Chapitre 97 : — Tu n’as pas besoin de te donner cette peine. Je vais très bien. Ève adressa ces mots à Roman avant de tourner le visage vers Paul, ses traits déjà figés dans un sourire de façade. — Mon amour, je vais rentrer plus tôt. On m’attend encore. Elle s’excusa avec douceur et quitta la pièce d’un pas mesuré. Patricia, elle, ne l’entendait pas de cette oreille. — Je reviens, glissa-t-elle à Roman avant de s’élancer derrière elle. Syres, resté en arrière, relâcha un soupir ironique. — Et voilà, tu viens de faire fuir mon personnage principal, dit-il d’un ton las, tout en se dégageant de la main de Roman. Celui-ci ne répondit pas tout de suite. Ses yeux sombres fixaient Syres avec un mélange de fatigue et d’agacement. — Tu es sûr que tu ne regretteras pas ton attitude, quand

