Chapitre 61 : Silas resta immobile, comme figé dans un silence lourd, ses yeux scannant le visage impassible de Patricia. Il ne savait pas s’il l’aimait, ni même ce que signifiait vraiment leur liaison. Pourtant, au fond de lui, il espérait qu’ils pouvaient dépasser la simple intimité charnelle. Peut-être devenir quelque chose de plus, une complicité qui ne se limitait pas à des corps enlacés. Mais la logique s’imposait : pouvait-on vraiment mêler l’amitié et le sexe sans ambiguïté ? La réponse semblait évidente. Leur choix était binaire : camarades de lit ou amants. — Attends… Ne me dis pas que tu es tombé sous mon charme ? s’exclama-t-elle, laissant ses mains couvrir ses lèvres, un rouge vif teintant ses joues avant qu’elle ne retrouve son air faussement dramatique. — Tomber amoure

