XILes jours suivants, Serena vit peu son mari, occupé avec les hommes d’affaires. Elle se sentait encore toute désorientée dans cette immense demeure où les rouages du service, si compliqué qu’ils fussent, fonctionnaient supérieurement sans qu’elle eût à s’en préoccuper. Fort heureusement, elle avait le travail, la lecture, les promenades dans le parc auxquelles l’engageait Ralph. – Prenez de l’exercice, ma chère enfant ; profitez de l’air excellent dont nous jouissons ici, lui répétait-il. Elle s’en allait donc, seule, un peu mélancolique... Parfois, cependant, elle avait une petite compagne. Deux ou trois fois, Nell s’était trouvée sur son passage, et elle l’emmenait dans sa promenade, s’amusant de ses réflexions, jouissant de l’affection si vive que lui témoignait cette petite créatur

