Suite.. Je finis par me retrouver légèrement assise. Mon souffle s’accéléra, pas seulement d’effort. Tout en moi criait de parler, de comprendre, de savoir. Je cherchai son regard. Il détourna le sien. Un froid s’installa dans ma poitrine. Je le connaissais trop. Quand il baissait les yeux ainsi, c’était qu’il cachait quelque chose. Et cette chose faisait mal. Il se leva, alla jusqu’à la fenêtre, resta un long moment silencieux. Le vent du soir entra, soulevant un peu les rideaux. Je clignai deux fois, plus fort cette fois. Il se retourna. -Quoi ? Tu veux que je t’approche ? Je clignai encore. Non. Il hésita, puis s’approcha quand même, s’assit au bord du lit. -Dis-moi, mi amor. Essaie de me dire. Je bougeai faiblement la main. Mon doigt trembla, cherchant à désigner mon ventre

