Chapitre 41 : Roman s’était déjà éloigné, déterminé, et Patricia comprit avec stupeur qu’il avait réellement pris au sérieux sa demande qu’elle avait lancée à la légère. — Attends… je voulais dire… cria-t-elle, alors qu’il atteignait presque la porte. Il ne ralentit pas. Pas un geste, pas un regard. La poignée tourna, la porte s’ouvrit, et il disparut sans même lui laisser le réconfort d’un signe. Elle resta immobile, le souffle suspendu. Était-ce donc si simple de le voir agir ? Si elle avait eu vent plus tôt de cette docilité inattendue, elle aurait sans doute abusé de cet avantage. Mais l’instinct lui chuchotait de ne pas pousser sa chance trop loin. Et maintenant, comment freinerait-elle son élan ? Il semblait avoir décidé d’accomplir jusqu’au bout ce caprice qu’elle n’avait ja

