Point de vue: Caleb
L’air dans la pièce était suffocant, chargé de la tension et de l’odeur âcre de peur. Ernesto était là, assis contre le mur, nu à l’exception de ce vieux short élimé, et chaque respiration qu’il prenait semblait me narguer. Mais cette fois, je n’étais pas là pour me laisser provoquer. Non. J’étais là pour faire comprendre, pour faire payer. Chaque geste, chaque souffle que je prenais, chaque mouvement de mes muscles était empreint d’une seule chose : justice.
Je me tenais droit, observant sa posture fragile, mes poings serrés, ma mâchoire contractée. La rage qui m’habitait était plus que de la colère ; c’était un mélange de douleur, de perte, de fureur et d’impuissance accumulées depuis des semaines. Je pensais à Bella, à la douleur qu’elle avait endurée, à ce petit ê
