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3409 Words
I'm Emzy ✍️ Eminem mettait le rythme dans l'habitacle de la voiture de Ruslan. Après avoir quitté Khalis , un sentiment d'apaisement l'avait saisi et il avait voulu mettre un peu d'ambiance à sa journée. Telle un motard sur l'autoroute, le jeune homme se faufilait habilement entre les autres autos en regrettant de ne pas être sur un circuit de course pour exprimer toute son enthousiasme mais il pouvait me faire sur un ring, c'était moins dangereux que le bitume. Sa décision prise,il s'engagea sur le chemin qui menait à son club et se gara devant l'immeuble d'un pied. Sa musique transférée dans ses écouteurs sans fils qu'il creusa dans ses oreilles, il sortit de la voiture et rallia la distance qui le séparait de la porte en verre qu'il poussa pour entrer. À l'intérieur, l'ambiance était à encourager les athlètes pour qu'ils se dépensent avec « Butterfly Effect » de Travis Scott diffusée par les enceintes et dont le tempo influençant sur le rithme cardiaque. La salle uniquement réservée aux professionnels était un ancien entrepôt aménagé pour réaliser toute sorte d'exercice de musculation avec ses machines en tout genre rangées en ligne horizontale, une ligne pour chaque . Mais aussi une partie avait été réservée pour des exercices plus zen comme le yoga où quelques clients pour la plupart des femmes pratiquaient sur leurs tapis de yoga. Des panneaux acoustiques insonorisés empêchaient que la musique qui vibrait dans l'ensemble vienne troubler les clients qui préféraient des sons plus méditatifs, doux et relaxant comme «Phase North (4⁰ chakra-heart )»de Deva premal and Miten qui les aideraient à unifier leur être entier. Des Leds lumineux carrés étaient logés sur le plafond, reflétant leur lumière bleuté sur le fond sombre, discret et confortable. Ruslan traversa la salle, passant entre les athlètes coachés pour certains entrain de travailler leurs muscles et se préparer. Il en profita pour serrer quelques poignes, échanger des banalités avec ceux qu'ils connaissaient avant de retrouver Trey, le gérant de la salle et également son coach personnel. — Enfin tu repointes ton museau le russe, le taquina gaiement Trey. Grand , le teint chocolat , architecturé comme un bodybuilder avec ses gros biceps toujours mis en avant dans ses débardeur de sport et ses longues jambes robustes . Trey pourrait facilement passer pour la grosse brute d'autant plus que son crâne dont les cheveux avaient déserté n'adoucissait pas son profil . Mais en réalité, comme le disait le proverbe «l'habit ne fait pas moine », il était un gros nounours toujours serviable et motivé, son sourire affable étant sa marque de fabrique. Ruslan ébaucha un sourire liant et accepta son accolade. — Comment tu vas T-Rex ? — En un mois tu n'as pas pris le temps de me le demander, le reprimanda t-il sur un ton amical. — Retraite spirituelle. — Et moi je suis bouddha. J'espère pour toi que tu n'es pas juste passer montrer ta belle gueule et que t'es là pour travailler ce corps gras. Ils parlaient en marchant, s'enfonçant dans le bâtiment jusqu'à une porte qui indiquait qu'il s'agissait de la sortie de secours. Trey sortit son trousseau de clé de son short, l'introduit dans la serrure et après un démi-tour vers la gauche , il pressa sur la poignée pour se retrouver devant des escaliers. Avant de s'engager plus bas, Trey tendit la main et ses doigts actionnèrent l'interrupteur s'ensuivit un son bref précédent l'éclairage des plafonniers pour dévoiler une salle de sport réduite avec au centre un ring . En effet comme en Russie, Ruslan avait droit à sa propre salle de sport, un luxe qu'il c'était lui-même offert de sa poche et étant un des associés,cela n'avait pas été difficile de l'obtenir. — On suit le programme habituel ou tu veux passer à la vitesse supérieure ? Parceque je suis prêt, dit-il enthousiaste déjà en bas