XVIUne légère amélioration se manifesta dans l’état de lady Sabina, le surlendemain. Serena venait fréquemment la voir et veillait à ce que tous les soins nécessaires lui fussent donnés. Sa charmante sollicitude semblait réconforter la malade, non moins que l’affectueux intérêt de Ralph. Mais lorsque sa sœur venait près d’elle, sa physionomie changeait, devenait sombre, douloureuse, et ses lèvres ne s’ouvraient plus que pour de rares monosyllabes. Elle semblait toujours poursuivie par la terreur des jugements divins... Un jour, elle dit à Serena : – Ah ! Que vous êtes heureuse d’avoir la confession !... Vous ne vous rendez peut-être pas bien compte du secours inappréciable que vous possédez là. Serena dit avec émotion : – Mais vous pouvez y recourir aussi, ma cousine !... Il vous suff

