Chapitre 2

1541 Words
Malon J’ai rejoint mon "ami" chez lui. Si on peut appeler ça un ami. Disons que lui et moi sommes en affaire depuis quelque temps et qu'il ne semble pas respecté certaine condition. Cela dit... S'il parvient à me trouver une belle et charmante épouse, je pourrai fermer les yeux sur certaines de ses activités... Justement, c'est pour cette raison que je dois le voir aujourd'hui. Il doit me présenter une femme… Quand j’arrive, il me dit qu’il faut attendre sa femme avant d’y aller. Celle-ci est enceinte d’au moins six mois… _ Tu es sûr que c’est la bonne personne. _ Tout à fait. Je ne prendrai pas le risque de te duper. _ Tu n’as pas intérêt !! Tu as joué, tu as perdu. _ Je… Je t’ai promis la sœur de ma femme. Tu l’auras. _ Qu’as-tu dit à sa famille ? _ Que tu cherchais une épouse et qu’elle serait parfaite pour tenir ce rôle. _ Dois-je en conclure que sa famille n’est pas au courant de tes… Tes petits écarts. _ Non et je te serais reconnaissance de n’en rien dire. _ Cela va de soi. Commet est-elle. _ Aussi belle que ma femme. Elle se ressemble beaucoup. Elle a vingt-deux ans et un caractère bien trempé. _ J’aime les femmes de caractère. _ Je suppose que vous devez être monsieur McKinley. Je suis Hadi. _ Ravis de faire enfin votre connaissance. Si votre sœur est aussi jolie que vous, je suis un homme chanceux. Je joue le jeu et fait celui qui veut se marier. Alors qu’il n’en est rien. Ce que je veux, c’est une épouse, serte. Mais surtout une femme qui me donne un héritier. Quelle stupidité mon père a eue de mettre cette fichue consigne… _ Bien, si nous sommes prêts. Alors après vous, madame. Nous montons dans le carrosse et le cocher prend la direction de la demeure familiale des Bicmen. La maison est assez grande et leur habitant semble faire partie de la haute société londonienne. Ses parents me saluent les premiers, mais aucune trace de ma récompense. Je me penche vers Andrew et lui parle de manière à ce qu’il soit le seul à entendre. _ Je veux bien jouer le jeu devant les parents. Mais je n’ai pas trop envie d’attendre. Je veux ma récompense ! _ Elle arrive… Je vous l’ai dit… Elle a un caractère bien trempé. _ Cela ne me fait pas peur. J’aime dompter mes pouliches moi-même. Ce n’est pas une petite lady pourrie gâtée qui va me tenir tête. _ Évité ce genre de réflexion devants eux. _ N’oublie pas… Ce que tu as joué, je l'ai récupéré… Elle m’appartient maintenant. _ J’en suis conscient. Mais jouer le jeu afin que son père vous accorde sa main. _ J’aime autant jouer… Tu as de la chance. J’aurais pu te balancer à son père. _ Je… Ne fais pas ça. _ Monsieur McKinley, permettez-moi de vous présenter ma fille, Malya Bicmen. Celle-ci descend des escaliers afin de nous rejoindre. Andrew n’avait pas menti. Elle est exquisément belle. De magnifiques cheveux longs et noirs, une taille comme il faut. Une poitrine assez généreuse. Des magnifiques yeux en amande ornés de deux billes bleues, un petit nez droit et une bouche pulpeuse qui appelle aux baisers. _ Malya, voici monsieur McKinley Malon. Votre prétendant. _ Je vous en prie, appelez-moi Malon. Dis-je en lui faisant un baisemain. _ Enchanter. Elle me fixe de ses yeux ombrageux et cela me donne encore plus envie de jouer avec elle. Durant le thé, son père me pose des questions sur ce que je fais, ou je vis… _ Voulez-vous dire que vous n’habitez pas en ville ? Me demande ma promise. _ Non, ma demeure se situe près de la ville d’Harrow. Mais ne vous inquiétez pas, je suis ici pour plusieurs jours. _ Et donc, vous avez fait le voyage pour une raison particulière ? Demande sa mère. _ Mais bien entendu… Le plaisir de rencontrer mademoiselle Malya. _ Oh comme c’est gentil. N’est-ce pas Malya. Elle ne dit toujours rien et ne perd pas son regard en colère. Soulevant des épaules, elle ouvre enfin la bouche… _ Je me moque totalement de ce qu’il a dit ou fait !! Il est hors de question que je l’épouse !! Sur ses paroles bien placées, elle se lève et quitte la pièce afin de se rendre dans les jardins. _ Je suis navré de cet incident. Dit son père. Je regarde Andrew avec colère. Il m’avait pourtant dit que tout était réglé avec elle… Il n’en a donc rien fait ?