Raisons & Sentiments

Chapitre 2

Emilie DESCHANEL se présenta à la banque Centrale et demanda à ouvrir le coffre de Mr Paul DUCHERE, l'agent de la banque un peu suspicieux car il ne la connaissait pas vint en parler au directeur de la banque.

Le directeur de la banque se déplaça et demanda la carte d'identité de la jeune femme, il fit alors des recherches sur son ordinateur ce qui prit un peu de temps, pendant ce temps là Emilie faisait les cents pas.

Au bout d'un moment l'ordinateur lui donna sa réponse, personne inconnue... le directeur de la banque pris l'agent de banque à part et lui dit de la jouer fine, puis il lui expliqua en deux mots comment la neutraliser.

L'agent rejoint Emilie et ne lui fit rien car il était peureux de nature, il lui dit que le directeur souhaitait la rencontrer.

Emilie lui dit :

- Je suis pressée je ne peux me le permettre !

L'agent de la banque insista, alors Emilie flancha et dit :

- Ok juste quelques minutes alors,

Et l'agent la conduisit au bureau du Directeur.

Arrivés il dit :

- Entrez dit le directeur de la banque.

Dès son arrivée il lui proposa une coupe de champagne servie sur un plateau, elle la prit bien volontiers en se disant que cela ne pouvait pas faire de mal et elle ne se méfia pas.

Seulement le directeur savait que ce coffre appartenait à un riche client qui ne regardait dans son coffre que seul et jamais accompagné, et donc de surcroit pas une personne inconnue et sans lui.

Quelques minutes après avoir pris la première gorgée Emilie se sentit vaciller, puis elle dit :

- Mince vous m'avez droguée, puis elle s'effondra sur le sol.

Pendant ce temps l'amie d'Emilie, Olga, qui se trouvait dans une voiture devant la banque, commença à s'inquiéter, quant elle vit qu'une heure avait passée et qu'elle ne voyait toujours pas Emilie revenir.

Elle se posa plein de questions et se dit manifestement que quelque chose clochait et qu'il y avait du se passer un évènement incontrôlable.

Olga se dit en son for intérieur qu'elle devait y aller mais pas seule se dit-elle, alors elle pris son téléphone portable et appela Laurent MAFFRE le compagnon d'Emilie, elle lui raconta toute l'histoire.

Laurent lui dit :

- Elle n'aurait jamais du y aller seule ! Bon j'arrive dans les 15 prochaines minutes;

Au bout d'un temps qui lui parut interminable Laurent arriva et se glissa sur le siège passager de la BMW Série 1 d'Emilie, et demanda à Olga de lui expliquer tout en long en large et en travers ce qu'elle fit avec un hochement de tête.

Elle commença à lui dire qu'Emilie soupçonnait son patron Paul DUCHERE de blanchiment d'argent et qu'elle essayait d'accumuler toutes les preuves pour pouvoir porter tout à la police.

Olga lui annonça qu'elle avait le pressentiment qu'elle trouverait quelque chose de compromettant dans son coffre à la banque Centrale, c'est pourquoi elle lui avait subtilisé ses clefs, était allée en faire un double et avait remis les clefs à sa place et s'était donc présentée à la banque comme sa compagne.

Pendant ce temps Emilie ouvrit les yeux et se réveilla ligotée à une chaise un bâillon dans la bouche. Le directeur était face à elle, il la fixait intensément.

- Bon maintenant dites moi qui vous êtes et je vous conseille de me dire la vérité sinon je ne réponds pas de mes actes !

Emilie réfléchi en son for intérieur et se dit que le mieux était de faire confiance au directeur, ce qu'elle fit en lui racontant toute l'histoire et ses soupçons envers son patron. Là elle jouait gros car si le directeur était son complice, elle ne sortirait pas de la banque vivante.

Mais à priori cela n'avait pas l'air d'être le cas, ou alors il cachait bien son jeu, mais le directeur avait un air éberlué et voyant la jeune femme suspicieuse lui dit d'emblée :

- Mais vous ne croyez pas que je suis son complice quand même !

