Douce Vengeance

Phase deux

Fernando est un casse-pieds, je suis montée voir mon beau-père pour lui donner le rapport de ce qui s'est passé aujourd'hui, j'ai eu une journée chargée et je n'ai pas pu aller le voir. En entrant dans sa chambre, il m'a accueillie très joyeusement.

-Isabella chérie, comment vas-tu ?

-Très bien, Monsieur Thompson, excusez-moi de ne pas être venue plus tôt, j'ai eu une journée chargée.

-Je comprends, ma chère.

Nous avons parlé un moment et je lui ai raconté tout ce qui s'était passé à la fête et il y a un moment avec Fernando. Il semble que ses soupçons étaient fondés, Fernando allait divorcer de moi dès qu'il mourrait, mais le contrat que nous avons signé allait l'en empêcher, donc je devais accélérer un peu les choses pour que Fernando n'attende pas la lecture du testament. Sinon, il ne me donnerait pas ma liberté, du moins pas dans les cinq prochaines années. Après ma conversation avec Fernando, Monsieur Thompson et moi avons décidé que nous devions passer à la deuxième phase du plan dès que possible. Il m'a expliqué que la maison où vit Fernando est à la fois à lui et à moi, elle est au nom des deux, c'était le cadeau de mariage de Monsieur Thompson pour moi. De plus, il m'a dit que dans le contrat, il y avait une autre clause en plus des cinq ans, tous les avantages obtenus pour les deux familles grâce à mon mariage avec Fernando étaient à mon nom. Mon père a d'abord trouvé étrange que Monsieur Thompson impose cette condition sans avantager son fils, mais il lui a dit que c'était pour compenser la jeunesse qu'on me volait, car c'était lui qui avait décidé d'avancer le mariage. Et même si je divorce avant les cinq ans, tout cela reste à moi. Je n'aimais pas tellement l'idée, à vrai dire, d'avoir tout cela, les affaires ne m'intéressent pas, mais mon beau-père avait raison sur un point, pour lutter contre Fernando, j'allais avoir besoin d'argent. Ce n'était pas autant que ce à quoi il avait accès en ce moment, mais c'était une bonne somme. Il m'a remis les documents des actions, entreprises et propriétés acquises grâce au mariage, ainsi qu'un compte bancaire à mon nom des gains de ces six années avec plusieurs centaines de millions de dollars.

La phase deux a commencé une semaine après que Fernando est allé à l'hôpital. J'ai fait quelques arrangements, car je devais emménager à nouveau dans ma maison avec Fernando.

J'ai décidé d'arriver tôt le matin pour pouvoir être accueillie par mon mari et sa chère. Je suis arrivée au manoir, accompagnée de quelques gardes du corps que Monsieur Thompson avait mis à ma disposition. Être sous le même toit que la vipère de Paola pouvait être dangereux.

En arrivant à l'entrée principale, j'ai dit à l'employée que j'étais Isabella Thompson, l'épouse de Fernando. Elle a hésité un peu avant de me laisser entrer, mais elle l'a fait. J'ai conduit jusqu'à la maison, je n'avais pas été ici depuis longtemps, je n'ai pas de bons souvenirs dans cette maison.

Je suis descendue de la voiture avec quelques valises, les autres étaient portées par les gardes du corps, et j'ai procédé à entrer.

-Bonjour chéri, je suis de retour - ai-je crié à peine passé la porte, j'ai enlevé les lunettes de soleil que je portais - oh, je suis venue à la bonne heure, je vois que c'est l'heure du petit-déjeuner - je le savais parce que Fernando et Paola venaient de la salle à manger.

-Isabella, que fais-tu ici - je ne comprenais pas ce que faisait Isabella chez moi, elle avait des valises et il semble qu'elle soit venue avec la sécurité.

-Chéri, c'est ainsi que tu accueilles ta femme après tant d'années, c'est dommage, mais pour répondre à ta question, que puis-je faire d'autre, c'est évident, c'est ma maison à moi et à partir d'aujourd'hui, je vais vivre ici.

-Tu es folle, ce n'est pas ta maison Isabella.

-Tu as raison, chéri, c'est la nôtre - je lui ai remis les actes où il est stipulé que cette maison est au nom des deux depuis que nous nous sommes mariés, son visage reflétait sa colère.

-Que signifie tout cela Fernando - a dit Paola.

-Oh, la maîtresse est toujours là, ça va être amusant.

-Parle-moi avec respect, gamine, tu es dans ma maison.

-Tu te trompes, cette maison est à moi et à Fernando, n'est-ce pas chéri ?

- Ce vieux maudit ne m'a jamais rien dit.

Je suis passée au salon et je me suis assise.

-Tu vois, j'ai vécu à Baltimore pendant de nombreuses années et je me suis installée ici pour le travail, je me suis dit, pourquoi dépenser de l'argent pour une nouvelle maison si j'ai une maison magnifique et spacieuse, bien que je doive admettre que la décoration est ordinaire.

