Chapitre 82 :
Le silence s’était abattu sur la forêt avec une intensité presque palpable. Ce n’était pas un calme habituel, ni celui d’une nature endormie, mais une tension sourde, comme si chaque arbre retenait son souffle, prévenant de la présence d’un prédateur invisible.
Draven progressait avec précaution entre les troncs, ses pas précis et silencieux, les yeux fixés sur le sentier qui s’étirait devant lui. L’odeur était familière et pourtant inquiétante : un parfum métallique, brûlant, saturé de fer.
Sang.
Quelques mètres derrière, Dennis avançait à pas mesurés, humant l’air, le front plissé.
« On va dans la même direction, hein ? » murmura-t-il, à peine audible.
Draven acquiesça d’un signe de tête, sans ralentir sa cadence. « C’est frais… à peine une heure. »
Ils avaien