Alors Emilie sourit et lui répondit :

- Et bien vu la tête que vous faites à cet instant j'imagine que non !

Pendant ce temps Laurent ouvrait la porte de la banque et demanda où était Emilie sa compagne, un employé l'accompagna dans le bureau du directeur et lui dit de patienter qu'il allait chercher le directeur, durant ce laps de temps Laurent chercha des indices du passage d'Emilie, et il vit sa sacoche bleue sous le bureau du directeur.

Quand celui-ci entra sur ces entrefaites il le prit par le col de sa chemise et le menaça.

- Qu'avez vous fait d'Emilie ? lui dit il, sa sacoche est là je sais qu'elle est là et le directeur lui répondit :

- Ne vous inquiétez pas elle va bien je vous accompagne auprès d'elle.

Puis il le conduisit jusqu'à Emilie dans la salle des comptes

Elle avait été détachée et elle faisait de nouveau les cent pas en attendant le retour du directeur.

Quand il entra elle était prête à continuer son histoire mais quand elle vit Laurent derrière lui elle lui sauta au cou,

- Mais qu'est ce que tu fais là lui dit-elle.

- Et bien je suis venu à ta rescousse, Olga m'a appelé et m'a raconté que tu étais dans le pétrin.

- Brave Olga dit Emilie mais ce n'était pas la peine d'ameuter tout le quartier !

- Ce n'est pas tout le quartier dit-il c'est moi seul, je vaux bien une dizaine de personnes à moi tout seul !

Emilie se mit à sourire si grand, que ça touchait presque ses oreilles.

Le directeur fit :

- Hum hum... vos retrouvailles sont touchantes mais j'aurais bien aimé connaître la fin de l'histoire les pressa t'il.

Elle lui dit enfin qu'elle était son assistante et qu'elle voyait qu'il recevait du beau monde dans son bureau, notamment Pietro di Moretti célèbre baron de la drogue italien puis Igor TROCHENKO le patron de la mafia russe et enfin Victor PORTMAN le patron de la mafia américaine, qu'il a reçu tous les 3 le même jour ce qui m'a mis la puce à l'oreille, alors comme elle voulait entendre ce qu'ils disaient elle avait laissé le haut parleur de l'interphone sur ON, comme cela elle put entendre pourquoi ils se réunissaient et ils parlaient de blanchir les 10 millions d'euros qu'ils apportaient tous les 3 en disant qu'il y avait une taupe dans la banque à qui ils apportaient l'argent en général et qui se débrouillait pour acheter et vendre des appartements pour blanchir l'argent sale mais au moment ou il disait le nom de l'agent, un des trois toussa ce qui cacha son nom.

Puis tout à coup l'agent qui était resté avec eux dans la salle des comptes sorti un révolver et les mis touts en joue, pas besoin de chercher c'était moi la taupe dit-il.

Le directeur surpris dit :

- Oh non pas vous Julien, je vous faisais confiance.

- Oui mais bon ce n'est pas avec ce que vous me payez Mr COLEMAN que j'allais faire vivre ma famille avec une femme et 4 gosses ! Dommage que la petite brune s'en soit mêlée dit-il.

Il sortit 3 paires de menottes et les leurs mis dans le dos puis les attacha aux chaises.

- Je suis désolé mais je ne peux faire autrement, vous n'allez pas contrecarrer mes plans cette fois-ci.

Puis il prit la poudre d'escampette non sans fermer la porte de la salle des comptes à double tour.

Une fois la porte fermée Laurent s'arc bouta pour essayer de prendre un couteau suisse qu'il avait caché dans sa botte au cas où, et il avait eu raison car il réussit à attraper le couteau, mais maintenant il fallait plus de doigté pour ouvrir la menotte qui avec bonheur finit par s'ouvrir à force d'insister. Ensuite il ouvrit les menottes d'Emilie puis celles de Mr COLEMAN.