des marches. Il était entrain de chercher sa tenue parmi celles gardées dans un des tiroirs quand il s'arrêta . Habituellement Trey lui aurait déjà répondu or cela faisait cinq minutes qu'il avait parlé et ce dernier n'avait pas bronché. Interpellé par cette habitude qu'il ne lui connaissait pas, le russe se retourna et le trouva à sa grande surprise toujours sur le haut des marches, il n'avait pas bougé et cet air soucieux qu'il affichait ne le rassurait pas. Troublé, Ruslan délaissa ses maillots de sport pour refaire le chemin inverse et avant qu'il n'entame la première marche, Trey se dépêcha de descendre pour venir s'asseoir à la dernière, le regard toujours fermé. — Tu en fais une tête. Qu'es-ce que tu as ? L'avant bras appuyé contre la rampe, la main sur la hanche, Ruslan détaillait déconcerté son vieil ami qui semblait rongé par quelque chose. — Je ne pourrais pas t'entraîner ces deux prochaines semaines. Ruslan alterna son regard de la gauche à droite en essayant de comprendre ce que Trey essayait de lui faire comprendre. Qu'avait-il fais de mal pour qu'il ne veuille plus s'occuper de lui? Était-ce à cause de ses absences répétées ? Trey en voyant sa mise confus comprit qu'il pensait être à l'origine de cette décision ce qui n'était pas le cas. — Je ne te l'ai pas dis mais il y a quelque jour j'ai fais une crise pendant mon entrainement à la maison... Les yeux en dehors des orbites, Ruslan écoutait effaré cette tragique nouvelle dont il ne se serait même pas douté. Jamais il n'aurait cru que Trey puisse avoir un jour un problème de santé, il avait une hygiène saine et une vie très rangée. Comment et pourquoi cela était-il arrivé ? — Les médecins m'ont fais des examens et j'ai un cancer de la prostate de stade un . Le boxeur en fut renversé , il venait de tomber d'un immeuble de vingt étages. — Trey, pourquoi tu ne me le dis que maintenant ! Et quel est le pronostic ? — Je ne vais pas mourrir si cela peut te rassurer, juste une petite opération et un bon repos. Ces paroles rassurantes ne calmaient pas Ruslan qui s'imaginait le pire, faire le deuil de Trey son associé de toujours depuis qu'il avait mis les pieds aux États-Unis. Trey avait été l'un des premiers à croire en lui et à le pousser à passer professionnel. Il c'était porté garant de lui, lui un petit russe emplit de rage et détruit qui n'avait que ses poings pour extérioriser sa frustration. Un petit amateur qui avait quitté sa Russie natale espérant fuir ses problèmes, ses démons et ce qu'il était aujourd'hui c'était en partie grâce à cet homme d'une cinquantaine d'années, marié avec son amour de jeunesse et depuis peu grand père d'une jolie brune de trois ans. Trey était un peu comme sa famille, son soutien et imaginer qu'il puisse aller mal était insupportable pire encore quand il imaginait sa vie sans lui. Cette salle de sport n'était rien, n'avait plus son aura particulière sans Trey Turner. C'était cet homme qui la faisait vivre,qui en était l'essence même. — Je ne vais pas mourir poutine ! Tenta Trey de le réconforter en le voyant se faire du sang d'encre pour lui. — Tu peux compter sur moi si tu as besoin. — Je sais. Et en attendant que tout ça se passe, quelqu'un d'autre t'entrainera. Le jeune homme n'était plus auprès de son mentor mais au milieu de la pièce. — Et mon avis? Il compte pour du beurre ? — Elle est l'une des meilleures dans son domaine. — Une? C'est une femme? — Non une truie bien évidemment qu'il s'agit d'une femme. Elle a quitté Los Angeles uniquement pour toi sur ma demande. — Et quand débute t-on? — Aujourd'hui même, je l'ai déjà prévenu que tu étais là, elle doit déjà être... À l'instant même, la porte s'ouvrit sur une belle femme brune en tenue de sport coupant court à leur discussion et quand Ruslan se retourna pour rencontrer la nouvelle venue, sa mâchoire faillit se décrocher. Il devait sûrement rêver, ça ne pouvait pas être elle sa