-Tu es une... - Paola a essayé de m'attaquer, mais l'un des gardes du corps qui était avec moi l'a arrêtée.

-Fais attention à ce que tu fais Paola, de plus ce n'est pas le comportement d'une vraie dame, chéri, comment as-tu pu emmener cette femme à tant d'événements en utilisant mon nom, quelle honte, tu aurais dû mieux l'éduquer, lui enseigner les bonnes manières.

-Isabella, allons à mon bureau, nous devons parler - a dit Fernando avant de se diriger vers son bureau.

-Bien sûr, chéri, Paola chérie, occupe-toi de ce que tu fais dans ta journée, nous allons avoir du temps de qualité comme mari et femme.

Paola a essayé de m'attaquer à nouveau, mais ma garde du corps l'a encore arrêtée, je lui ai offert un sourire avant de suivre Fernando dans son bureau, en entrant, j'ai fermé la porte.

-Chéri, tu vas devoir faire quelque chose avec ta maîtresse pour qu'elle se calme si tu veux une cohabitation saine dans cette maison.

-Que signifie tout cela Isabella, que trament ta famille et toi ?

-Je ne sais pas de quoi tu parles Fernando, c'est toi qui es réticent à divorcer, je ne fais que te faire plaisir, tu me veux comme épouse, eh bien, me voilà.

-Je ne veux pas que tu sois mon épouse Isabella.

-Ah non... Eh bien, voici l'accord de divorce, une fois que tu l'auras signé, je partirai, tu peux le lire, je ne veux rien de toi, je l'ai déjà signé, nous avons convenu que ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi est à toi, et tu peux garder cette maison, en vérité, je ne l'aime pas, ta maîtresse a vraiment un goût affreux - je lui ai remis les papiers de divorce.

-Isabella, je ne peux pas encore te donner le divorce - je ne peux pas divorcer d'elle tant que mon père n'est pas encore mort et sans savoir ce que trament Isabella et sa famille.

-Alors, tu vas devoir me supporter comme ton épouse, ne t'inquiète pas, tu peux rester avec ta maîtresse, mais tu ne peux plus l'emmener à des événements publics en utilisant mon nom si tu ne veux pas que je la mette en prison pour usurpation d'identité, en plus je te laisse la chambre principale, rien que de penser que cette femme y a dormi me donne des nausées.

-Isabella, je sais que tu as un appartement près de ton travail à ton nom, pourquoi veux-tu vivre ici ?

-c'est vrai, mais je suis mariée, je devrais vivre avec mon mari, qui pourrait devenir mon ex-mari si tu signes simplement ce document, alors je partirais et te laisserais en paix

-Arrête de jouer, veux-tu ?

-Je ne joue pas Fernando, jamais dans ma vie, je n'ai été aussi sérieuse avec quelque chose comme ça, tu as deux options, soit tu signes le divorce et je pars, soit je reste ici jusqu'à ce que tu le fasses, réfléchis-y mon chéri, je te donnerai le temps de réfléchir pendant que je m'installe. Ah! Une chose de plus, si ta maîtresse s'en prend à moi, je ne lui rendrai pas la tâche facile, j'ai beaucoup de choses contre elle pour la mettre derrière les barreaux et ni toi ni personne ne pourra la sauver, alors dis-lui de faire attention à ce qu'elle fait contre moi, nous pouvons mener cette situation en paix.

Je suis sortie du bureau en le laissant là, dehors se trouvait Paola qui est entrée dans le bureau à peine, je suis sortie, j'ai dit à une des employées de préparer une chambre pour moi et d'y amener toutes mes affaires, au début, elle a hésité, mais ensuite Fernando est sorti du bureau et lui a dit de le faire.

-je vois que tu as pris une décision chéri.

Il m'a juste regardée avec haine et est passé à côté de moi suivi par Paola qui avait l'air tout aussi contrariée.

Dans cette maison, je n'ai pas de personnel de confiance, une des gardes du corps s'est proposée de rester pour surveiller mes affaires pendant que j'allais au travail, alors j'ai accepté, j'ai pris mon sac et je suis sortie pour l'hôpital, cette maison est un peu à l'extérieur de la ville et avec le drame, j'étais déjà en retard, je suis montée dans ma voiture, en chemin, j'ai décidé que je devrais embaucher quelques employées en qui j'ai confiance, je réglerai ça aujourd'hui même.

J'ai appelé ma nounou pour qu'elle envoie demain à la première heure 2 employées à cette maison, elle a d'abord été surprise que je sois revenue là-bas, mais n'a rien dit, elle a juste obéi à mon ordre, seul un des gardes du corps me suit dans une autre voiture, nous ne savons pas quelles ruses Paola pourrait utiliser, à l'intérieur de l'hôpital, je serai seule, cela me donne un peu de répit dans cette situation.