Puis avec le couteau suisse ouvrit la porte de la salle des comptes.

Enfin Laurent se mit à courir après Julien l'agent des comptes mais il avait prit tellement d'avance qu'il ne le retrouvait pas.

Laurent revint à la banque. Entre temps Emilie et le directeur avaient discutés, et il l'autorisa à ouvrir le coffre de Mr Paul DUCHERE son patron. Ils allèrent donc dans la salle des coffres, Mr COLEMAN ouvrit le coffre 403 avec sa clef et Emilie ouvrit avec la sienne puis elle regarda à l'intérieur, mais elle ne trouva que des bijoux, Laurent était revenu et l'avait rejointe il lui dit :

- Attend laisse moi faire, il est possible qu'il ait un double fond.

Il cogna avec ses poings les parois intérieures du coffre et quand il cogna vers le bas cela sonna creux, il essaya de trouver un mécanisme qui l'ouvre et au bout de plusieurs minutes le trouva , la plaque du fond se souleva et il y avait plusieurs dossiers, ils en prirent 1 chacun et ils découvrirent des factures et des courriers compromettants avec le nom d'une société écran qu'il utilisait pour son trafic. Ils en firent des photocopies malgré le fait que Mr COLEMAN n'était pas trop d'accord mais il avait fini par céder au vu d'Emilie qui lui disait :

- S'il vous plait Mr COLEMAN avec sa bouille de cocker désabusé.

Une fois terminé ils le remercièrent et ils allèrent à leurs voitures respectives en se promettant de se retrouver chez Emilie à Grigny.

Olga son amie était contente de la retrouver mais elle voulait des explications et Emilie lui dit :

- Je t'expliquerai quand je serai rentrée à la maison.

Ils arrivèrent tous en même temps, Emilie ouvrit le portail et mis sa voiture dans le garage, tandis qu'Olga fermait le portail, Laurent se garait devant la maison.

Elle ouvrit la porte et ils rentrèrent tous et se retrouvèrent tous dans le salon, Emilie et Laurent étalèrent les feuilles photocopiées au nom de la Société DUCHERE PRODUCTIONS et les examinèrent en détail devant un bon café, on était en fin d'après midi maintenant et ils pensaient qu'ils en avaient pour plusieurs heures. Ils avaient fini par comprendre le système Mr DUCHERE vendait de la drogue, il récupérait donc de l'argent sale ensuite avec ça il achetait un bien immobilier qu'il revendait par la suite à une personne qui lui donnait de l'argent propre.

- C'est facile dirent Emilie et Laurent.

- Qu'est ce que tu en pense Laurent on amène tout ca aux flics ou pas ?

- Laisse moi réfléchir un instant dit-il

- Tu pense que c'est suffisant pour qu'ils enquêtent sur Mr DUCHERE ?

Laurent lui dit tout a coup :

- Je pense que c'est un bon début en tout cas, de toute façon ils vont ouvrir une enquête !

Emilie lui demanda s'il était dispo demain matin pour amener ça à l'inspecteur Alonso à la brigade des stup.

Laurent lui répondit :

- De toute façon je ne peux rien te refuser !

Olga s'avança vers Emilie et lui dit :

- Emilie je suis archi crevée, j'aimerais bien aller me coucher, ça te dérange si je rentre ? Je sais qu'il y a encore du travail mais si tu veux je peux revenir demain soir après le boulot.

Emilie lui répondit :

- Non t'inquiète va te coucher ma chérie on s'appelle demain.

Et sur ce elle l'embrassa, pris son sac et partit.

Quant à Laurent et Emilie ils continuèrent d'examiner les preuves, certains documents inutiles furent mis de côté, quant aux documents les plus utiles ils les examinèrent plus en détail ; ils tombèrent sur des factures, des contrats de vente, et même des comptes rendus de séquestre, ils découvrirent du coup le nom de la société écran de Mr DUCHERE qui s'appelait PATRIMONIO IMMOBILIER, il y avait également des comptes rendus de réunion.