nouvelle coach, pas cette femme. Trey se redressa et suivit de celle-ci, il rejoignit le boxeur qui reprenait difficilement ses esprits. — Ruslan, je te présente Diana. Diana voici mon champion ! Il avait dis ces derniers mots en attrapant fièrement par les épaules le jeune homme, satisfait de lui, de son parcours. Alors que Ruslan croyait que Diana allait signifier à Trey qu'ils c'étaient déjà rencontrés, celle-ci fit comme s'ils se rencontraient pour la première fois, un comportement qui ne le dérangea pas. Il ne voulait pas expliquer pourquoi il c'était retrouvé à plus d'une centaine de kilomètres de chez lui dans un hôtel moins d'une heure après que son avion ait atterri. Il détestait avoir à donner des explications sur ses faits et gestes. — Enchantée de faire votre connaissance monsieur Petrov, j'ai énormément entendu parler de vous. — J'aimerais en dire de même, rétorqua t-il en prenant sa main tendue. — Les présentations faites, je crois qu'il est l'heure pour moi de prendre mes congés, au-revoir les jeunes. — Prends soin de toi, Trey, lui conseilla Diana en lui faisant la bise. — Et toi de mon champion. Diana dirigea ses grands yeux de biches vers le concerné, elle le regardait avec intensité sans cacher son intérêt pour lui, ses yeux brillants de malice et d'une voix délicieuse, elle répondit : — Tu n'as pas à t'inquiéter. Je prendrais soin de lui comme d'un bébé. Le sourire enjôleur que lui lança Diana, retourna l'estomac du boxeur qui craignait déjà l'atmosphère à venir, il trouvait ses manières loin d'être professionnelles. Quand Trey fut parti, elle leva le torse en prenant une grosse inspiration et tapa dans ses mains, motivée de débuter cette première séance d'exercice avec son bel client. — Alors, je vais un peu bousculer tes habitudes et pour tester tes aptitudes on va commencer par du shadow-boxing. Ruslan n'y vit aucun inconvénient et ne fit donc pas de commentaire. Avec un peu de gêne en sentant son regard creuser son dos lorsqu'il c'était retourné, il prit son survêtement et alla s'enfermer dans les toilettes pour avoir un peu d'intimité. En tenue adéquate, il revint dans la salle et la trouva toujours là, entrain de l'attendre, un haltère dans la main. — Tu n'as pas à avoir peur de moi tu sais. Diana posa precautieusement le poids sur le sol et d'une nonchalance feinte, elle se leva et d'une démarche suave, elle se rapprocha de lui. Mais le boxeur ne bougea pas. Il attendit pour voir ce qu'elle allait faire même s'il en avait déjà une idée et comme dans un remake de la gar.ce et du bel homme, elle posa délicatement ses mains douces sur ses biceps charpenté , la langue bloquée dans le coin de sa bouche, ses yeux aguicheurs posés sur les siens. Ruslan attendait qu'elle fasse un faux pas pour la remettre à sa place mais dommage pour lui, elle pivota sur elle même et reprit une posture professionnelle. — Nous pouvons maintenant commencer. Tu vas travailler devant la glace pour corriger tes mouvements et surtout maîtriser tes techniques de frappe. Il se déplaça jusqu'au miroir devant lequel il prit position avec Diana à ses côtés pour observer ses gestes. Devant son reflet, il se mit à boxer en s'imaginant un adversaire réel. Chacun de ses gestes étaient destinés à frapper ce dernier. — Ajoutes-en des esquives. Alors il imagina recevoir des coups de cet adversaire invisible et les esquiva, répétant à plusieurs reprises les mêmes mouvements comme s'il était face à un vrai adversaire. — Révises ta garde,lui conseilla t-elle à nouveau en se déplaçant pour se placer à sa droite. Diana observait d'un oeil professionnel le russe suivre ses consignes à la lettre et elle était impressionnée par sa posture. Il n'avait aucun problème de déséquilibre et on croirait réellement qu'il était entrain de combattre un vrai adversaire. Ce qu'elle ne savait pas c'est qu'effectivement, Ruslan dans sa tête combattait quelqu'un. Il se combattait