Suite.. Pendant plus d’une heure, nous travaillâmes ainsi, avec patience. Je l’aidai à redresser légèrement sa tête, à ajuster sa position, à boire de petites gorgées d’eau que je lui tendais. Chaque étape était une bataille, chaque sourire ou frémissement de ses lèvres une récompense. Je parlais pour la motiver, pour qu’elle sente ma présence et mon soutien, même si je savais qu’elle ne pouvait pas répondre. À un moment, je pris une pause et m’assis à côté d’elle, la regardant intensément. Ses yeux me fixaient faiblement, mais je savais qu’elle comprenait. Je caressai doucement sa main, mes doigts effleurant les siens, et je murmurai : -Mi hermosa, tu es la plus forte que je connaisse..et je serai toujours là pour toi. L’infirmière intervint pour ajuster la position de Bella, et je me