Emilie dit à Laurent :

- Tiens regarde il y a même des tas de noms j'en connais quelques uns de réputation et pour les avoir vu chez Mr DUCHERE , mais il y en a certains que je ne connais pas.

Laurent examina le document à son tour et devint tout à coup livide.

- Tu en fais une tête lui dit Emilie on dirait que tu as vu un fantôme !

Mais Laurent ne dis rien, il ne lui dit pas que sur ce papier il y avait le nom de son père, il n'en revenait encore pas.

Emilie lui dit :

- Je vais nous faire une omelette avec une salade, il est grand temps que nous mangions, puis elle alla dans la cuisine derrière ses fourneaux pour faire son omelette baveuse de préférence, elle ne l'aimait pas autrement.

Laurent la regarda partir et dès qu'elle eut le dos tourné, il pris le fameux document, le plia en quatre et le mit dans la poche intérieure de sa veste ; il se dit en son for intérieur qu'il irait de ce pas voir son père pour lui demander des explications, du coup se disait il, il est hors de question que j'aille chez les flics demain, du moins pas tant que papa m'ai éclairci sur le sujet !

A ce moment il réfléchissait en échafaudant plusieurs théories en se disant que son père ne pouvait pas être un parrain de la mafia.

Emilie lui parlait depuis au moins 5 bonnes minutes et tout à coup elle regarda Laurent et claqua des doigts devant son visage par 3 à 4 fois au moins et seulement à ce moment là il dit :

- Oui quoi ?

- Et bien manifestement je parlais dans le vide ce n'est pas très agréable mon chéri, qu'est ce qu'il se passe tu étais complètement ailleurs, tu veux qu'on en parles ?

- Non non ce n'est rien des soucis au boulot, une affaire un peu compliquée. D'ailleurs cela me fait penser que j'ai des dossiers à boucler je vais devoir y aller.

- Mais nous n'avons pas dîné rétorqua Emilie !

- Tant pis répondit il on remettra ça à demain !

Il l'embrassa d'un rapide b****r puis mis les voiles.

Emilie ne compris rien du tout, elle fit tout à coup :

- Pffff n'importe quoi je me demande ce qui le tracasse autant , je ne suis pas persuadée qu'il s'agisse d'un de ces fichus dossiers.

Puis elle mis un morceau d'omelette dans son assiette avec un peu de salade et mangea seule accompagné d'un verre de rosé.

Ensuite après le dîner elle chercha les fameux documents mais ne les trouva pas après avoir retourné les trois quarts de l'appartement, elle trouva seulement la chemise à rabat et une vieille photo mais rien de plus à l'intérieur.

Elle leva les yeux au ciel elle croyait avoir compris,

- Cela ne peut être que Laurent qui les a pris, mais pourquoi se demanda t'elle ?

Ah quelle enflure, il aurait pu me demander quand même ! Du coup elle était contrariée.

- Ce n'est pas son habitude de faire un coup pareil, en principe il demande toujours avant de prendre, c'est que ça devait revêtir un intérêt bien particulier pour lui, mais le quel ?

J'ose espérer qu'il me les rendra car sans eux je ne pourrais jamais donner ça aux flics pour qu'ils enquêtent sur mon patron, je n'ai pas pris tous ces risques pour rien !

Elle décida de se regarder sa série préférée du moment "Lucifer" sur NETFLIX pour se changer les idées et éviter de se poser trop de questions.

Elle se visionna 3 épisodes d'affilée puis à la fin décréta qu'il était temps d'aller se coucher, non sans avant aller sur le balcon fumer une cigarette ce qui était salvateur à ce moment là, elle avait passé une drôle de journée éprouvante et une soirée bizarre !

Elle se mit au lit, puis comme elle s'y attendait elle eu du mal à dormir, elle eu une nuit très agitée et fit de nombreux cauchemars, parfois il y da des choses qu'on à du mal à maitriser.