À peine Antonio est-il sorti que je sens mon corps se faire violemment transporter par la poigne de Lino sur ma gorge. Et cette fois-ci mes pleurs s’intensifient bruyamment. J’ai atrocement mal, sa poigne est terrible. Je m’accroche à ses poignets rigides et j’essaie en vain de lui faire retirer sa main qui ne me permets pas de gonfler mes poumons d’air. Mais mes ongles qui font saigner sa peau ne sont que des caresses. Ma violence ne fait que le mettre plus en colère. Je ne marche pratiquement plus car de sa main, il me soulève littéralement et mes pieds ne font qu’effleurer par moment le sol. J’étouffe. J’étouffe Lino!! Sa démarche est rapide, haineuse et lourde d’une déception qui me brise le cœur. Le seul qui peut m’apaiser est en train de m’enterrer vivante. Ce qui me subjugue, c’