… _ Ce n’est rien. Je la comprends. Du jour au lendemain, on lui parle mariage et il est vrai que nous ne nous connaissons pas encore. _ Vous voulez dire que vous voulez toujours l’épousé, malgré ce qu’elle a dit ? _ Oui… Je me dois de me trouver une épouse et je n’ai plus le temps de faire traîner les choses. Mes chevaux sont en de bonnes mains. Mais je préfère m’en occuper personnellement. _ Je comprend. Mais avec Malya, vous risquez d’attendre encore un peu et… _ Puis-je vous demander une faveur monsieur ? _ Une faveur ?… Je vous écoute. _ Me permettez-vous d’aller parler avec Malya en privé. _ Oh, je ne crois pas que ce soit bien vu… _ Il peut y aller, je surveillais depuis le balcon. Ainsi, il pourra parler en privé et ne restera pas seul avec elle. _ C’est très gentil de votre part Andrew. Allais y. Je m’incline face à lui et nous sortons tous les deux dans les jardins… _ Qu’allez-vous lui dire ? _ Mais la vérité… Que vous ayez joué sa vie et que vous avez perdu. _ Quoi ?… Mais… _ Je vais enjoliver cette partie de l’histoire avec quelques fausses menaces sur sa sœur. Que soit, vous payez votre dette de jeu… Soit, je m’en prenais à votre femme. Vous auriez par la suite, proposé de me donner Malya en tant qu’épouse afin d’effacer votre datte. _ En lui disant cela, vous êtes conscient qu’elle vous détestera encore plus que moi. _ Je vous l’ai dit, j’aime dompter mes pouliches moi-même. Elle ne fera pas exception… Donnez-moi quelques mois et elle sera docile et obéissante. Et avec un peu de chance, aussi enceinte que peut l’être votre dame. _ … Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. _ Préférez-vous que je dise à votre beau-père que sa fille m’appartient déjà au vu du papier que vous m’avez signé. Me promettant sa main en échange de votre datte. _ Non !!… Faites comme bon vous semble. Vous avez remboursé ma datte comme promis… Malya est à vous. _ Bien, resté ici… Et ne nous quittez pas des yeux. Dis-je en souriant. Je descends les marches et par la rejoindre. Elle est assise dans le kiosque fleuri. Je ne me cache pas. Je lui montre mon vrai visage et je vais être claire avec elle… _ Qu’est-ce que vous faites ici !! _ Votre père m’a autorisé à venir vous rejoindre afin d’avoir une petite entrevue avec vous. _ Je n’ai rien à vous dire ! Et je ne vous épouserai pas !! _ Ça, c’est ce que vous croyez… Mais je vais vous dire ce qu’il en est. Car, en tant qu’épouse, je ne veux aucun secret entre nous. _ Je ne serais pas votre épouse !! _ Oh, mais si… Et vous en serez ravis. _ Vous rêvez !! Pourquoi accepterais-je de vous épouser ? _ Mais pour la vie de votre sœur, bien sûr. _ Pardon ?… De quoi parler vous ?… _ Votre beau-frère, Andrew vous a dit que je m’occupais de chevaux. _ Oui… _ Je ne fais pas que vendre ou louer des chevaux. Non, j’organise également des courses. _ Des courses ? _ Oui, des courses de chevaux plus précisément. Tout à fait légal. Je vous rassure. _ Qu’est-ce que ma sœur à avoir là-dedans. _ J’y viens…. Il y a de cela quelques mois, votre beau-frère, Andrew a joué. Il a parié et il a perdu… Une très belle coquette sommes. Il m’a demandé un peu de temps afin de lui rendre l’argent. Juste quelques jours. Je le lui ai accordé. Mais ce laps de temps et devenu des semaines qui sont devenus des mois. Je lui ai alors demandé de me payer ou… Je devrais me servir moi-même. _ Vous l’avez menacés ? _ Là encore, tout est légal. Andrew avait signé une reconnaissance de datte et j’étais dans mes droits d’exiger sa somme. Alors, il m’a proposé un échange. _ Un échange ? _ Oui, j’effaçais sa datte et il me trouvait une épouse. Car il savait que je devais me marier assez rapidement. Quelle ne fut pas ma surprise quand il m’a dit que la fille qu’il me vendait était sa propre belle-sœur ! Dis-je en riant. Elle me regarde comme si j’étais devenu fou… Mais, je veux qu’elle comprenne qu’elle m’appartient déjà. Et que si j’accepte de l’épousé, c’est juste pour faire d’elle une femme honnête. Car, ce n’est malheureusement pas sa faute, si son beau-frère n’est qu’un idiot…
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