Point de vue: Isabella J’ai un sac sur la tête. Je sens aussi le canon froid d’une arme dans mon dos. Et mes pieds s’emmêlent de temps en temps avec ceux d’Antonio ou Lino, j’en sais absolument rien. Souffles courts. Très très courts. J’essaie en vain de voir à travers ce sac mais rien. Malgré l’infirme lumière qui passe à travers ce bout de tissu, il est néanmoins beaucoup trop épais pour que je puisse distinguer quoi que ce soit. Respire, respire Isabella. J’ai des palpitations atroces. Je suis stressée. Eh p****n! J’en ai même mal au ventre. J’ai peur. J’ai trop mal. Et cette odeur de puanteur me donne déjà envi de vomir. Ça pue vraiment ici. J’entends des bruits comme des machines qui tournent à fort régime ou d’énormes tuyaux qui font passer énormément de liquide. Le sol est humide

