tu es si belle Darling."
Après une attente qui m'a semblé interminable, il pose enfin ses lèvres sur les miennes.
Quand nos lèvres entrent aussi soudainement en contact, j'ai l'impression qu'un gouffre de volupté vient de s'ouvrir mes pieds, et c'est avec délice que je m'y plonge.
Sa langue vient chercher la mienne avec passion.
Je le laisse prendre possession de ma bouche, tout comme je prends également possession de la sienne.
Il lâche mes lèvres, me faisant par la même occasion gémir de frustration, puis il descend ses lèvres dans mon cou.
Je le sens inspiré mon odeur.
Il relève la tête, puis il plonge ses yeux verts clairs, semblable à deux émeraudes, dans les miens.
Bryan : " Je ne pourrais jamais être rassasié."
Ses lèvres viennent ensuite doucement torturer ma poitrine.
Il prend l'un de mes tétons entre ses dents, puis il le tire légèrement, m'arrachant un nouveau gémissement.
Il fait rouler le second entre ses doigts avec sa main libre, tandis que la seconde part à l'assaut de mon intimité.
Quand sa main entre en contact avec mon sexe, je frissonne tout en me cambrant.
Mon cerveau est focalisé sur toutes ces nouvelles sensations.
Je n'avais encore jamais ressenti tout cela auparavant.
Il commence à me caresser tout en continuant à triturer mes seins avec sa bouche et ses doigts.
Quand il entre un doigt en moi, je me cambre de plus belle, l'incitant ainsi à m'en donner plus...bien plus.
Il relève la tête, puis il croise mon regard.
Il comprend et insère un deuxième doigt.
Il me pénétre de ses doigts, alternant entre douceur et vitesse...
Puissance et lenteur...
Ma main atteint sa verge tendu uniquement pour moi.
Elle est si grosse que mon poing peine à se refermer dessus et à la tenir correctement.
Je fais de léger va et vient, m'adaptant au rythme imposer par ses doigts.
Ses doigts accélèrent leurs cadences, ma main également.
Nous perdons chacun le contrôle.
Avant que la boule qui grossit dans mon ventre n'explose, il retire ses doigts, me frustrant.
De contrariété, je stoppe moi aussi tout mouvement avec ma main.
Il rit en voyant ma mine déconfite, ainsi que mes sourcils froncés.
Bryan : " Du calme tigresse, ne m'en veux pas.
Je veux être en toi pour la suite."
Il embrasse le bout de mon nez, puis il se positionne correctement entre mes jambes.
J'écarte un peu plus les cuisses.
Bryan : " Prête ?"
J'hôche la tête.
Je suis plus que prête à l'accueillir.
Il glisse doucement en moi dans un râle.
J'ai l'impression que son membre est en train de m'étirer à l'infini.
Je ne savais même pas qu'il était physiquement possible d'accueillir un truc aussi gros à l'intérieur de soi.
Ses yeux sont mi-clos
Bryan : " Tu es si serré."
Laurel : " Et...c'est mal ?"
Il rouvre les yeux en grand, puis il m'embrasse une nouvelle fois, mais sur le nez cette fois ci.
Bryan : " Au contraire, c'est parfait.
Tu es parfaite."
Il atteint enfin le bout de mon antre.
Il se retire, entre à nouveau et ceci plusieurs fois, ce qui me fait grogner.
Il rit de plus belle
Bryan : " Je ne savais pas que mon âme sœur avait une louve qui sommeillé en elle."
Laurel : " Arrête de jouer Bryan et prends moi !
Maintenant !."
Il entre à nouveau, mais cette fois, pour ne plus en sortir.
Il commence sa douce torture en remuant des hanches.
Je me cambre davantage.
Comme pour ses doigts tout à l'heure, il alterne entre douceur, vitesse, puissance, sensualité...
Je ne sais plus où je suis ni comment je m'appelle.
La seule chose qui compte, c'est lui et moi, et lui en moi.
Notre étreinte dure un long moment.
