Toujours aussi bleus. On dirait même qu’ils sont plus clairs que d’habitude. Il se tient au dessus de moi. Il m’encadre carrément de ses longues jambes. Et lentement, sans me quitter des yeux, il retire sa main de sur mes lèvres. Et dans ces yeux je lis cette expression: « n’aies pas peur, ce n’est que moi ». Et je retrouve son odeur, la même odeur de jasmin, une odeur enivrante comme le bergamote. Je ne sais pas pourquoi mais son odeur seule suffit à me rassurer instantanément. Cette sensation qui m’anime maintenant est tellement difficile à décrire. Je sais que c’est assez bizarre. Mais nous restons là pendant un moment tous les deux à se contempler. Je parcours rapidement de mes yeux son corps. Son cou et ses bras grisés par l’encre. Ses tatouages sont d’une fascination bouleversante. M
