Chapitre 95 : — Tiens donc… encore un nouveau venu. Monsieur Paul doit décidément avoir des amis bien placés. La portière s’écarta dans un souffle. La première chose que l’on vit fut une paire de talons dorés, éclaboussés de lumière, puis une nuée de tissu noir qui découvrait plus qu’elle ne cachait. Un murmure choqué traversa la foule. — C’est… c’est indécent. — Elle cherche à provoquer ou à se faire remarquer ? Les visages se crispèrent, certains outrés, d’autres fascinés, et les appareils photo crépitèrent comme des insectes attirés par la flamme. Zara, elle, savourait ce tumulte comme un parfum rare. Un sourire presque imperceptible glissa sur ses lèvres. *Voilà ce que c’est, une entrée digne de ce nom.* Qu’ils la détestent ou qu’ils l’admirent, peu importait — ils se souviendr