Il n'y a plus que du plaisir.
Alors que mon o*****e est sur le point de jaillir, il enlace ses bras autour de ma taille, puis il se met sur le dos, m'entraînant ainsi avec lui.
Me voilà sur lui.
Je me redresse, puis je commence à onduler des hanches, en posant mes mains sur ses pectoraux parfait, tandis que l'une de ses mains vient caresser mon sexe et que sa deuxième vient se placer derrière ma nuque, m'obligeant à me baisser afin de l'embrasser.
Cette fois, c'est moi qui engouffre ma langue dans sa bouche.
Notre b****r est désordonnée, affamé, mais tellement bon.
Il mordille ensuite ma lèvre inférieure, avant d'y passer un coup de langue, tout en me donnant un puissant coup de hanche m'envoyant directement au septième ciel.
Il se redresse, me collant à son torse parfaitement dessiné et musclé digne des plus grandes statues de musée.
Une nouvelle fois, il vient sentir mon cou, puis mon épaule.
Il embrasse cette dernière avant de croiser à nouveau mon regard
Bryan : " Laisse moi te marquer et te faire mienne."
J'hôche la tête au moment exact ou il me donne un nouveau coup de hanche.
Qu'il me morde, qu'il me dévore, même si il veut.
Je lui donne l'autorisation de faire absolument tout ce qu'il veut de moi.
Je vois ses yeux devenir verts foncés, puis il sort ses crocs.
Il lèche mon épaule et au moment ou il s'apprête à les enfoncer dans ma chair...
DRING DRING !
Je me redresse d'un bond dans mon lit, seule !
Putain de bordel de merde !
Est-ce que j'étais vraiment en train de faire un rêve érotique avec un mec que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam ?
Et est-ce que j'allais vraiment le laisser me mordre ?
Mais surtout, et très certainement la question la plus importante, pourquoi étais-ce aussi bon ?
Je n'ai pas besoin d'avoir fait bac plus quatre pour savoir que je suis plus exciter que jamais.
Bordel, mais qu'est-ce qu'il m'a fait ce mec ?!
Et une nouvelle fois...
DRING DRING !
Ah merde, la personne qui a osé me deranger rappelle !
J'attrape mon téléphone, qui était posé sur la table de chevet, puis je décroche sans même regarder l'appelant...
Grave erreur de débutante.
Francesca : " Où es-tu ?!"
Laurel : " Grand-mère ?"
Voilà comment ne plus être exciter en à peine quelques secondes.
Francesca : " Oui, grand-mère, et je te repose ma question, où es-tu ?!"
Laurel : " Euh...à l'hôtel."
Francesca : " Et Maria, où est-elle ?!"
J'entends l'eau de la douche couler, c'est donc qu'elle est bien là.
Laurel : " Elle est avec moi.
Elle est sous la douche."
Francesca : " Et pourquoi êtes vous encore là à cette heure ?!"
J'ai loupé un épisode ou quoi ?
Laurel : " Mais euh, tu voudrai que l'on soit où ?"
Je l'entends soupirer.
La patience et elle, ce sont deux choses bien distinctes, sachez le.
Francesca : " J'ai reçu un appel de mon informateur ce matin."
Elle se tait quelques secondes avant d'ajouter d'une voix froide.
Francesca : " Le loup que nous recherchons a été aperçu dans cette entreprise de matériaux hier, hors aux dernières nouvelles, vous y étiez vous aussi !
Donc, pourquoi n'ai-je pas été informer de sa mort ?!"
Laurel : " Euhhh...peut être parce qu'il ne l'est pas.
On ne l'a pas vu."
Enfin si, moi je l'ai vu, mais ceci restera un secret entre lui et moi.
Francesca : " C'est bien ce qu'il me semblait !
Et comment est-il possible que vous ayez pu le louper ?!"
Laurel : " Je ne sais pas.
Je t'assure que nous avons surveiller les lieux pourtant.
Il a dû passer par un autre côté."
