Quatre jours plus tard
Notre cortège vient d’arriver à destination. Lino, la niña et moi sommes dans une voiture. Les autres sont dans les parages, pas très loin de nous. Lino gare la voiture devant l’hôtel Barceló México Reforma. Il est vingt-trois heures précises. Ce silence de mort qui règne entre nous n’arrange rien au stress qui naît en moi. Lino coupe le moteur de la voiture avant que nous ne nous fassions repérer. Il faudra se faire très discret. La niña est à l’arrière. Pendant ces quatre jours j’ai appris à l’apprécier, ou du moins à comprendre que ce n’est pas de sa faute tout ça. Sa cousine l’a consciemment balancé dans cette merde. Elle s’est fait très petite du début de ce trajet jusqu’à maintenant.
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Cela fait environ quinze bonnes minutes que nous attendons ic
