IIIQuelques jours après la scène de violence qui suivit mon si lamentable échec, je rencontrai Eugène dans une maison amie, chez cette bonne Mme G… où nous avions été priés à dîner tous les deux. Notre poignée de main fut cordiale. On eût dit que rien de fâcheux ne s’était passé entre nous. – On ne te voit plus, me reprocha-t-il sur ce ton d’indifférente amitié qui, chez lui, n’était que la politesse de la haine… Étais-tu donc malade ? – Mais non… en voyage vers l’oubli, simplement. – À propos… es-tu plus sage ?… Je voudrais bien causer avec toi, cinq minutes… Après le dîner, n’est-ce pas ? – Tu as donc du nouveau ? demandai-je, avec un sourire fielleux, par lequel il put voir que je ne me laisserais pas « expédier », comme une affaire sans importance. – Moi ? fit-il… Non… rien… un pr