Francesca : " J'ai bien observer les plans que l'on m'a fournis, et il n'y a que deux entrées !
Rappelle moi, combien êtes vous sur cette mission ?!"
Laurel : " Euhhh...deux."
Francesca : " Nous sommes d'accord !
Donc logiquement, si votre travail avez été bien fait, vous auriez dû être chacune à une entrée, n'est-ce pas ?!"
Je ne vois vraiment pas pourquoi elle me pose toutes ces questions puisqu'elle connaît déjà toutes les réponses !
Laurel : " C'est de ma faute.
J'étais stressée, et j'avais peur de mal faire, alors j'ai demandé à Maria de rester avec moi."
Francesca : " Et donc, tu es en train de me dire qu'à cause de toi, cet animal nous est encore une fois passé sous le nez !
Sais-tu l'argent que je perds à cause de lui ?!"
Laurel : " Non, pas vraiment."
Francesca : " Beaucoup !
J'ai signé un accord avec le client !
Plus je mettrai du temps à lui fournir le corps de cette bête, et plus mon chèque diminuera !"
Laurel : " Pardon je..."
Elle m'interrompt sèchement.
Francesca : " Je ne veux rien entendre Laurel !
Ta cousine et toi, vous allez dès aujourd'hui vous rendre dans cette entreprise et faire parler le propriétaire !
C'est un loup, il saura vous dire ou trouver cet alpha !
Je veux qu'il vous donne le lieu de son territoire !
Emmenez le hors de la ville et faites le parler !
Je veux tout savoir !"
Laurel : " Mais, comment veux tu que l'on fasse ça ?
D'après ce que tu m'as dit la dernière fois, il n'y a que des loups garous là bas et nous ne sommes que deux !
Que veux tu que l'on fasse contre une meute de loup ?"
Francesca : " J'ai vérifié, et l'entreprise est fermé aujourd'hui, il y sera donc seul !
Maria doit avoir ce qu'il faut dans ses affaires afin de le neutraliser !
Débrouillez vous comme vous voulez, mais ne me décevez plus !"
Puis, elle raccroche sans même me laisser le temps de dire quoi que ce soit.
Cette femme est charmante.
Rien de tel qu'un réveil comme celui ci pour oublier définitivement mon rêve érotique et reprendre mes esprits.
Maria sort de la salle de bain cinq minutes plus tard.
Elle me regarde en deux fois.
Maria : " Qu'est-ce que tu as ?
Tu as vu un fantôme ?"
Laurel : " C'est encore pire que ça.
J'ai reçu un appel de grand-mère."
Elle fouille dans sa valise tout en me demandant
Maria : " Et qu'est-ce qu'elle voulait cette fois la vieille ?"
Laurel : " Apparemment, quelqu'un lui a dit que le loup que l'on recherche était à l'entreprise hier et elle n'accepte pas que nous ne l'ayons pas encore attraper.
Elle a exigé que nous y retournions aujourd'hui et que l'on capture le propriétaire afin de le faire parler.
Elle a ajouté que tu devais avoir ce qu'il faut pour le neutraliser."
Elle me montre deux grosses fléchettes.
Je n'avais encore jamais vu cet attirail auparavant.
Laurel : " Qu'est-ce que c'est ?"
Maria : " C'est un sédatif très puissant, conçu pour les loups.
Bon, on y va ?"
Je lui désigne ma tenue et le lieu où je suis encore actuellement
Laurel : " Tu as remarqué que je suis encore couché là rassure moi ?"
Maria : " Et bien, vas te préparer et après on y va."
Alors que je m'apprête à disparaître dans la salle de bain, elle m'interpelle une dernière fois.
Maria : " Au faites, qui est Bryan ?"
Je m'arrête net, la main sur la poignée.
Je tourne la tête afin de la regarder
Laurel : " Pardon ?
Pourquoi, tu me demandes ça ?"
Maria : " Je ne sais pas, avant que j'entre dans la salle de bain, je t'ai entendu appeler un Bryan.
