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2886 Words
Désolée de vouabvoor abandonné pendant la longtemps. Le problème c'est qu'après les exams. de fiks d'années, on a enchaîné la semaine qui suivait avec le rattrapage. Je raptrapais deux matières j'ai composé Une l'autre j'ai pas pu parceque je suis arrivée une heure après me lancement de l'épreuve et le surveillant m'a normalement interdit l'accès à la salle. Donc Depuis je déprime voilà mon année qui est f****e 💔💔💔 Je vous publie la deuxième partie ce soir, je suis entrain de la corriger (5800 mots un chapitre, il fallait que je divise . ) I'm Emzy ✍️ Parmi les passants qui profitaient de leur weekend sous le soleil radieux, flânant ou pressant le pas, nonchalants ou pressés, Nora se frayait un chemin entre les corps en mouvement. Elle était emmitouflée dans un long manteau et une grosse écharpe enroulée autour de son cou pour lutter efficacement contre le froid. À ses côtés, Boris, plus téméraire, n'avait revêtu qu'une petite veste en cuir et une écharpe en laine Après leur retrouvaille au casino, ils avaient programmé de nombreux rendez-vous, mais la jeune femme n'avait pu honorer aucun d'entre eux en raison de son emploi du temps chargé et imprévisible, dont les changements échappaient à sa volonté. Les deux jeunes gens avaient dû reporter à de nombreuses reprises avant de trouver enfin le bon jour. Dimanche. Aujourd'hui. La jeune femme n'étant pas de service aujourd'hui et n'ayant aucun cours, ils avaient décidé qu'il était temps de se rencontrer et de passer la journée ensemble, une décision qui l'avait angoissée. Mais qu'allaient-ils faire pendant ces longues heures ensemble ? A 10h05, le roux était passé la chercher et tout doucement, ils avaient amorcé la conversation, trouvant des sujets pour mettre Nora à l'aise. Celle-ci était littéralement tendue et n'avait qu'une hâte : que la journée passe rapidement pour échapper à ce moment gênant. Ça lui mettait la pression de passer la journée en sa compagnie. Et s'il s'ennuyait ? L'homme avait garé un peu plus haut pour qu'ils puissent se dégourdir les jambes et profiter de cette journée ensoleillée rafraîchie par le climat doux. Leurs semelles frappant le sol bitumé, ils se mêlèrent à la foule, tandis que Nora continuait à bavarder sans relâche pour éviter les silences gênants. — Et après ton diplôme tu comptes faire quoi ? — J'ai plusieurs possibilités, éditrice, community manager, mais je veux être écrivaine, même s'il faudra travailler à côté pour compléter. — Tu pourrais donner aussi des cours, c'est beau de partager son savoir. Nora le regarda, choquée un instant, avant d'éclater de rire , provoquant un petit rire chez le jeune homme. — C'est si nul que ça d'être enseignant? — Non mais cela requiert beaucoup de patience et une bonne maîtrise de la littérature et je ne pense pas avoir ses deux qualités là. Ils arrivèrent à leur premier point de rendez-vous, le Starbucks Original et Boris lui tint la porte en bon gentleman pour qu'elle puisse passer — Merci. Il referma derrière lui et la rejoint à l'intérieur du bâtiment chaud où une dizaines de personnes attendaient d'être servis. — On peut aller ailleurs si tu veux,proposa Boris. — Non, on en a pour quinze minutes max, attendons. Ils s'installèrent derrière la file d'attente et pendant qu'ils attendaient leur tour, le roux reprit la discussion. — Moi je pense que tu a les aptitudes pour encadrer d'autres étudiants, il faut juste avoir confiance en toi. C'est vrai que c'est un métier très rigoureux et fragile ,mais je suis certain que si tu te lances , tu reuissiras. Nora secoua la tête de gauche à droite faisant valser ses longs cheveux blonds , le coin de sa lèvre relevé par un sourire amusé. — Je crois toujours que ce n'est pas fais pour moi, et n'essaies pas de me convaincre du contraire.... Elle haussa le torse en prenant une profonde inspiration pour calmer son enthousiasme, le même qui l'envahissait chaque fois qu'elle s'apprêtait de parler de sa passion : les livres. — Ce qui me passionne, moi, ce sont les livres, les romans, qu'importe le genre: dark romance, new romance.... Je suis euphorique chaque fois que je découvre un nouvel auteur ou une nouvelle histoire. J'admire ces personnes qui prennent le courage de créer de si belles histoires, de nous