Chapitre 35 : Recroquevillée sur le sol glacé, Patricia enroula ses bras autour de ses jambes, cherchant à conserver un semblant de chaleur dans cet environnement hostile. Chaque respiration formait un petit nuage blanc, évaporé avant même d’avoir eu le temps de réchauffer son visage. Le froid lui mordait les articulations, s’infiltrant jusqu’aux os, laissant son corps engourdi, tremblant sous l’assaut glacial. Elle comprit rapidement qu’elle était enfermée dans un congélateur. L’odeur de viande froide flottait dans l’air, mais quelque chose était anormal. Ce n’était pas seulement le parfum métallique familier ; il y avait une note aigre, presque chimique, qui lui hérissait le poil. Était-ce du sang animal ? Ou quelque chose de plus sinistre ? Elle n’osait pas deviner. Ses paupières

