Point de vue : Isabella Le lendemain, c’est la lumière qui m’arrache doucement au sommeil. La lumière du jour traverse les rideaux entrouverts et caresse mon visage. Je bouge lentement, prenant conscience de mon corps alourdi, mais pas douloureux. Caleb est déjà levé. Son côté du lit est tiède, pas encore froid. Il ne doit pas être loin. Je tends l’oreille et entends des bruits étouffés dans la cuisine. Puis l’odeur du café. Et du pain chaud. Je souris. Je me redresse un peu, cale un coussin dans mon dos. Mon ventre semble plus lourd aujourd’hui. Chaque jour, ce bébé prend un peu plus de place, et moi, je m’efface un peu plus devant lui..ou elle. Mais je ne le vis pas comme une perte. Plutôt comme une transformation. Ce n’est plus moi seulement. C’est nous. Caleb entre dans la chambre