Alors, c'est qui ?"
Laurel : " C'est personne, tu as dû mal entendre.
Je ne connais pas de Bryan."
Maria : " Si, tu en connais un.
Le loup que l'on recherche s'appelle Bryan lui aussi."
Laurel : " Je ne sais même pas à quoi il ressemble, donc je ne peux pas dire que je le connaisse vraiment."
Elle prend ses vêtements, puis les enfilent tout en haussant les épaules.
Maria : " Okay, si tu le dis.
Si tu ne veux rien me dire, c'est ton choix.
En tout cas, j'espère pour toi que ce Bryan est un bon coup, mais d'après ce que j'ai pu entendre, je ne m'inquiète pas pour ça."
J'entre dans la salle de bain sans même prendre le temps de lui répondre quoi que ce soit.
Heureusement que dans mon délire érotique, je n'ai pas crier prends moi Bryan Jenkins, sinon j'aurai vraiment été dans de sales draps cette fois.
Une heure plus tard, nous arrivons devant l'entreprise.
Maria sort son arme, puis elle installe l'une de ses fléchettes dans le canon.
Maria : " Fais le venir jusqu'ici."
Laurel : " Comment veux-tu que je fasse ça ?"
Maria : " Je n'en sais rien, improvises.
Impressionne moi."
L'impressionner la bonne blague !
Elle se cache, accroupie derrière notre voiture, me laissant ainsi toute seule devant la grille.
Et comment j'entre là dedans moi ?
J'aperçois une sonnette à côté de la grille, j'appuie.
Un grésillement, puis une voix me répond
Paulo : " Oui ?"
Laurel : " Excusez moi Monsieur, mais je viens de rentrer dans la voiture garer juste là avec la mienne, et je voudrai savoir s'il s'agit de la vôtre ?"
Paulo : " De quelle couleur est la voiture garer ?"
Mince alors !
Qu'est-ce que j'en sais moi ?!
Laurel : " Euh...grise."
Je l'entends soupirer
Paulo : " J'arrive !
J'espère que vous êtes bien assuré."
Est-ce qu'elles sont certaines que cet homme est bien un loup garou ?
Franchement, j'ai des doutes.
Il devrait être plus méfiant logiquement non ?
Je l'entends raccrocher.
Il arrive après une minute.
Il me rejoint sur le trottoir, visiblement pas très heureux que j'ai peut être embouti sa voiture.
Il bloque sur son véhicule qui n'a pas l'ombre d'une égratignure
Paulo : " Mais qu'est-ce que..."
Une flèche vient se planter droit à l'arrière de son cou.
Il pousse un cri, tout en plaquant sa main derrière sa nuque, puis il s'effondre quasi instantanément.
Maria réapparaît
Maria : " Bien joué ma grande."
Je suis choquée !
J'ai un homme inconscient à mes pieds et elle, elle sourit.
J'espère qu'il n'est pas mort.
D'un geste de la main, je lui désigne l'homme inerte.
Laurel : " Qu'est-ce qu'on en fait maintenant ?"
Maria : " On l'embarque.
Aide moi.
Vite avant que quelqu'un n'arrive."
Elle ouvre le coffre, puis elle attrape les pieds du mec.
Elle me fait signe de prendre ses bras, j'obéis.
Oh purée, il pèse une tonne !
Après avoir suer sang et eau, nous parvenons tout de même à le mettre dans le coffre.
Elle lui noue les mains ainsi que les pieds, puis elle lui attache un bâillon autour de la bouche.
Je ne le sens pas du tout ce coup là !
Nous reprenons ensuite place dans sa voiture.
Elle conduit un très long moment, jusqu'à une cabane en plein milieu de la forêt.
Je descends de la voiture, puis je regarde tout autour de moi.
Laurel : " Où est-ce qu'on est ?"
Maria : " C'est l'endroit où l'on emmène tous les métamorphes avant d'en finir."
Je panique !
J'ai beau être une chasseuse, je n'ai encore jamais tué personne.