présenter des personnages exceptionnels. Mon rêve, c'est de me faire publier un jour, de voir l'un de mes romans dans une librairie, entre les mains de personnes que je ne connais pas, et de les voir se transporter dans les mondes que j'ai créés. Boris la regarda mi-admiratif, voyant une personne passionnée par ce qu'elle aimait, avoir un rêve, un rêve qui faisait pétiller ses yeux et, à l'entendre parler ainsi de livres, de lecture, d'auteurs, cela le grisait. Le jeune homme comprenait pourquoi Ruslan était tombé sous son charme : en plus d'être jolie, Nora était une femme intelligente et elle partageait avec lui la passion des livres, sauf que Ruslan n'était pas fan des romans, mais du théâtre. La tragédie était pour lui l'essence d'une relation intense. Et il y avait de quoi, sa vie n'était que tragédie, grâce à lui. D'un autre côté, il était en colère qu'elle puisse partager une chose aussi profonde avec Ruslan. Quand elle lui avait parlé de sa passion, il avait repensé à ce jour-là, quand il les avait surpris dans la grotte. Il réécoutait leurs phrases, leurs échanges de mots profonds, revoyait leurs corps enlacés et le pire de tout était le bonheur, la paix qui flottait autour d'eux, autour de Ruslan, et ça, ça lui était insupportable. Ruslan n'avait pas droit au bonheur, pas tant que lui serait toujours hanté par ce sentiment odieux qui le rongeait un peu plus chaque jour. Le regard suspendu dans le vide, il sursauta lorsque Nora le poussa légèrement par les épaules. Cette dernière essayait depuis plusieurs secondes d'attirer son attention, mais les pensées de celui qu'elle croyait être son ami l'avaient porté dans un monde où il n'y avait que de l'obscurité, un vide qui le coupait de tout et surtout de la paix. Boris battit des cils plusieurs fois pour se reprendre et, par automatisme, il fit un tour de la pièce et constata qu'ils n'y avaient plus personne devant eux, ils étaient les prochains. Le serveur, qui tapait impatiemment du pied et jetait des regards répétés à sa montre, s'impatientait déjà, son expression devenant de plus en plus irritée. Pour sauver la face, il prit la main de la jeune femme et avança jusqu'au comptoir, ses esprits déjà regagnés. Nora ne comprenait pas ce qui avait pu distraire le jeune homme et se posait toute sorte de questions. Mais elle les rangea dans un coin de son esprit, pour l'heure elle devait choisir sa boisson. — Tu veux que je t'aide ? Demanda Boris en voyant son indécision. — Non je vais me décider, fit-elle peu sûr d'elle. Nora parlait en regardant attentivement le tableau derrière le serveur, et elle hésitait à prendre un café ou un thé. Dure décision. Fermant les yeux, elle leva la main et pointa au hasard une boisson inscrite sur le tableau. Après avoir hésité, anxieuse d'avoir peut-être fait le mauvais choix, elle les ouvrit et son regard se dirigea vers la direction qu'avait prise son index, et un soupir de soulagement s'échappa de ses poumons. Un Latté à la citrouille épicé, qu'il y avait-il de mieux pour commencer la journée. Boris prit des beignets, régla à la caisse et ils purent partir en laissant derrière eux une autre file d'attente, comme si l'échoppe ne se désemplissait jamais. À peine un client venait de sauter de la file que deux autres la rejoignaient. — Et c'est quoi ton rêve à toi ? Ils étaient maintenant en train de monter les grands escaliers du Seattle Art Museum, leur deuxième escapade de la journée, tout en observant les statues blanches, qui ressemblaient à de la pierre ou du plâtre inspirées de l'art hindou, et qui semblaient veiller sur les lieux. Les marches menaient à un espace ouvert, éclairé par une lumière naturelle qui entrait à flots à travers les grandes baies vitrées. Le bâtiment imposant du musée, avec sa façade en verre et en acier, se dressait autour d'eux, laissant entrevoir les œuvres d'art qui s'y trouvaient exposées. — J'ai toujours aimé l'histoire, les civilisations surtout celles anciennes, et mon rêve était de devenir historien ou archéologue, mais je penchais davantage pour le deuxième. Voici une version améliorée de votre texte : Nora comprenait mieux maintenant pourquoi Boris connaissait si bien Napoléon et pourquoi il avait choisi un tel lieu pour leur rendez-vous. Il était rare que des personnes décident de passer leur journée, surtout