Point de vue: Caleb Le silence de la chambre d’hôpital pesait lourdement sur mes épaules, mais ce silence n’était pas vide. Il vibrait de chaque souffle de ma mi hermosa, chaque clignement difficile de ses yeux encore fragiles. Je restais à ses côtés, les mains posées sur ses bras, mais sans jamais la serrer comme j’en avais envie. Je ne pouvais pas. Pas encore. Je devais être fort pour elle. Pour nous. -Mi hermosa..murmurai-je, la voix basse, presque un souffle. Elle cligna les yeux lentement, une seule fois, mais ce fut suffisant pour que mon cœur se serre. Ce petit geste, si minime, portait toute sa volonté, toute sa vie. J’inspirai profondément, essayant de contenir la marée de sentiments qui menaçaient de m’engloutir. Le médecin était arrivé un peu plus tôt, accompagné de quelque

