Chapitre 67 : Le souffle du soir traversait doucement ma chambre, glissant entre les rideaux entrouverts et caressant ma peau endormie. Je restai un instant immobile, allongée sur le dos, respirant lentement, savourant cette trêve fugace que la journée m’offrait. Ma courte sieste avait fait des merveilles. La fatigue s’était dissipée, laissant place à une légèreté inhabituelle. Une paix rare, presque irréelle, s’était installée dans ma poitrine. Depuis l’altercation au centre commercial, j’avais pris soin d’éviter Wanda avec une prudence méticuleuse. Non par peur, mais pour préserver cette sérénité fragile. Je ne l’avais pas croisée depuis hier et je comptais bien que cela continue. À l’exception des repas, où la confrontation était inévitable, je m’assurais que nos chemins ne se cro