un dimanche, le dernier jour du week-end, dans un musée. Elle devait reconnaître que c'était un endroit idéal pour une conversation tranquille et intime, loin de la foule et du bruit de la ville. Mais elle ne comprenait pas la raison de cet intérêt pour l'histoire . — Pourquoi ? Ils se laissaient traîner au milieu des tableaux de maîtres, aux cadres dorés et aux couleurs vibrantes, qui ornaient les murs du couloir très peu fréquenté. Les œuvres d'art semblaient les accompagner dans leur promenade, comme si elles partageaient leurs secrets et leurs pensées. Quelques personnes s'étaient arrêtées devant des tableaux pour les admirer ou les critiquer, mais Boris n'y prêtait pas attention. Il n'avait même pas jeté un coup d'œil sur l'un d'eux et semblait plus passionné par leur discussion que par l'art qui séduisait les lieux. Son regard était rivé sur Nora, et il écoutait attentivement ses paroles, comme si elles étaient plus précieuses que les chefs-d'œuvre qui les entouraient. — Parce que l'histoire nous fait comprendre à quel point l'homme est génial, comment il s'adapte à son environnement, son évolution. Mais plus encore, l'évolution n'a pas de limites et nous ne cessons de nous étonner de ce que l'humanité a pu accomplir. Et c'est là que réside la magie de l'histoire, elle nous permet de voyager dans le temps, de découvrir les secrets du passé et de comprendre les mécanismes qui ont façonné le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Aussi, en étudiant l'histoire, on s'incruste dans la vie de ces gens, on laisse libre cours à notre imagination, on se laisse séduire par ces temps passés... c'est juste formidable. — La galerie ne te plaît pas? Boris fit un tour visuel de la pièce, puis fit une grimace pour signifier à Nora que cela l'ennuyait. Elle était éreintée par tous ces tableaux, elle n'en comprenait ni le sens ni l'intérêt. "Qu'est-ce qui pourrait bien être intéressant à regarder une pomme pourrie peinte sur un tableau ?" se demandait-elle. Elle trouvait bizarre les gens qui trouvaient cela passionnant et s'extasiaient devant un tel spectacle, mais elle ne les jugeait pas, chacun était libre d'avoir une passion, aussi bizarre soit-elle. — Elles sont trop modernes, trop récentes, finit-il par lui confier. Nora pouffa de rire, sa paume couvrant sa bouche pour se faire discrète tout en continuant d'avancer. — Mais quel petit vieux tu fais, commenta-t-elle en essayant de retenir son rire qui prenait de plus en plus d'ampleur. Sur ces mots, l'homme courba le dos, fit semblant d'arrêter une canne imaginaire en faisant trembler sa main, afficha une moue sur son beau visage et commença à se masser la barbe tout en regardant un des tableaux avec une expression comique. — Mais ces jeunes, ils ont laissé leur cerveau se faire polluer à tel point par les écrans qu'ils prennent l'art pour du gribouillage. Mon petit-fils fait mieux ! Commenta-t-il en faisant vieillir sa voix et en secouant la tête d'un air désapprobateur. — Viens grand père, on a rendez-vous chez l'ophtalmologue pour une vérification de ta vue. Elle passa sa main dans son coude et le conduisit comme une petite fille bienveillante, gardant en coin le rire qui faisait trembler ses lèvres. Tout le monde les regardait, soit déconcertés, soit agacés par leur puérilité, mais alors que dans une autre situation, elle aurait rougi, Nora ne se sentait pas gênée. La présence de Boris la détendait et même ce dernier ne s'inquiétait pas, jouant à la perfection son rôle. Il regardait les autres clients les yeux mi-clos, puis, lorsqu'ils tournèrent à un couloir, il arrêta sa comédie et ils éclatèrent de rire comme deux gamins. — J'ai cru qu'ils allaient appeler l'hôpital psychiatrique, confia Nora en se tordant de rire, la tête appuyé contre le mur . Après s'être calmés, ils continuèrent leur chemin en débattant sur le sujet. — Quel est ton personnage historique préféré ? Demanda Boris. Nora leva les yeux sur le plafond, réfléchissant sur la question. Elle ne savait pas vraiment qu'elle réponse donnée, l'histoire n'avait jamais été son point fort, elle préférait un bon roman qu'un récit sur les héros de la guerre mondiale ou quelque chose dans ce genre là. Nora leva les yeux sur le plafond, réfléchissant à la question. Elle ne savait pas vraiment quelle réponse donner, l'histoire