Point de vue: Caleb Je marchais lentement dans le couloir de l’hôpital, chaque pas résonnant comme un écho dans ma poitrine. L’air était lourd, chargé de cette odeur particulière de désinfectant et de machines, mais je ne remarquais rien. Tout ce qui comptait, c’était Bella. Ma Bella. Elle reposait toujours dans son lit, silencieuse, fragile. Mon esprit refusait d’accepter que la personne la plus forte que je connaisse soit devenue si vulnérable. J’ouvris doucement la porte de sa chambre et la vis là, immobile, pâle, mais d’une beauté qui me coupait le souffle. Les moniteurs bipaient régulièrement, un rythme rassurant, et pourtant chaque son me semblait un cri silencieux dans mon cœur. Je m’approchai et posai ma main sur la sienne, ressentant la chaleur ténue qui me donnait un peu de cou