lui-même, sa faiblesse qu'il voulait à tout prix détruire,briser cette barrière qui l'avait empêché pendant des années de souffler, de vivre car en plus de dix ans,il n'avait fais que survivre. Toute fois, il se contenait pour ne pas montrer à cette inconnue qui c'était un peu trop vite infiltrée dans sa vie cette haine qui brûlait en lui. Il boxait en alternant défense au visage et au niveau du corps et Diana hocha lentement la tête, les coins de ses lèvres tirés vers le bas pour confirmer son aptitude . Ruslan était fait pour combattre, un guerrier né, ça on ne pouvait le nier. — Profites de cette occasion pour travailler ta vitesse de déplacement, commenta t-elle sans arrêter d'inspecter ses mouvements pour marquer ses points faibles sur lesquels il faudrait retravailler et ceux forts qu'il faudrait améliorer. Ruslan cassa la distance pour se rapprocher de l'adversaire et lui asséner un uppercut qu'il avait senti du plus profond de ses tripes et là, positionné devant cette glace qui lui présentait son reflet, mouillé de sueur, il venait de se mettre K.O . — Mezhdu nami dvumya Boris ( À nous deux Boris ) cracha t-il en russe. Diana fut sidérée par cette déclaration dont elle avait compris la traduction, le russe n'étant pas un secret pour elle. — Comme le disait Bruce Lee « Je ne crains pas celui a pratiqué dix mille coups de pieds, je crains celui qui a pratiqué un coup de pied dix mille fois ». Donc un seul mot d'ordre : répétition car c'est la clé delà réussite. Et sans opposer un refus, le russe recommença et il avait déjà vaincu un adversaire, il ne lui restait que le plus important. *** L'entrainement avait duré six heures au cours desquelles, ils avaient changés d'exercices et travailler même avec le sac de boxe pour qu'il puisse réviser ses appuis. Ils avaient terminé vingt minutes plus tôt et après avoir pris sa douche pour se donner un coup de fraîcheur, Ruslan avait sauté dans ses vêtements et était remonté à la salle principale pour partir mais avant, il devait prévenir Trey de son départ . Ce dernier était d'ailleurs en grande et bonne discussion avec Diana qui lui faisait déjà un rapport sur cette première seance de travail qu'elle avait trouvé satisfaisante. — Je t'avais dis que c'est un pro, tu n'auras pas énormément de pain sur la planche avec lui, déclara confiant Trey. — Oui mais ce n'est pas pour cette raison que je vais baisser la garde et le négliger. — Et je te fais toute confiance. Ruslan les rejoignit et après avoir informé son vieil ami qu'il partait, il lui donna une tape sur l'épaule et quitta les lieux. Diana tira son sac du comptoir et sauta de la chaise haute sur laquelle elle était assise, sur le pied du départ. — Toi aussi ? — Oui, j'ai des tonnes de trucs à faire, je dois encore défaire des cartons. A plus tchao tchao . Elle lui envoya un bai.ser et passa la porte pour s'engouffrer rapidement dans son auto. — Na ulitse vesna, vesna ( C'est le printemps, c'est le printemps dehors ) I mestnyye mal'chishki iz-za etogo teryayut son. Eto moy sluchay. (Et les garçons du coin en perdent le sommeil. C'est mon cas.), chantait Ruslan en suivant sagement le rithme de « La discothèque » de Sultan Ouragan et Murat Thagalegov qui animait l'habitacle. Son regard se porta instinctivement sur son rétroviseur et il remarqua sans étonnement la voiture qui le suivait déjà depuis qu'il avait quitté la salle de sport. Il fallait dire que cette dernière ne faisait rien pour passer inaperçue, elle lui faisait presque du rentre dedans. Le boxeur avait une vague idée de l'auteur de cette traque et pour le confronter afin d'avoir des explications, il se gara sur le bas côté de la route et sortit de son véhicule. Sans grand étonnement, son traqueur fit de même et il était déjà prêt à remonter les bretelles de cette insolente . La portière de la Mazda MX5 Homura rouge vermeille s'ouvrit et à place de longs cheveux