Et à vrai dire, maintenant que je sais que mon hypothétique âme sœur est un loup garou, j'ai encore moins envie de le faire.
Laurel : " Tu ne vas tout de même pas le tuer ?"
Maria : " Si, pourquoi ?"
Je joue la carte du doute.
Laurel : " On ne sait même pas s'il s'agit vraiment d'un loup garou ou non !
Je refuse qu'il meurt tant que nous ne sommes pas certaines qu'il est bien l'un des leurs !"
Maria : " Si grand-mère le dit, tu peux lui faire confiance.
Elle est peut-être vieille, mais pour ces choses là, elle ne se trompe jamais."
Elle rouvre le coffre.
L'homme est toujours inconscient.
Je ne sais pas ce qu'il y a exactement dans ses fléchettes mais pour l'assommer de cette façon et aussi longtemps, ce doit être un sacré poison.
À nouveau, Maria prend ses pieds, tandis que moi maintenant, j'attrape ses épaules.
Oh la vache, c'est moi, ou il est encore plus lourd que tout à l'heure ?!
Nous entrons dans la cabane, qui sent le renfermer et la moisissure, ainsi qu'une autre odeur que je ne parviens pas encore à identifier.
À mon avis, il y a bien longtemps que quelqu'un s'est donné la peine de venir faire le ménage ici.
Maria place l'homme inconscient sur une chaise en métal, scellé au sol, puis elle lui noue les mains et les pieds avec des chaînes en argent.
Je regarde l'homme, puis Maria
Laurel : " On attend qu'il se réveille ?"
Maria : " On a pas le temps d'attendre qu'il finisse sa sieste."
Elle attrape un seau, puis elle lui jette l'intégralité de son contenu au visage.
Du sang !
C'était un seau rempli de sang coagulé !
C'était donc ça l'odeur que je ne parvenais pas à identifier !
Je sens que je vais vomir !
L'homme se réveille en sursaut.
Il a l'air complètement perdu et paniqué.
Je recule d'un pas.
J'ai peur de ce qu'il va arrivé, je ne veux pas assisté à ça !
Je ne reconnais plus ma cousine.
Elle le regarde avec des yeux remplis de haine.
Maria : " Alors la bête, bien dormi ?!"
Il nous regarde l'une après l'autre avant d'arrêter son regard sur Maria.
Paulo : " Qu'est-ce que...qu'est-ce que vous m'voulez ?"
Maria : " On veut des infos sur ton pote !
Dépêche toi de parler, je ne suis pas très patiente !"
Paulo : " Que...quel pote ?"
Maria : " L'alpha !
Bryan Jenkins !"
Paulo : " Je ne vois pas de qui vous me parlez.
Monsieur Jenkins est un client qui m'achète du matériel pour des travaux, c'est tout."
Maria : " Te fous pas d'ma gueule !
On sait que vous êtes de la même espèce tous les deux !"
Paulo : " Je ne comprends rien à ce que vous me racontez !
De quel espèce me parlez vous ?"
Maria : " Des loups garous !
On sait que vous êtes des putains de loups !"
Il panique de plus belle.
Paulo : " Vous...vous vous trompez !
Je suis tout ce qu'il y a de plus humain !"
Maria : " Ne me mens pas p****n d'animal !"
Je place ma main sur le bras de ma cousine, tout en restant fixer sur l'homme qui malgré sa peur, continue à lutter pour sa survie.
Laurel : " Maria, on s'est peut-être trompé...
Il n'est pas..."
Elle tourne la tête vers moi.
Son regard me terrifie et me glace le sang.
Maria : " Ne prononce jamais mon nom devant ses animaux !"
Elle tourne à nouveau la tête vers sa proie.
J'ai vraiment l'impression d'être devant un chasseur et son gibier et bon dieu, qu'est-ce que je déteste cette sensation !
Surtout quand le fameux gibier n'a aucun moyen de défense.
Maria : " Tu veux une preuve que c'est l'un des leurs ?!