n'avait jamais été son point fort. Elle préférait un bon roman à un récit sur les héros de la guerre mondiale ou quelque chose dans ce genre-là. — Je ne sais pas si c'est un personnage historique, mais je dirais Agatha Christie ou Jane Austen, mon professeur de littérature m'appelle souvent Miss Austen. — Elles ont été des piliers dans la littérature, surtout dans l'évolution du rôle des femmes, alors oui, on peut les considérer comme des figures historiques. — Agatha Christie est considérée comme l'une des plus grandes écrivaines de romans policiers de tous les temps. Elle a de nombreuses fois contribuer à la littérature : Elle a Renouveller le genre police, créer des personnages emblématiques avec deux des détectives les plus célèbres de la littérature : Hercule Poirot et Miss Marple. Elle a Influencé sur la littérature populaire, enumera t-elle sur le bout de ses doigts. — Et surtout, elle a joué un rôle dans l'évolution de la représentation des femmes. Ses personnages féminins, comme Miss Marple, ont contribué à changer la représentation des femmes dans la littérature et à les montrer comme des personnages forts et intelligents, continua t-elle. — En résumé, Agatha Christie a laissé une empreinte indélébile sur la littérature, en particulier dans le genre policier, et elle continue d'inspirer de nouveaux auteurs et créateurs, conclut Boris. — Et toi? — Moi aussi, j'hésite ... Je balance entre Cléopâtre, le pouvoir, la seule femme qui, à mon avis, a su s'imposer dans ce monde d'hommes. C'est une source d'inspiration pour moi, car elle prouve à elle seule à quel point la femme est puissante et capable de réussir dans un environnement dominé par les hommes. Ou Hitler... Nora lâcha son coude qu'elle tenait jusque-là pour l'affronter. Comment une personne normale pouvait-elle admirer un homme aussi cruel qu'Adolf Hitler, ce sociopathe qui avait fait tant de mal à l'humanité ? Juste penser aux tortures que lui et ses sbires avaient fait subir aux juifs lui donnait la chair de poule. — Pourquoi ? — Hitler représente l'incarnation de la stratégie politique. Sa capacité à imposer ses idées à une nation entière, en exploitant leur désarroi et en partant de rien, est une démonstration de son génie politique. — Mais aussi, malgré ses origines modestes et son éducation limitée, il a pu rédiger « Mein Kampf (Mon Combat ) » pendant son incarcération en 1924 jusqu'à 1925. Ce livre est une autobiographie et un manifeste politique qui expose les idées nationalistes, racistes et antisémites de Hitler. Il décrit sa vision d'une Allemagne supérieure, dominée par la race aryenne, et présente ses plans pour y parvenir. Il aussi considéré comme un texte fondateur de l'idéologie nazie et a été largement diffusé et lu en Allemagne pendant le régime nazi. — Oh...et bien...je..., Balbutia celle-ci ne trouvant pas ses mots à moitié époustouflé par les larges connaissances de Boris . — Viens, nous sommes presque arrivés à ma pièce préférée ! Il posa sa main au bas de son dos pour la guider, et ils prirent un couloir sombre qui les conduisit à une pièce éblouissante, encore plus attrayante que celle aux tableaux. Cette salle était un véritable trésor des civilisations passées, avec des vases de l'Antiquité romaine exposés sur des étagères en bois précieux, des tentures en soie aux motifs anciens, et des masques de rituels africains aux expressions envoûtantes. Les objets étaient disposés avec soin, comme si le temps s'était arrêté, laissant le visiteur plonger dans l'histoire. — On prend une photo ? Proposa Boris. — C'est pas interdit ? — Fais-moi confiance. Il sortit son téléphone portable de sa poche et la prit par l'épaule pour la coller à lui, avec des sourires complices, ils prirent une photo ensemble. — C'est beau ça ! S'exclama Nora en pointant du doigt un magnifique vase antique exposé sur une étagère voisine. — Vas-y, j'ai quelque chose à régler, je te rejoins dès que j'ai fini. Nora le laissa pour aller voir les autres œuvres d'art tandis que Boris manipulait son téléphone, son regard devenant aussi vicieux que celui d'un démon sur le point de commettre le mal. Ses yeux brillaient d'une lueur sournoise et ses sourcils étaient froncés, comme s'il était en train de concocter un plan diabolique.
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