bruns, c'étaient des cheveux frisés et roux. " Qu'es-ce qu'il fou là cet en.cu.lé! ", Tonna t-il en devinant sans grande difficulté l'identité du conducteur. Boris. " Il est pire qu'une ombre lui ! " Ruslan inspira irrité au même moment que la portière claquait suivit du bruit agaçant des semelles des Dr. Martens du jeune homme qui se rapprochaient de lui. — Surpris ? Fit-il sarcastique en glissant ses doigts dans ses poches. — Qu'es-ce que tu fous là ! Articula t-il en parvenant à peine à contenir son ire. Boris longea la façade de sa voiture et s'y adossa gaillardement sans détacher ses yeux de lui,les siens luisants de provocation. — Je suis libre d'aller où je veux... — Surtout lorsque j'y suis! Guidé par le courroux Ruslan s'avança l'air menaçant vers lui,les poings férocement serrés ainsi que ses dents qui amortissaient à grand-peine le choc de sa colère et se poster à deux mètres de lui. Deux mètres de trop car à cette distance, il ne pouvait rien louper de l'aura machiavélique de son ennemi. — Tu es allé chez moi, je le sais ne nies pas, dit-il. — Oh mais je n'allais pas le faire, jolie déco tu n'aurais pas un peu pensé à moi en la faisant parcequ'elle est comme moi froide et vide, le nargua t-il. Oh Dieu qu'il voulait lui refaire le portrait pour lui arracher son sourire narquois qui lui donnait la migraine. — Comment as-tu osé t'infiltrer chez moi! — Comme toi tu as osé faire de même. — Tu n'es qu'une grosse merde Nowicki ! Dit-il avec humeur. Il l'avait empoigné vio.lemment par le col et sa poigne était si forte que Boris flottait presque , ses pieds effleuraient le sol. — Je tiens à rajouter que je suis extrêmement deçu de vous, vous avez organisé les retrouvailles sans moi, feint-il la déception accentuant la hargne de son interlocuteur qui ne tenait plus. — Tu nous a suivi, gronda t-il en le secouant comme un cocotier. — Fais attention Ruslan. J'espère pour toi que tu n'as fais aucune bêtise et que tu resteras le grand garçon sage que tu as toujours été, le menaça ce dernier. — Je n'ai aucun compte à te rendre et un conseil creuse ta tombe car bientôt tu rejoindras ton père, le diable. Et oui, je vais te détruire Boris Nowicki. Loin d'être terrifié, Boris poussa le vice jusqu'à éclater de rire, postillonnant sur le visage de Ruslan qui recevait de en pleine figure toute sa méprise. — Voyons qui détruira l'autre en premier. Pour ma part j'ai un grand coup d'avance. Et j'imagine que tu te révoltes pour elle, ta petite Nora. Son sourire c'était éteint pour laisser place à un regard vicieux, ses doigts pressants les poignets de son agresseurs dont les yeux étaient furieux. Ruslan n'entendait plus que la colère qui bourdonnait dans ses oreilles et échauffait son sang mettant ses nerfs à vif. — Ne prononces pas son nom! Lui ordonna t-il à deux doigts de perdre toute maîtrise. — Je suis désolé de te le dire mais ta chérie est une vraie i.diote, elle me fait de la peine. Quand je pense que je peux la manipuler à ma guise il suffit juste que je sois Boris son grand ami et le tour est joué, quelle sot.te. — Laisses la en dehors de tout ça ! Subitement, il le jeta et Boris se ratrapa sur ses paumes de mains, le col froissé dont un des boutons avait sauté sur le fait de son agresseur qui le surplombait de toute sa hauteur, lui crachant tout son dégoût. — Je ne fais que revendiquer mon dû. J'ai partagé avec toi, à toi d'en faire pareil Ruslan. Il c'était levé et sous les yeux médusés de Ruslan, il avait rejoins sa portière qu'il ouvrit pour se réfugier à l'intérieur de l'automobile. — Je vais bai.ser ta petite blonde et si tu veux tu pourras participer à notre petite sau.terie, un petit remake de la dernière fois, tu t'en souviens Ruslan. Sans attendre sa réponse, il démarra mais s'arrêta à quelques mètres et sur un ton malsain, il lui dit : — Fais de beaux rêves moya chernaya roza .
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