Je vais t'en donner une !"
Elle prend un couteau qui était posé sur une table un peu plus loin et avant même que je ne puisse l'en empêcher, elle le plante dans le torse de l'homme qui se met à crier.
Paulo : " Vous êtes malade ?!"
Elle déchire le t-shirt de l'homme, me donnant ainsi une vue parfaite sur sa blessure qui est déjà en train de guérir sous nos yeux.
J'avais oublié que les loups avaient une auto guérison.
Elle tapote sur son torse
Maria : " Si ça, ce n'est pas être un loup garou, moi je suis la reine d'Angleterre !"
Paulo : " Je ne dirai rien !
Tuez moi si vous le souhaitais, vous n'obtiendrez rien de moi !"
Maria : " Où est le territoire de ton alpha ?!"
Paulo : " Allez au diable !
Je ne trahirai jamais mes semblables !"
Quand je croise son regard, je sais qu'il est sincère.
Il ne dira rien.
Il se laissera torturer, mais il ne parlera pas.
Je ne peux pas la laisser faire ça !
Laurel : " Il ne parlera pas !
Laisse le partir !
Il n'a rien à voir avec tout ça !"
Maria : " Il a tout à voir au contraire !"
Elle regarde à nouveau l'homme attaché sur la chaise.
Maria : " Parle bon sang !
Tu serai vraiment prêt à mourir pour un homme qui n'en a strictement rien à foutre de toi ?!"
Paulo : " Si c'est pour les protéger tous, alors oui, je suis prêt à donner ma vie !"
Maria : " On va voir si tu es réellement prêt à aller jusque là !"
Elle prend cette fois le couteau accrocher à sa cheville.
Je le reconnais, j'ai le même.
C'est le couteau à la lame d'argent.
Elle plante la lame rapidement, et encore une fois sans que je n'ai le temps de l'arrêter, en plein dans le torse de l'homme toujours dégoulinant du sang coagulé.
Paulo : " Aaaaaah !"
Cette fois, il crache du sang.
L'argent empêche l'auto guérison des loups garous.
Sa blessure doit le brûler, il doit souffrir le martyre !
Elle lui porte un nouveau coup, mais cette fois juste sous l'œil, manquant de peu de le lui crever, quand à moi, je me mets à vomir à la vue de cette scène.
Maria : " Parle ou tu es mort !"
Paulo : " Va...va te faire foutre !"
Elle se tourne à nouveau vers moi.
Maria : " Tu avais raison, il ne dira rien !
Sa loyauté est sans faille !
Tiens le pour moi !"
Je viens de vomir tripes et boyaux et elle, elle me demande ça !
Laurel : " Quo...quoi ?!
Pourquoi faire ?!"
Maria : " Bordel passe derrière lui sans discuter et tiens le pour moi !
Tu es une chasseuse oui ou merde ?!"
Je m'exécute et je passe derrière l'homme.
Je n'ose même plus le regarder.
Je n'ai qu'une envie actuellement, c'est de m'enfuir et me cacher, afin de pouvoir pleurer toutes les larmes de mon corps.
Maria : " Tiens sa tête en l'air !"
Je pose l'une de mes mains sur son front, puis la seconde sous son cou.
Elle commence à le frapper, frapper, frapper...
En à peine quelques secondes, elle perfore son corps de dizaines et de dizaines de coups de couteaux.
Au bout de plusieurs minutes, les coups ralentissent jusqu'à s'arrêter totalement, tandis que l'homme ne bouge plus.
Je lâche sa tête qui bascule vers l'avant.
Et là, je réalise...
J'ai aidé à tuer un loup garou.
L'homme qui m'est destiné en est un lui aussi.
Si je me rapproche de lui, il sera encore plus en danger qu'il ne l'est déjà et je ne le veux pas !
Je quitte la cabane en courant sans attendre une seconde de plus, laissant seule ma cousine en tête à tête avec le cadavre, l'homme que nous avons tués et je me détestes d'avoir laisser cela arriver...